L'Hôtellerie Restauration No 3731

RUBRIQUE ÉCOLES-FORMATION Yannis Rodrigues remporte la première édition de la Nutella Academy PARIS L’étudiant à l’IFPP d’Aurillac s’est hissé à la première place grâce à son Cantalou au Nutella, qui a fait son effet. Grégory Cohen, chef et ambassadeur de la marque en France, était le parrain de cette édition. Claude Dibiase lhotellerie-LHR Poser une question, ajouter un commentaire Célia Rigon > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR965074 Le lauréat, Yannis Rodrigues . Le Cantalou au Nutella. N utella Academy est un concours destiné aux apprentis en pâtisserie ou en desserts de restaurant, exer- çant en CFA. “Avec ce concours, notre volonté est de contribuer, à notre échelle, à la formation et la valorisation des jeunes et talentueux pâtissiers partout en France. Nutella Academy, c’est un engagement sur le long terme. Nous sommes très fiers de cette première édition qui a été un succès grâce à l’engagement formidable des apprentis, des CFA et de l’ensemble de nos partenaires” , a commenté Jean-Baptiste Santoul , président-directeur général de Ferrero en France. Six épreuves, six étudiants Six étudiants ont remporté les concours régionaux qui se sont déroulés dans toute la France. • Keria Abati, étudiante en première année BP art de la cuisine à l’IFA Marcel Sauvage de Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime). • Yannis Rodrigues, étudiant en mention complémentaire pâtisserie-glacerie-choco- laterie-confiserie spécialisée, en appren- tissage à la maison Rouchet à Aurillac (Cantal). • Loïca Soulard, en 2 e année de CAP pâtis- sier au centre de formation de Lagord. Elle est apprentie au sein de la boulangerie- pâtisserie La Mie Aytrésienne à Aytré (Charente-Maritime). • Wendy Tailame, étudiante en 2 e année CAP pâtisserie, apprentie au restaurant Le Grand Monarque à Chartres (Eure-et-Loir). • Nolwenn Venet, étudiante en CAP pâtis- serie, apprentie à la boulangerie L’Avenue gourmande à Juniville (Ardennes). • Émilie Noyer-Doncque, étudiante en pre- mière année MC pâtisserie-glacerie-choco- laterie-confiserie, exerçant son apprentis- sage au sein du restaurant le Saint-Estève à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Tous les six se sont affrontés en finale, le 20 octobre à Paris. Après quatre heures d’épreuves, c’est Yannis Rodrigues qui a remporté la finale de la Nutella Academy avec, en première épreuve, les mignardises Quenelles gourmandes, Nid d’automne et Maca’pomme. En deuxième épreuve, une assiette baptisée l’aupomme, et en dernière épreuve, le Cantalou au Nutella. Il a remporté 3 000 € pour l’accompagner dans le lancement de son projet profession- nel et sera juré de la deuxième édition du concours qui aura lieu l’année prochaine. www.nutella.com Chloé Tissot, 2 e année de CAP service “Je travaille dans le secteur de la restauration en apprentissage depuis bientôt deux ans. J’ai beaucoup d’inquiétudes suite au confinement et aux restrictions. Mais j’imagine aussi également l’inquiétude et l’envie des gens d’aller se poser en terrasse, de se faire un bon resto… On nous parle également de supprimer des tables pour préserver les barrières sanitaires, porter des masques constamment…Mais quand on débarrasse la vaisselle usagée, nous sommes constamment en contact avec la salive et les bactéries des clients. Même si nous nous désinfectons les mains très souvent, tout cela reste inquiétant. Certaines personnes ne pensent pas assez à cela, mais nous ne pouvons pas obliger les gens à respecter les règles d’hygiène de base. Les clients sont aussi responsables d’eux-mêmes. Mais pensez à nous qui, pendant le confinement, sommes passés par tout type d’émotions ! La peur, le stress, l’angoisse, l’inconscience des gravités. À l’heure actuelle, c’est toujours le cas, alors pensons aux autres et notamment aux personnes qui sont à risque.” Maeva Étienne, 2 e année de CAP cuisine “Lors du confinement, j’ai été assez angoissée, je ne savais pas combien de temps cela allait durer, ni comment allait évoluer le virus. J’ai repris le travail le 2 juin, une reprise assez difficile, car on a peur du virus, des contacts avec les autres. La peur est surtout présente lorsque nous faisons des tâches comme la plonge : par exemple, le contact avec la salive des clients nous inquiète. Au restaurant, nous avons des difficultés pour faire correctement respecter les règles sanitaires au client, surtout le port du masque. Beaucoup de personnes ne veulent pas le porter ou alors s’en prennent à nous en disant que cela est absurde. Le point positif de ce confinement ? Cela m’a permis de prendre du temps pour moi et ma famille malgré la peur de l’inconnu.” Une rentrée marquée par le covid-19 : retour d’expérience de deux apprenties du CFA de Haute-Saône

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