L'Hôtellerie Restauration No 3716

Une meilleure compréhension des problématiques de chacun, des collaborateurs surmotivés, plus de solidarité, d’entraide... Pour certains, la crise a responsabilisé les collaborateurs et soudé les troupes. Pour d’autres, malheureusement, il n’en est pas ainsi. J’ai été transparent sur tout, je parle sans problème d’argent avec mes salariés, que ce soit positif ou négatif.” Frédéric Coiffé, restaurateur à Bordeaux MANAGEMENT 2 L’Hôtellerie Restauration N° 3717 - 17 juillet 2020 Abonnements 01 45 48 45 00 abo@lhotellerie-restauration.fr Petites annonces 01 45 48 64 64 pa@lhotellerie-restauration.fr Rédaction 01 45 48 48 94 redaction@lhotellerie-restauration.fr Publicité 01 45 48 55 85 pub@lhotellerie-restauration.fr 5 rue Antoine Bourdelle - 75737 Paris Cedex 15 - Fax : 01 45 48 04 23 web + mobile lhotellerie-restauration.fr Informations et annonces pour votre métier SUIVEZ-NOUS Application mobile Ce numéro est composé de 20 pages Imprimeur : Roularta Printing - Meiboomlaan 33, B-8800 Roeselare Origine du papier : Belgique Taux de fibres recyclées : 100% Certification : PEFC - Eutrophisation : Ptot 0,0071 kg/tonne Editeur : SA SEPT - Dépôt légal à parution ISSN : 2117-8917 Commission paritaire n° 0920T9916 Directeur de la publication : O. Milinaire Prix au n° : 0,77 € (hebdomadaire) Pour poser une question aux journalistes ou ajouter un commentaire Flashez les QR codes à la suite des articles Relations employeurs-salariés : un renouveau depuis la crise IMAGES DE UNE : © GETTYIMAGES - © DR D e l’avis général, les relations employeurs-salariés n’ont jamais été aussi bonnes que depuis la reprise. La crise sanitaire a ajouté de l’humanité au sein des équipes. De nombreux employeurs ont gardé le contact avec leurs collaborateurs pen- dant le confinement et chacun s’est remis au travail avec entrain. Bien sûr, pour certains, la situation est différente - à l’instar de cette salariée dans l’hôtellerie restée sans nouvelle de son patron pendant deux mois. Se sentant abandonnée, elle est aujourd’hui démotivée. Pourtant, pour d’autres, cette période a permis de mieux se connaître et comprendre les pro- blématiques de chacun. “ Les salariés se sont mis dans la peau du patron, ils ont bien vu que c’était la catastrophe. Ils font preuve de beaucoup de bienveillance envers moi. J’ai été transparent sur tout, je parle sans problème d’argent avec eux, que ce soit positif ou négatif ”, raconte Frédéric Coiffé , à la tête de trois restaurants à Bordeaux. Le chef a été L’équipe du Monte Cristo. ÉDITO Cet été, sortez masqués dans les lieux publics clos Lors de son interview télévisée du 14 juillet, Emmanuel Macron a annoncé qu’il souhaitait rendre obligatoire le port du masque dans tous les lieux publics clos dès le 1 er août. Cette annonce du président de la République a fait couler beau- coup d’encre. Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur ce qu’en- tend le chef de l’État par “lieux publics clos”. Le porte-parole du Gouvernement, Gabriel Attal , a indiqué qu’un travail rapide doit définir quels seront les lieux concernés et comment l’obligation s’appliquera. La plupart des commentateurs de cette annonce précisent que, jusqu’à présent, le port du masque n’est obligatoire que dans les transports en commun et dans les magasins qui l’imposent à leurs clients. Mais ils oublient pourtant qu’il est aussi obligatoire pour les clients des restaurants et débits de boissons, pour entrer et se déplacer dans l’établissement. C’est uniquement quand les clients sont installés à table qu’ils peuvent retirer le masque. Cette obli- gation - instaurée pour permettre la réouverture - a été maintenue par le décret du 10 juillet 2020 (lire p. 12). Le non-respect du port du masque par les clients est passible d’une amende de 750 € pour l’exploitant. Désormais, les clients n’auront plus le choix et les res- taurateurs n’auront plus besoin de justifier cette obligation propre à leur activité. Poser une question, ajouter un commentaire Pascale Carbillet > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR864094

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