L'Hôtellerie Restauration No 3725

MA TRAÇABILITÉ C’EST EPACK HYGIENE ! Guillaume Pape Finaliste Top Chef 2019 Restaurant L’Embrun P URǕWH] GƨXQH G¦PRQVWUDWLRQ JUDWXLWH GDQV YRWUH ¦WDEOLVVHPHQW DX 02 29 62 64 40 ePack Hygiene @CHRNumerique www.epack-hygiene.fr Traçabilité - Autocontrôles - HACCP et bien plus encore... Espagne : les professionnels refusent d’être “criminalisés” A lors que l’Espagne enregistre une recrudescence des cas de Covid-19 et que les autorités envisagent de nou- velles restrictions sanitaires, les profession- nels de l’hôtellerie et la restauration haussent le ton pour s’indigner contre les mesures imposées. Plus de 2 000 représentants du secteur se sont ainsi retrouvés à Madrid afin de “ dénoncer la criminalisation et la stigma- tisation de leurs activités par les dirigeants politiques ”, selon les termes de Ramón Más , président d’une association d’établissements de nuit (España de noche) : “ Les bars de nuit et discothèques ont été désignés par le gouver- nement comme principaux responsables de la prolifération du virus sans qu’il y ait aucune preuve, et nous sommes les seuls dont les activités soient à ce jour totalement suspen- dues par décret ”. La réglementation n’affecte évidemment pas seulement ces établisse- ments, puisque dans la plupart des régions, la fréquentation des bars et restaurants reste sévèrement contingentée : limitation à 50 % de la capacité d’accueil, fermeture des ter- rasses à 23 h 30, interdiction de se regrouper à plus de 6 ou 10 personnes par table (selon les régions)... Faillites en cascade De fait, plus de 60 000 établissements n’ont pas rouvert en Espagne depuis le début de la pandémie, et 40 000 ont préféré baisser le rideau après le confinement à cause de l’ef- fondrement de la fréquentation touristique. Pour sa part, le chef français Daniel Brin a gardé ouvert cet été le bar-restaurant Petit MADRID Face à des mesures draconiennes et l’attitude du gouvernement qu’il jugent stigmatisante, les professionnels espagnols de l’hôtellerie-restauration menacent de porter plainte contre l’État, et prédisent une catastrophe économique pour le secteur. Poser une question, ajouter un commentaire Francis Matéo > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR264593 Dans la plupart des régions espagnoles, comme dans la capitale, Madrid, la fréquentation des bars et restaurants reste sévèrement contingentée : limitation à 50 % de la capacité d’accueil, fermeture des terrasses à 23 h 30… touristique est désormais perdue. On attend la fin de l’année pour titrer le bilan avec ceux qui s’en sortiront, mais on sait déjà qu’on mettra du temps avant de remonter la pente .” Le président de la Confédération espa- gnole des entrepreneurs de l’industrie hôtelière, José Luis Yzuel , confirme ce sentiment : “ Nous avons déjà perdu plus de 400 000 emplois directs ! Nous pourrions atteindre 680 000 licenciements et des faillites en cascade .” Ce qui justifie ses menaces de plainte en justice contre l’État pour deman- der des indemnisations de l’ordre de 40 mil- liards d’euros, selon ses calculs. D@niel, l’un de ses deux établissements à Barcelone, “ plutôt que de rester les bras croi- sés . Je peux vous assurer que cette crise est bien plus dure que celle de 2008. La saison © GETTYIMAGES Coronavirus : les CHR confrontés à de nouvelles restrictions sanitaires Le 14 septembre, plusieurs préfectures ont annoncé un nouveau train de mesures pour lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19. En Gironde (dont Bordeaux), la préfecture décrétera une fermeture administrative accélérée des bars et restaurants qui contreviennent aux règles sanitaires (huit établissements ont été fermés dans le département pour l’instant). La fermeture devra être effective dès le lendemain de la prise de l’arrêté. Il est interdit de consommer debout dans les bars et restaurants de la métropole et il est également interdit aux bars de la métropole de diffuser de la musique à l’extérieur. Enfin, les soirées dansantes sont également proscrites dans les établissements recevant du public (dont les bars et restaurants). Dans les Bouches-du-Rhône (dont Marseille), l’heure imposée de fermeture des restaurants et bars, à 00 h 30, ne change pas. En revanche, la vente d’alcool à emporter est désormais proscrite dès 20 heures. La consommation debout, la diffusion de musique à l’extérieur et les soirées dansantes restent interdites. À Rennes, face à la circulation active du virus en Ille-et-Vilaine, la préfecture a annoncé l’obligation pour les bars de fermer à 23 heures, du 16 au 30 septembre. Rétablissement de l’activité partielle pour la garde d’enfant Les parents obligés de s’arrêter de travailler pour garder leurs enfants en raison de la fermeture de la crèche, de l’école ou du collège, ou lorsque leurs enfants sont identifiés par l’Assurance maladie comme cas contact de personnes infectées, vont de nouveau pouvoir être indemnisés au titre de l’activité partielle, dans la mesure où ils sont dans l’incapacité de télétravailler. Cette mesure d’indemnisation dérogatoire sera réactivée pour tous les arrêts concernés à partir du 1 er septembre. Elle ne pourra bénéficier qu’à un seul parent par foyer, en cas d’impossibilité de télétravail des deux parents et sur présentation d’un justificatif attestant soit de la fermeture de la classe, soit de la situation de cas contact de l’enfant. Quant aux travailleurs indépendants, ils pourront bénéficier comme auparavant d’un arrêt de travail dérogatoire donnant droit aux indemnités journalières de Sécurité sociale pour maladie sans délai de carence, en faisant une déclaration sur la plateforme declare.ameli.fr . © GETTYIMAGES