L'Hôtellerie Restauration No 3732

© GETTYIMAGES © DR © DR 3 6 novembre 2020 - N° 3732 L’Hôtellerie Restauration “Au-dela du monde de la restauration, qui est essentiel ou non essentiel ? Carrefour ? Auchan ? Quid de l’épicerie fine ? Du cor- donnier ? Lors de la première vague, les grandes enseignes ont profité de la fermeture des commerces dits non essentiels. De quoi racheter les baux commerciaux pour prépa- rer un monde homogène, gouverné par les multinationales. L’allocution [du président de la République, NDLR] fait mention d’une nation unie et solidaire, une nation à qui nous, commerces indépendants continuons de payer des charges malgre la fermeture. D’une aide ‘ allant jusqu’à 10 000 €’ par mois pour les pertes d’exploitation. À tous les Teletubbies qui nous pointent du doigt en s’exclamant : ‘Les restaurateurs s’en mettent plein les poches’ : L’Ami Jean perd 180 000 € par mois. Parce que nous avons fait le choix de rester indépendant. De nous fournir chez des artisans indépendants. Et de payer correctement nos salariés. Alors, oui, nous nous battrons.” Stéphane Jégo L’Ami Jean à Paris (VII e ) “Un professionnel sur deux compte fermer son établissement en novembre par manque de clients”, selon l’Umih www.twitter.com/lhotellerieLHR Malgré un contexte complexe, l’hôtel Gramont tire son épingle du jeu www.instagram.com/lhotellerie.restauration Nettoyage des hôtels : des solutions face au Covid-19 www.facebook.com/LHotellerieRestauration Jean Castex présente les modalités du reconfinement Amélioration du fonds de solidarité pour les mois d’octobre et de novembre (p. 5) Pas de modification du chômage partiel au 1 er novembre (p. 5) EquipHotel Week s’ouvrira en ligne du 16 au 20 novembre (p. 7) Entreprises fermées administrativement : quelles sont les démarches et les conditions de la prise en charge ? www.lhotellerie-restauration.fr/blogs-des-experts Pourquoi se mettre à la vente à emporter www.lhotellerie-restauration.fr/blogs-des-experts Pour retrouver les articles en intégralité www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR465168 Rendez-vous sur SOS Experts ‘Covid -19 : principales aides aux CHR et mesures à respecter’ sur www.lhotellerie-restauration.fr Chômage partiel, protocole sanitaire, PGE, fonds de solidarité… Vous avez besoin d’aide ? L’ACTUALITÉ ÇA M’INTÉRESSE Geoffroy Roux de Bézieux président du Medef “Trouvons des solutions pour rouvrir les commerces dans les quinze jours (...). Dans l’hôtellerie et la restauration, les gens n’ont plus d’es- poir, plus d’avenir. Ils vont simplement laisser tomber. Ce qui a manqué dans le discours du président, c’est de nous expliquer ce qui va se passer après le 1 er décembre. Je veux bien croire que confinement va stopper l’épidémie et que l’on déconfinera avant les fêtes de Noël, mais on va reconfiner en mars pour affronter la troisième vague. On ne peut pas confiner et déconfiner en permanence, sinon des centaines de mil- liers d’entreprises vont disparaître .” ( Le Parisien ) Poser une question, ajouter un commentaire Nadine Lemoine > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR865182 Stéphanie Le Quellec La Scène à Paris (VIII e ) “On s’était dit : ils ne peuvent pas refermer les restaurants. Surtout pas en 24 heures. Eh bien si ! Même si on l’a vu venir, ça a été un petit coup quand même et on est repassé à la vente à emporter dès le [surlende- main]. J’ai un deuxième projet qui est censé ouvrir au 1 er décembre. Évidemment, je suis inquiète, mais je ne veux pas me laisser abattre. On a jusqu’ici réussi à trouver des solutions et il n’est pas question pour moi de me dire qu’on n’a pas tout fait pour s’en sortir. (...) Il faut qu’on nous aide à supporter les charges fixes, dont les loyers. Le chômage partiel ne suffit plus. Le PGE ? C’est un piège ! Quand il va falloir les rembourser, c’est là qu’on va mettre le deuxième genou à terre. Quant au fonds de solidarité, il est soumis à des conditions que nous sommes une immense majorité à ne pas remplir. Depuis le mois de mars, je n’y ai pas droit. Il y a toujours une condition qui bloque. À partir du moment où on nous oblige à fermer, il faut un fonds de solidarité ouvert à tous sans condition.” Un montage photo qui circule beaucoup sur les réseaux sociaux. Stéphane Jégo a illustré la notion de commerces non-essentiels.