L'Hôtellerie Restauration No 3705

Poser une question, ajouter un commentaire Sylvie Soubes > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR463229 Emmanuel Macron a donné le top départ du plan de relance pour les CHR Vendredi 24 avril, les professionnels attendaient une date pour la réouverture de leurs établissements, ils ne l’ont pas eue. Elle ne sera fixée que finmai ou début juin, en fonction de l’évolution de l’épidémie. En revanche, les organisations professionnelles sont satisfaites qu’une feuille de route soit tracée. L e groupe Tourisme de l’Assemblée nationale a remis au Gouvernement, lundi 27 avril, un rapport sur le plan de relance du secteur dans lequel les députés plaident pour la réouverture des cafés, hôtels, restaurants en trois dates : le 15 mai pour les départements les moins touchés, le 1 er juin pour les départements moyennement touchés et le 15 juin pour les départements à forte mortalité. Le 24 avril, lors de la réunion organisée par l’Élysée avec les représentants des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, des loisirs et du tourisme, le président de la République, Emmanuel Macron , a donné un tout autre calendrier. La date de réouver- ture des établissements ne sera fixée que fin mai ou début juin, au terme des premières semaines du déconfinement, prévu à partir du 11 mai, et en fonction de l’évolution de la pandémie. Les modalités de réouverture dépendront aussi du protocole sanitaire en cours d’élaboration avec les professionnels, qui devra recevoir l’aval des syndi- cats de salariés et dont la mouture finale sera cer- tifiée par les ministères du Travail et de la Santé. Ce protocole devra être commun à l’ensemble des entreprises de même type pour éviter toute dis- torsion de concurrence et de risque de contami- nation. La coordination des travaux a été confiée à Sébastien Bazin , PDG du groupe Accor. Sur le terrain, les professionnels auraient voulu obtenir davantage de lisibilité. Doit-on parler de déception ? Pour les organisations professionnelles, l’important, dans l’immédiat, réside dans la feuille de route et dans les mesures d’accompagnement destinées à éviter au maximum les défaillances d’entreprises. Les mesures annoncées La réunion avec l’Élysée a duré plus de deux heures et demie. Les nouvelles annonces portent sur l’exonération des charges sociales patronales de mars à juin pour les hôtels, cafés, restaurants, dis- cothèques et traiteurs organisateurs de réceptions, l’exonération de la taxe de séjour forfaitaire pour les hôtels, l’objectif de réduction de 50 % de la cotisa- tion foncière des entreprises (CFE) et le report des échéances bancaires de six mois sans intérêt. Plusieurs dispositifs ont été confirmés, notamment les trois mois d’annulation des loyers relevant du domaine public pour les établissements fermés depuis le 15 mars ou le relèvement de l’aide com- plémentaire du fonds de solidarité de 5 000 à 10 000 € (lire aussi p. 6). Étaient présents aux côtés d’Emmanuel Macron, le ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères, Jean-Yves Le Drian , le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire , le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin , et le secrétaire d’État en charge du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne . Le 14 mai, un comité interministériel du tourisme se tiendra autour du Premier ministre, Edouard Philippe , au terme duquel sera arrêté le ‘plan de relance et de résistance’ destiné aux hôtels, cafés et restaurants. Une nouvelle réunion avec le chef de l’État aura lieu ensuite. Les constats de l’Umih et du GNI Q Pour Roland Héguy , président de l’Umih, “la profession s’est montrée unie et soudée, malheureu- sement, 15 % des TPE risquent de ne plus être pré- sentes d’ici à la fin de l’année malgré les aides. Le président de la République nous a rappelé sa volon- té de tout faire pour éviter les défaillances d’entre- prises. Il s’agit aujourd’hui de sauver l’emploi et des vies. Il est parfaitement conscient de nos difficultés mais il ne faut pas rouvrir pour devoir refermer. D’où cette période d’au moins trois semaines. Par ailleurs, une grande campagne de communication doit être mise en œuvre à destination des Français. Nous réfléchissons aussi à la possibilité d’un chèque vacances différent, qui soit utilisable sur l’ensemble du territoire pour les salariés.” Q Didier Chenet , président du GNI : “Le pré- sident de la République a fait preuve d’empathie, de pragmatisme et de volontarisme. Il a compris notre déception, notre inquiétude, notre détresse et a voulu nous montrer qu’il est à nos côtés pour nous aider et qu’il le restera tout particulièrement au moment délicat de la réouverture afin que celle- ci s’opère dans le respect du modèle économique et financier de nos entreprises, et dans le respect de la santé de nos salariés et de nos clients. Il nous a demandé de travailler avec le Gouvernement à un plan efficace de soutien, de relance et même de transformation de notre secteur.” Les représentants des CHR, du tourisme et des loisirs, ont participé à une réunion par visioconférence le 24 avril avec le président de la République. © GETTYIMAGES Les modalités de réouverture dépendront du protocole sanitaire en cours d’élaboration avec les professionnels, qui devra recevoir l’aval des syndicats de salariés et dont la mouture finale sera certifiée par les ministères du Travail et de la Santé.” Les marques présentes dans nos supports ont décidé de poursuivre leur campagne publicitaire pour vous informer et être à vos côtés PUB 260x85 Hebdo.indd 1 21/04/2020 09:29

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