L'Hôtellerie Restauration No 3720

7 13 août 2020 - N° 3720 L’Hôtellerie Restauration Covid-19 : Accor va supprimer 1 000 emplois dans le monde Le groupe a publié, mardi 4 août, ses résultats semestriels, en perte nette de 1,52 milliard d’euros. Face au “choc sans précédent” que subit le secteur, Sébastien Bazin, PDG, a annoncé des mesures d’économies de 200 M€, sur une base de coûts de 1,2 milliard d’euros en 2019. V ictime de la crise sanitaire liée au Covid-19 et à fermeture d’une grande partie de ses hôtels dans le monde, Accor, le géant français de l’hôtellerie, a conclu un premier semestre 2020 en forte baisse. Le groupe a publié, le 4 août, ses résultats, qui affichent une perte nette de 1,52 milliard d’euros, alors qu’ils étaient de + 141 M€ l’année dernière. Son chiffre d’af- faires s’est élevé à 917 M€, soit une baisse de 52,4 % par rapport au premier semestre 2019 (- 48,8 % à périmètre et charges constants). Le RevPAR a chuté de 59,3 % au premier trimestre, une baisse encore plus forte en Europe, puisqu’elle atteint - 62,1 % (- 60,4 % en France, - 64,5 % en Grande-Bretagne et - 68,7 % en Espagne). “Le choc que subit notre industrie est sans précédent et d’une violence inouïe”, a déclaré dans un communiqué Sébastien Bazin , PDG du groupe hôtelier qui compte près de 5 100 hôtels dans le monde. Il a annoncé le lancement d’un plan d’économies de 200 M€, sur une base de 1,2 milliard d’euros de coûts en 2019, qui devrait être atteint fin 2022. Ces économies se traduiront par la suppression de 1 000 postes dans les sièges, sur les 18 000 que compte le groupe dans le monde. Le plan d’économies inclut “une simplification et un alignement des structures opérationnelles à travers les différentes régions et une automatisation des tâches basées sur des processus qui peuvent être répétés”. “Accor doit devenir plus simple, plus léger, plus agile et encore plus proche du terrain. Ces initiatives vont nous permettre de renforcer notre lea- dership, de rendre nos modes de décisions plus rapides et plus efficaces, et d’accélé- rer notre rebond. Elles seront menées avec transparence et franchise, dans le dialogue et en restant fidèle à nos valeurs de solidarité et d’engage- ment” , souligne Sébastien Bazin. HÔTELLERIE Insolite : dormir dans des châteaux perchés au sommet des arbres “L es gens veulent de plus en plus se retrouver en pleine nature, coupés de tout mais sans renoncer à une douche, aux WC, au wifi, à la climatisation voire au sauna et au spa, même accrochés à un arbre” , constate Anaïs Pimouguet , l’as- sistante de Rémi Becherel , fondateur du domaine de Puybeton, à Nojals-et-Clotte (Dordogne). L’histoire commence avec le compagnon- nage. Au retour d’un tour de France en 2006, le charpentier fonde l’entreprise Nid perché, qui conçoit des cabanes presque exclusivement pour des loueurs profes- sionnels. “Les cabanes rustiques du début, sans eau ni électricité, ont laissé place à une demande beaucoup plus luxueuse avec le confort moderne. C’est la condition pour louer à l’année. De grands hôtels comme l’hô- tel 5 étoiles Marinca à Olmeto, en Corse, ou le 48° Nord Landscape Høtel à Breitenbach, en Alsace, s’équipent de ce type d’héberge- ments, que Nid Perché conçoit sur mesure, pour offrir une expérience hôtelière diffé- rente” , explique Anaïs Pimouguet qui note une multiplication par deux des demandes de nuitées au Domaine de Puybeton depuis la fin du confinement. “Complets tout l’été” Nature, isolement, respiration, le domaine hôtelier créé par Rémi Becherel il y a dix ans répond parfaitement aux demandes des touristes à la sortie de deux mois de confine- ment. “Nous sommes complets tout l’été avec une clientèle un peu différente, notamment plus de Français, détaille Anaïs Pimougue. Nos six hébergements, qui sont des reconsti- tutions des châteaux de la région, disposent en outre d’un spa en terrasse. Les cabanes sont accessibles soit par un escalier soit par des passerelles. Nous offrons trois formules de restauration, dont une réalisée par le chef étoilé Vincent Lucas, du restaurant Étincelles à Sainte-Sabine-Born. Une nuit au domaine varie entre 240 et 360 €.” NOJALS-ET-CLOTTE Loin de la cabane rustique, les constructions en bois proposées au Domaine de Puybeton, en Dordogne, reproduisent fidèlement des châteaux de la région et offrent des prestations luxueuses Le Domaine de Fontenille. Poser une question, ajouter un commentaire François Pont > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR164196 L’une des six cabanes du Domaine de Puybeton, à partir de 240 € la nuit. Poser une question, ajouter un commentaire > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR664250 ©YVES FORESTIER La chambre de la cabane de Puybeton entre calme, retraite et volupté. © SERGE CHAPUIS © CHÂTEAUXDANS LESARBRES © CHÂTEAUXDANS LESARBRES Le siège social d’Accor en France, situé à Issy-les-Moulineaux. Les Domaines de Fontenille obtiennent la certification Safeguard de Bureau Veritas Le Domaine de Fontenille et Les Hortensias du Lac ont reçu la certification Safeguard de Bureau Veritas, et sont les premiers établissements Relais & Châteaux à être labellisés. L’hôtel Les Bords de Mer (Collection Small Luxury Hotel of the World) a aussi obtenu cette certification. Le label Safeguard est basé sur un standard commun développé avec toutes les filières et autorités, pour rassurer les clients et les salariés, face aux risques sanitaires liés au Covid-19. Il comporte différentes conditions d’accueil et de sécurité à respecter : check-in et check-out distanciés ; mise à disposition généralisée de gel désinfectant ; formation de toutes les équipes aux gestes barrières et aux nouveaux protocoles ; désinfection des chambres, et fréquence accrue du nettoyage et désinfection de tous les espaces publics avec produits et équipements certifiés ; et réduction significative des points de contact physique par la mise en œuvre de solutions alternatives (communication à l’oral, digitalisation des supports, affichages et supports éphémères…).

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