L'Hôtellerie Restauration No 3726
ÉCOLES-FORMATION lhotellerie-LHR Vous êtes impliqués dans le parcours scolaire des jeunes ? vous propose son soutien avec des outils indispensables ! L’accès gratuit et illimité à ses applis… L’Hôtellerie Restauration LHR Emploi Le nouveau kit cadeau Bon de commande à retourner à cdibiase@lhotellerie-restauration.fr ou L’Hôtellerie Restauration 5 rue Antoine Bourdelle 75737 Paris Cedex 15 Chefs (fes) d’établissement, commandez les kits cadeaux dès aujourd’hui, recevez-les gratuitement et distribuez-les à la rentrée ! Bon de commande à retourner ci-dessous Nom établissement : .............................................................................. Adresse : ............................................................................................. Code postal & localité : ........................................................................... Nom-prénom : ....................................................................................... Impératif pour la livraison : Téléphone : ........................................................................................... (Facultatif mais utile en cas de problème d’adresse) E-mail : ............................................................................................... .......................................................................................................... (vos coordonnées ne sont utilisées que par l’Hôtellerie Restauration) Je souhaite recevoir Gratuitement les Kits cadeaux pour mes élèves : 20 exemplaires 100 exemplaires 50 exemplaires Autre quantité (à préciser) ............. KITH20 À la découverte du métier de barman à la chambre des métiers de Lille LILLE Benoît Coupin, formateur à laCMA, a offert à un petit groupe de jeunes qui cherchent encore leur voie un aperçu dumétier de barman. Pour ceux qui le désirent, un accompagnement individuel estmis en place afin de valider un projet professionnel, car l’objectif est bien de mettre en contact, à court terme, les jeunes et les entrepreneurs. D ans le cadre de ses ateliers découvertes, la chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) de Lille (Nord) a organisé une après-midi d’initiation au métier de barman. Réalisation d’un cocktail, manipulation d’un shaker, port du plateau, Benoît Coupin , for- mateur à la CMA, a offert à un petit groupe de jeunes qui cherchent encore leur voie un aperçu du métier de barman. “Cette initiation va leur permettre de mesurer leur intérêt pour ce métier , explique-t-il. D’entrée, je leur dis aussi que c’est un métier exigeant. Ça ne sert à rien de cacher la vérité. Les horaires sont sou- vent décalés. Ils doivent bien être conscients de ça. Mais je leur dis aussi que c’est un formi- dable métier. On est dans l’échange permanent, sans routine. Chaque journée est différente.” Un accompagnement individuel Dès lors, pour ceux qui le désirent, un accompagnement individuel est mis en place afin de valider un projet professionnel. Entre Matéo (18 ans), fraîchement sorti de l’école, et Augustin (27 ans), à la recherche d’une reconversion après une licence de lettres, les attentes ne sont pas les mêmes. “Ensuite, on leur trouve une entreprise d’ac- cueil”, poursuit Benoît Coupin. Pour cela, la CMA utilise son réseau d’artisans. Car l’objec- tif est bien de mettre en contact les jeunes et les entrepreneurs. Ces derniers bénéficieront d’une aide de l’État et d’une exonération totale de charges sur le salaire. Sur l’en- semble de la Métropole européenne de Lille, ce sont chaque année 1 600 apprenants dans 50 métiers qui suivent une formation. Selon ses responsables, la CMA permet 90 % d’in- sertion à l’emploi à la sortie de la formation. Benoit Coupin , formateur à la CMA de Lille, a montré à Matéo , Alexandre, Augustin et Aynem plusieurs techniques. Poser une question, ajouter un commentaire Benoît Dequevauviller > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR464496 Bruno de Monte : “Les jeunes ne sont pas démotivés” PARIS À Ferrandi, tous les étudiants n’ont pas encore trouvé d’établissement pour faire leur stage ou leur alternance, mais le directeur général de l’école reste confiant pour le long terme. L’Hôtellerie Restauration : Dans quel état d’esprit abordez- vous cette rentrée ? Bruno de Monte : Des jeunes sans stage ou sans alternance au moment d’une rentrée, c’est la première fois que j’y suis confronté dans ma carrière ! Mais je ne suis pas inquiet : nous allons trouver des établissements pour accueillir ces jeunes, en dehors de l’hôtellerie haut de gamme parisienne qui traverse une période compliquée. Dans aux nouveaux entrants à Ferrandi, j’ai souligné qu’il était bien de s’ouvrir à d’autres types d’hôtellerie. C’est même une obligation. On apprend aussi beaucoup chez les indépendants. Toutefois, si nous avons quelques difficultés de placement des étudiants en hébergement, ce n’est pas le cas en cuisine ni en pâtisserie. Qu’en est-il des stages à l’étranger ? Ils sont compromis pour le moment, même s’il y a une certaine souplesse pour voyager en Europe, quand le pays fait partie de la liste autorisée par le Quai d’Orsay. Avez-vous eu l’impression que les jeunes étaient démobilisés, en ce début d’année ? Pas du tout. Ils sont tous motivés. Pendant le confinement, une certaine dynamique s’est créée : tous les cours généraux ont été dispensés en distanciel et, pour l’enseignement technique, les professeurs ont trouvé des astuces pour mettre en place des challenges sous forme de battles, en cuisine comme en service, tout en abordant les points du référentiel. En cuisine, par exemple, on a vu des recettes de confinement où il fallait préparer un plat gastronomique à partir de boîtes de conserve… Avez-vous eu des décrocheurs à Ferrandi ? Non. Quelques jeunes ont été moins assidus que d’autres, mais nous les avons retrouvés à la rentrée : ils étaient tous ravis de revenir. Comment voyez-vous cette année scolaire 2020-2021 ? Il faut que la confiance revienne. Je ne m’inquiète pas pour le long terme. D’ici là, il faut apprendre à vivre avec le virus : à Ferrandi, au moindre cas contact ou cas avéré, parmi les membres du personnel ou les étudiants, nous prévenons immédiatement l’ARS pour qu’une prise en charge soit organisée. Restez-vous optimiste ? Oui. Surtout quand je vois qu’en dépit de la crise qui frappe de plein fouet la restaura- tion, les demandes de préparation d’un CAP de cuisine, dans le cadre d’une reconversion professionnelle, ne faiblissent pas. “Il faut apprendre à vivre avec le virus”, confie Bruno de Monte , directeur général de Ferrandi. Poser une question, ajouter un commentaire Anne Eveillard > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR164601
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