5
L’actualité
Réunissant 500 métiers
Avec plus de 15 000 salariés, le parc d’attractions de Marne-la-Vallée
est en recrutement quasi permanent. La nouvelle campagne lancée le
7
février offre un vaste choix de postes. Rencontre avec Daniel Dreux,
vice-président ressources humaines de Disneyland Paris.
lance une grande campagne de recrutement
‘
F
aire rêver, c’est un métier
’.
C’est le slogan de
la campagne de recrutement annuelle de
Disneyland Paris (plus de 15 000 salariés),
qui en profite pour dévoiler la nouvelle identité de
la marque employeur. D’une part, il y a les visuels
sur lesquels des enfants à qui l’on refuse d’aller
à Disneyland Paris répondent à leurs parents :
“
Puisque c’est ça, j’irai y travailler quand je serai
grand.”
D’autre part, grâce à un casting interne,
cinq salariés expliquent en vidéo leurs motivations
pour travailler dans ce groupe.
“
Nous voulions
de l’authenticité. Il est légitime que ce soient les
‘
cast members’ qui parlent de leur métier, en toute
spontanéité, avec leurs mots”
,
explique
Daniel Dreux
,
vice-président des ressources humaines de Disneyland
Paris. La communication sur les métiers du groupe
a été testée sur Twitter, Facebook et Instagram. La
vidéo vient d’être mise en ligne. C’est
Jean-Claude
,
un assistant manager restauration, qui a remporté le
casting pour les métiers de l’hôtellerie-restauration.
1 000
CDI À TEMPS PLEIN
Pour la campagne européenne
de recrutement 2014, entre
6 000
et 7 000 CDD sont
proposés, principalement des
emplois saisonniers mais aussi
pour les périodes de vacances
scolaires dans l’année. 1 000 CDI
à temps plein sont également
prévus. Parmi ces derniers,
200
seront attribués à des jeunes
de moins de 26 ans et 25 à des
plus de 50 ans, dans le cadre de
l’accord intergénérationnel signé
par Disneyland Paris avec ses
partenaires sociaux en décembre
dernier.
“
C’est un accord important
pour nous, mais c’est aussi une
continuité puisque, depuis l’origine,
nous engageons des jeunes avec ou
sans expérience. Nous leur mettons
le pied à l’étrier et leur permettons ainsi d’inscrire une
première expérience professionnelle sur leur CV. À
l’issue de la saison, certains d’entre eux ont l’occasion
de convertir leur contrat en CDI”,
souligne Daniel
Dreux. La campagne de recrutement concerne aussi les
candidats à l’alternance (présélection pour la rentrée
2014)
et les stagiaires (1 500 par an dont plus de la
moitié sont rémunérés).
Les postes à pourvoir ? Employé de restauration,
serveur, commis de cuisine, sous-chef, chef de partie…
“
Nous privilégions la personnalité, la capacité de
travailler en équipe, le sens de l’accueil… Il faut avoir
la volonté de travailler dans un monde en interaction
avec les visiteurs, avoir envie d’être au contact des
personnes, c’est une façon de contribuer à la magie
Disney par son professionnalisme. Chaque jour, il faut
avoir le même enthousiasme, car on rejoue le spectacle
pour des visiteurs différents. C’est ce que j’appelle
être dans un métier vivant.”
En plus de ces qualités
indispensables, Disneyland Paris étudie le CV du
candidat sans a priori.
“
Diplôme ou pas, nous prenons
les candidats en charge pour les former à l’issue des
trois premières journées d’intégration. D’ailleurs,
nous consacrons 4,5 à 5 % de la masse salariale à la
formation professionnelle, ce qui est environ trois fois
plus que l’obligation légale”
,
précise cet ancien de l’école
hôtelière du Touquet (62).
Grâce à la formation continue et à
l’étendue des activités du groupe, les
évolutions de carrière sont encouragées.
“
Les parcours durables existent
à Disneyland Paris. Nous avons
500
métiers, ce qui veut dire que l’on peut
avoir un parcours dans sa filière mais
dans des environnements différents :
restauration rapide ou de convention,
restaurant d’hôtel, bar…Nous avons
54
établissements et tous les types
de restauration. De la restauration,
vous pouvez passer aussi dans la
partie boutiques ou attractions”,
indique Daniel Dreux. Cet été, les ‘cast
members’ pourront postuler dans
un 55
e
établissement qui proposera
une restauration à table sur le thème
du rat cuisinier du film d’animation
Ratatouille
.
NADINE LEMOINE
Disneyland Paris
en chiffres (2013)
eì
Fréquentation des parcs à thèmes
ìBì A
ì1-00-327ìì
()
ì:-7-8)7
eì
Dépense moyenne par visiteur
ìBì A ì½
eì
Hôtellerie
ìBì4097ì()ì ì
ì',%1&6)7ì(T,¤8)0ì)8ì
%44%68)1)287
ì)2ì67-()2')7ì()ì8396-71)
eì
Restauration
ìBì ì6)78%96%287Aì ì'%*7O&%67ì)8ìì
()
ì231&6)9<ì/-3759)7ì)8ì',%6-387ì()ì6)78%96%8-32
eì
Emploi
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ì7%0%6-7ì(328ì ìÄì)2ì
ì
I ì,)96)7ì4%6ì7)1%-2)ì()49-7ì
J@ì
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Disneyland Paris
Daniel Dreux
