L'Hôtellerie Restauration No 3724

L’obligation de fermer passe à minuit et demi dans les Bouches-du-Rhône Poser une question, ajouter un commentaire Marie Tabacchi > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR864470 L es préfets ont la possibilité d’obliger les bars et les restaurants à fermer plus tôt dans les départements classés en zone rouge. C’est le cas dans les Bouches-du-Rhône, où les établisse- ments ont été contraints de fermer à 23 heures depuis la fin août. Le week-end dernier, l’horaire de fermeture a été reporté à 0 h 30. “Ce n’est pas une victoire, mais juste du bon sens, explique Bernard Marty , président de l’Umih 13. Le virus ne s’arrête pas de circuler à 23 heures. Et puis cela créait des concurrences déloyales. Dans le Var, département limitrophe, on pouvait fermer plus tard. Les gens allaient là-bas.” “Nous refusons d’être montrés du doigt” Il dénonce aussi une stigmatisation de la pro- fession. “On a l’impression que c’est chez nous que le virus se propage, ce qui n’est pas la réa- lité. Dans nos établissements, les consignes que nous donnons sont claires : pratique et affichage des gestes barrières, pour tout le monde, équipes comme consommateurs. Et s’il y a eu des cas, cela reste très limité et des mesures ont été prises rapi- dement. Nous refusons d’être systématiquement montrés du doigt alors que des soirées sauvages et payantes se sont multipliées cette saison sans le moindre respect des protocoles sanitaires.” Pour le dirigeant syndical, avoir gardé les disco- thèques fermées a d’ailleurs été un mauvais choix. “Dans les discothèques, on aurait pu maîtriser les soirées, surveiller les consommateurs et réduire ainsi les risques de contamination.” 4 L’Hôtellerie Restauration N° 3724 - 10 septembre 2020 L’ACTUALITÉ Dans le département, l’obligation de fermer à 23 heures, décidée par arrêté préfectoral depuis la fin août, a été modifiée et les établissements peuvent désormais rester ouverts un peu plus longtemps. À Marseille, les établissements bénéficient d’un allongement des horaires. En parallèle, le port du masque est devenu obligatoire dans tous les quartiers de la ville. ©THINKSTOCK © NIRO © NIRO Sandwich & Snack Show, Parizza et Japan Food Show reportés à 2021 En raison du contexte sanitaire actuel lié à l’épidémie de Covid-19, Reed Expositions France vient d’annoncer que l’édition 2020 des salons Sandwich & Snack Show, Parizza et Japan Food Show, qui devait se dérouler du 20 au 22 septembre, est reportée aux 31 mars et 1 er avril 2021. “Toutes les équipes de Reed Expositions France ont œuvré ces derniers mois au maintien de la manifestation et ce, dans le respect des réglementations adoptées sur recommandation des autorités sanitaires. Cependant, dans un contexte national et international de plus en plus incertain, et après consultation d’un grand nombre d’exposants et de partenaires, il est apparu préférable de reporter Sandwich & Snack Show, Parizza et Japan Food ; cet événement leader dédié à la découverte et à la dégustation de nouveaux produits pour le secteur de la restauration urbaine ne pouvait pas garantir à ses clients de tenir sa promesse”. Jean François Quentin , directeur général de pôle, Reed Expositions France, le reconnaît : c’est une décision “difficile” qui a été prise. “Après avoir étudié l’ensemble des options envisageables et soucieux de l’intérêt collectif, nous avons pris la décision de reporter” ces salons. Béatrice Gravier , directrice des salons, le confirme : “C’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que nous nous sommes résolus à cette décision. Nous remercions nos clients - exposants et visiteurs - et partenaires, pour la patience et la compréhension dont ils font preuve et redoublerons d’efforts pour les accompagner et préparer l’édition à venir.” Alexandre Mazzia ouvre un bistrot à Aix-en-Provence AIX-EN-PROVENCE Le chef, doublement étoilé à Marseille, a ouvert sa deuxième adresse, Niro, en juin. Un bistrot contemporain où l’on retrouve dans l’assiette son esprit audacieux et créatif, dans une formule plus accessible. Comme un clin d’œil à Marseille, Niro reprend les couleurs chères à l’architecte Le Corbusier. Philippe Sublet et Alexandre Mazzia . Poser une question, ajouter un commentaire Sylvie Soubes > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR464525 D u bois, de la sobriété et de la couleur, le décor est planté pour Niro, le tout nouveau bistrot du chef Alexandre Mazzia . Installé dans l’ancien Pointe noire, place des Tanneurs à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), il a été tota- lement redécoré et repensé par le chef doublement étoilé de AM à Marseille. Un bistrot contemporain, ancré dans son époque, conjuguant l’esprit street food, brasserie et cui- sine de partage : on retrouve assuré- ment dans l’assiette “l’originalité qui caractérise AM mais de manière plus simple”. Alexandre Mazzia a confié la direc- tion du restaurant et de la cuisine au chef Philippe Sublet . “C’est un ami qui avait envie de nous rejoindre et c’est sa volonté et son envie de nous accompagner sur un nouveau concept qui m’ont poussé à le faire. J’apporte ma valeur ajoutée sur la création des cartes, mais pour le reste, c’est lui qui gère le restaurant dans la totalité” , commente Alexandre Mazzia. Une cuisine audacieuse et attractive Philippe Sublet, avec ses expériences internationales et étoilées dans des établissements haut de gamme, avait envie “de faire des choses simples avec du goût” . Ainsi, du mardi au samedi, midi et soir, il propose une carte courte qui change tous les dix jours, des plats créatifs, audacieux, avec des associations originales à prix attractifs. Ceviche brûlé aux champignons, sabayon café, amande, cerise et poudre de café, Tartare de cou de cochon ibérique, câpres, noisettes torréfiées, glace moutarde et vinaigrette acidulée aux noix de cajou ou Fraise-cerise, coriandre- curry, cappuccino fraise-pistache et sorbet wasabi sont quelques-uns des plats proposés. “On vient se positionner entre la brasserie classique et les belles adresses de Mickaël Feval, Pierre Reboul ou Ronan Kervarrec. Il n’y a pas d’adresses comme Niro à Aix, on espère devenir une valeur ajoutée, apporter un peu d’originalité avec des produits de qualité à prix attractifs” , explique Alexandre Mazzia. Avec une quarantaine de couverts à chaque service, un ticket moyen à 40-45 € au déjeuner et 60-65 € au dîner, Niro est déjà sur la bonne voie.

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