du 24 janvier 2008 |
RECRUTEMENT |
AVEC 5 NOUVEAUX RESTAURANTS PRÉVUS EN 2008
Léon de Bruxelles mise sur la promotion interne
La chaîne de moules-frites, qui projette d'ouvrir 8 à 10 établissements par an à partir de 2009, ne néglige pas sa politique RH. Elle a même revisité en interne la grille de classification pour que les intitulés de poste collent avec la réalité des fonctions. Le point avec Nadège Hamel, directrice des ressources humaines du groupe.
Propos recueillis par Tiphaine Beausseron
Nadège Hamel, directrice des ressources humaines du groupe : "Nous avons délibérément choisi d'appeler nos 'chefs de cuisine' des 'responsables de cuisine', car cela correspond mieux aux tâches de gestion et de management d'équipe qui leur sont déférées." |
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L'Hôtellerie
Restauration : Pouvez-vous nous
présenter Léon de Bruxelles?
Nadège Hamel :
Léon de Bruxelles est une chaîne de restaurants qui a construit son identité
sur le thème des moules, de la bière et des gaufres. 85 % de nos clients
consomment des moules qui est le plat phare de la marque : à la plancha,
à la bière, à la crème, au vin blanc, à l'ardennaise,
aux gambas, au roquefort, au curry de madras ou gratinées.
Cinq nouveaux établissements
ouvriront en 2008. Quels sont les projets de recrutements liés à ces
ouvertures ?
Ces ouvertures vont générer
150 créations de postes, à raison de 25 en moyenne par établissement,
sachant qu'il y aura une part de promotions internes et de recrutements externes.
À quels postes ?
Dans la mesure où il s'agit de
nouveaux établissements, les besoins s'étendent à tous les niveaux
de hiérarchie d'un restaurant. Pour la cuisine : plongeur, commis, cuisinier,
responsable adjoint, responsable de cuisine. Pour la salle : commis de salle et
de bar, hôtes ou hôtesses, employés de bar, serveurs, leaders,
assistants de direction, adjoints de direction. Enfin, chaque restaurant est doté
d'un directeur qui chapeaute les équipes de salle et de cuisine.
Quel
niveau de formation exigez-vous ?
Bien sur, un CAP/BEP salle ou cuisine est apprécié.
Mais un diplôme n'est pas forcément nécessaire. Ce qui compte le
plus, c'est la motivation et le potentiel du candidat à s'investir et à
évoluer. Par contre, certains postes exigent deux à trois ans d'expérience
quand ils sont recrutés en externe. C'est par exemple le cas pour les postes
d'assistant de direction ou d'adjoint du responsable de cuisine.
Vous n'employez pas l'intitulé
de poste 'chef de cuisine', pourquoi ?
Effectivement dans la mesure où
nos restaurants réalisent une cuisine d'assemblage, nous avons délibérément
opté pour le terme de 'responsable de cuisine' qui correspond mieux aux tâches
de gestion et de manager d'équipe qui lui sont déférées (inventaires,
gestion des commandes et des livraisons, contrôle des procédures de production,
d'hygiène et sécurité….). Dans la mesure où le terme de
chef de cuisine évoque également des fonctions de techniques de cuisine
et de créativité, qu'il n'y a pas dans nos restaurants, nous avons préféré
troquer ce terme par celui de 'responsable de cuisine'. Nous avons d'ailleurs formalisé
cette classification dans un accord collectif du 13 avril 2007 qui établit
une définition des postes de cuisine et de salle propre à notre groupe.
En 2005, vous avez créé l'école
de formation Léon de Bruxelles dédiée à l'ensemble du personnel
: aussi bien serveur que directeur de restaurant ou cuisinier ? Pourquoi ?
Cette école nous permet de former des collaborateurs
compétents, de détecter ceux qui ont le potentiel d'accéder à
des postes d'encadrement rapidement et de les accompagner dans leur progression
de carrière. Chez Léon de Bruxelles, un serveur peut devenir adjoint de
direction en deux ans, et directeur en quatre ans. C'est aussi un moyen de fédérer
les équipes, et de fidéliser le personnel. Cela contribue aussi aux évolutions
de carrière. Ainsi en 2006, une centaine d'employés ont été
promus agents de maîtrise.
Quelles sont les grandes lignes
des conditions de travail ?
La majorité de nos postes sont
des CDI à temps plein sur la base de 39 heures hebdomadaires. Il y a cependant
un noyau dur de contrats à temps partiel choisis et occupés notamment
par des mères de famille.
Et
s'agissant des salaires ?
Le plus bas salaire pour un temps plein est fixé
à 1 650 euros bruts, primes incluses (poste de commis plongeur). Le salaire
moyen d'un serveur employé à temps plein est compris entre 1 600 et
1 700 euros bruts. Les heures de travail sont pointées, contrôlées,
et les heures supplémentaires sont payées ou récupérées.
Nous avons également mis en place un système d'intéressement basé
sur plusieurs des critères de performances du réseau, du restaurant et
du collaborateur.
Comment résumeriez-vous Léon de Bruxelles
?
Fédérateur, accessible à
tous, et une grande force d'intégration.
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Léon de Bruxelles en
chiffres CA 2006 : 84 millions d'euros 1 021 collaborateurs en moyenne en 2007 70 % du personnel d'encadrement issu de la promotion interne Un ticket moyen de 20,30 E en 2006 7 tonnes de moules consommées par jour 4 millions de clients par an
En dates
Focus sur le métier de leader* * Extrait de l'accord collectif interne à Léon de Bruxelles signé le 13 avril 2007 |
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L'Hôtellerie Restauration n° 3065 Hebdo 24 janvier 2008 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE