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Restauration
/
International
À SAINT-PÉTERSBOURG
1
COCOCO
O
uvert en février 2013, Cococo combine la
promotion des produits fermiers (de la coopérative
agricole de Lavkalavka) et la créativité culinaire.
Le restaurant a été ouvert par le rockeur russe
Serguei
Chnourov
et son épouse
Mathilde
,
décoratrice. Fous
de produits locaux de qualité, ils ont d’abord monté
la boutique Lav’Ka avec une table d’hôte quasi privée.
Devant le succès de l’initiative, ils ont décidé de sauter
le pas et de créer un restaurant. La décoration, prise en
main par Mathilde, joue sur la simplicité avec de grandes
tables et chaises en bois clair (toutes différentes), pour
un côté rustique mais contemporain. En bout de table,
un tabouret avec un coussin en fourrure. La carte est
imprimée sur les sets de table en papier kraft avec
le nom des principaux producteurs (ainsi que le site
internet pour acheter les produits en ligne). La lecture
débute par ce message aux clients :
“
Nous pensons que la
gastronomie d’aujourd’hui commence lorsque le produit
prend le pas sur les recettes. En prenant votre commande,
vous ne contribuez pas seulement au développement de
la cuisine russe moderne, mais aussi de notre agriculture
locale. Votre avis est essentiel, n’hésitez pas à dire au
serveur ce que vous avez aimé ou pas.”
Le couple a choisi
un jeune chef créatif,
Igor Grichetchkine
,
qui revisite le
burger mais aussi les plats traditionnels russes avec un
esthétisme très recherché, y compris dans les arts de la
table.
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En chiffres
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DELICATESSEN
“
M
erci de nous avoir trouvés”
,
c’est ce que les clients
peuvent lire sur la porte du
Delicatessen, lorsqu’ils tombent enfin
dessus après une longue quête. C’est
presque une blague, un restaurant
situé dans un quartier excentré, au
fond d’une cour, en sous-sol, sans
fenêtre. Une cave aménagée.
“
C’est
un trésor caché,
glisse le chef-patron
Yvan Shishkin
en plaisantant
.
Ça
marche grâce au bouche-à-oreille et
on a quand même plus de 8 000 fans
sur Facebook.”
Ouvert du mardi au
dimanche, ce gastro-pub branché
attire autant par la cuisine inventive
du chef (le premier chef russe invité en
France par Omnivore à Deauville) que
l’atmosphère conviviale qui y règne. Un
décor comme à la maison : cheminée,
bibliothèque, posters aux murs, chaises
et tables dépareillées, papier peint
fleuri, piano, mais aussi un très long
comptoir avec quatre barmen. La
carte des vins, écrite à la main, couvre
un mur entier. À l’accueil, un bureau
recouvert de planches venant de caisses
de vins, des boîtes à pizza customisées,
un tableau avec des feutres pour
occuper les enfants… Le menu
propose, cœur d’agneau confit, burger
de mulet fumé, lasagnes de morue aux
fèves, chevreau aux herbes et tapenade,
et un dessert betterave, carottes et
courges. Avec sept personnes en
cuisine et huit en salle, Delicatessen
se paye le luxe de proposer un menu
à 7 € le midi comprenant une soupe,
un plat et un dessert. Enfin, un food
truck Delicatessen parcourt les rues
moscovites.
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