L'Hôtellerie Restauration No 3730
L’échéance approche : d’ici à la fin 2020, les professionnels qui ne sont plus éligibles aux tarifs réglementés peuvent souscrire à une nouvelle o re pour leur électricité. Comment s’y prendre ? Quel profil de fournisseur choisir ? Peut-on faire des économies ? Suivez le guide. PRODUITS ET ÉQUIPEMENTS 2 L’Hôtellerie Restauration N° 3730 - 22 octobre 2020 IMAGES DE UNE : © GETTYIMAGES - © BOCUSE D’OR - © DR Abonnements 01 45 48 45 00 abo@lhotellerie-restauration.fr Petites annonces 01 45 48 64 64 pa@lhotellerie-restauration.fr Rédaction 01 45 48 48 94 redaction@lhotellerie-restauration.fr Publicité 01 45 48 55 85 pub@lhotellerie-restauration.fr 5 rue Antoine Bourdelle - 75737 Paris Cedex 15 - Fax : 01 45 48 04 23 web + mobile lhotellerie-restauration.fr Informations et annonces pour votre métier SUIVEZ-NOUS Application mobile Ce numéro est composé de 24 pages Imprimeur : Roularta Printing - Meiboomlaan 33, B-8800 Roeselare Origine du papier : Belgique Taux de fibres recyclées : 100% Certification : PEFC - Eutrophisation : Ptot 0,0071 kg/tonne Editeur : SA SEPT - Dépôt légal à parution ISSN : 2117-8917 Commission paritaire n° 0925T9916 Directeur de la publication : O. Milinaire Prix au n° : 0,77 € (hebdomadaire) Pour poser une question aux journalistes ou ajouter un commentaire Flashez les QR codes à la suite des articles C’ était dans les tuyaux depuis 2019. La loi Énergie et climat (voir ci-contre) l’avait annon- cé : les professionnels, hors micro-en- trepreneurs, ont jusqu’à la fin 2020 pour choisir l’offre d’électricité la plus en accord avec leurs besoins, quitte à changer de fournisseur. Des fournisseurs qui multiplient les propositions et autres tarifs attractifs. Mais à l’heure où sécu- rité sanitaire et protection de l’environ- nement deviennent des enjeux majeurs, c’est peut-être l’occasion de passer au vert, avec ceux qui parviennent à faire rimer économie et écologie. À l’instar de Vattenfall : l’entreprise de produc- tion et de distribution d’électricité suédoise, installée en France depuis 2000, permet d’accéder à une offre 100 % verte (éolienne, hydraulique, solaire, biomasse), moins chère que d’autres. Chaque kWh d’électricité consommé est compensé par l’injection dans le réseau d’un kWh d’énergie renouvelable, tracé par des garanties d’origine. Celles-ci pro- viennent notamment de barrages hydroé- lectriques ou de champs d’éoliennes. La recherche du juste prix De son côté, Enercoop, qui regroupe 11 coopératives, propose une énergie 100 % “verte, locale et citoyenne”. Car celle-ci est produite par 300 producteurs d’énergie renouvelable, répartis sur tout le territoire français. Une certaine idée du circuit court et de la traçabilité, “puisque le contact est direct avec ces produc- teurs”, souligne Guillaume Jourdain , Transition écologique : les clés pour bien choisir son fournisseur d’électricité À l’heure où sécurité sanitaire et protection de l’environnement deviennent des enjeux majeurs, c’est peut-être l’occasion de passer au vert.” ÉDITO La profession stigmatisée et cible d’un beau cafouillage Le restaurateur Stéphane Reynaud , qui participait au tour de table organisé vendredi 16 octobre à Paris avec le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire (lire p. 5) , a déploré devant lui une période “schizophrène” et un coup “violent” porté au secteur. Il évoquait, en disant cela, l’annonce du couvre-feu (lire p. 4-6 et 17), mais aussi les différentes mesures de restriction qui sont tombées ces dernières semaines un peu partout sur le territoire et dont les modalités d’application sont malheureusement sujettes à controverse. Peut-on boire une bière en terrasse à Paris ? Les salons de thé ont-ils le droit d’ouvrir à Lille ? Même d’éminents juristes n’ont pas la même approche des arrêtés préfectoraux. Ce qui est certain, c’est la grande dif culté à y voir clair avec des textes dont les dispositions changent d’une semaine à l’autre. À Toulouse, c’est aussi l’impression d’avoir pris une douche écossaise qui domine. Saisi par un collectif de professionnels, le tribunal administratif a suspendu le 16 octobre l’arrêté préfectoral qui imposait la fermeture des débits de boissons situés en zone d’alerte maximale en journée. Mais le décret publié le 17 octobre à midi a ruiné tout espoir de réouverture pour les bars dans l’immédiat… Poser une question, ajouter un commentaire Sylvie Soubes > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR465059 À Nantes, l’hôtel Radisson Blu est passé à 100 % d’énergie renouvelable, en collaboration avec EDF. © DR
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