L'Hôtellerie Restauration No 3737

Perte de chiffre d’affaires, chômage partiel, licenciements, repositionnement, crédits qui s’accumulent… la coupe est pleine pour les patrons de groupes hôteliers. Entre pétitions et manifestations, ils ne demandent qu’une chose : rouvrir et travailler. HÔTELLERIE 2 L’Hôtellerie Restauration N° 3737 - 8 janvier 2021 IMAGES DE UNE : © FRANÇOIS PONT© GETTYIMAGES Abonnements 01 45 48 45 00 abo@lhotellerie-restauration.fr Petites annonces 01 45 48 64 64 pa@lhotellerie-restauration.fr Rédaction 01 45 48 48 94 redaction@lhotellerie-restauration.fr Publicité 01 45 48 55 85 pub@lhotellerie-restauration.fr 5 rue Antoine Bourdelle - 75737 Paris Cedex 15 - Fax : 01 45 48 04 23 web + mobile lhotellerie-restauration.fr Informations et annonces pour votre métier SUIVEZ-NOUS Application mobile Ce numéro est composé de 20 pages Imprimeur : Roularta Printing - Meiboomlaan 33, B-8800 Roeselare Origine du papier : Belgique Taux de fibres recyclées : 100 % Certification : PEFC - Eutrophisation : Ptot 0,0071 kg/tonne Éditeur : SA SEPT - Dépôt légal à parution ISSN : 2117-8917 Commission paritaire n° 0925T79916 Directeur de la publication : O. Milinaire Prix au n° : 0,77 €/temporairement 1,54 € (hebdomadaire/temporairement quinzomadaire) Pour poser une question aux journalistes ou ajouter un commentaire Flashez les QR codes à la suite des articles L e 15 décembre dernier, il aurait dû régler sa cotisation foncière d’entre- prise, soit un million d’euros. Jean- Bernard Falco ne l’a pas fait. “ Le cash, c’est pour payer les 1 200 collaborateurs” , précise le président-fondateur de Paris Inn Group, qui a souscrit un PGE de 35 M€. Quand on lui parle des aides du Gouvernement, il tique sur le vocabulaire. “ Le P de PGE signifie prêt et pas aide” , souligne-t-il. Quant au chômage partiel, “ c’est un sou- tien pour les collaborateurs, ce qui évite à l’État de les retrouver à Pôle emploi. C’est gagnant-gagnant .” Ce qu’il demande au Gouvernement : “Avoir un peu de visibilité ”, car il n’en peut plus de “ naviguer à vue” : “ C’est l’aventure tous les jours. On ne peut faire aucun business les groupes hôteliers font le bilan de l’année Crise sanitaire : ÉDITO Un manque de visibilité qui inquiète Confinement total en Grande-Bretagne et au moins jusqu’à la mi-février en Angleterre, prolongation des restrictions en Allemagne… En France, la pandé- mie ne faiblit pas, le couvre-feu a été avancé à 18 heures dans 15 départements et le variant du virus qui se propage outre-Manche inquiète l’exécutif. Les conditions sanitaires ne sont pas favorables à la réouverture des cafés et des res- taurants selon les critères fixés par le Gouvernement. La date du 20 janvier donnée en novembre par le président de la République a d’ores et déjà été balayée dans les esprits et la projection n’est pas rassurante, même si la situation sanitaire se stabilisait. Dans la visée, les vacances de février, période à haut risque si on suit la logique du Gouvernement. Le moment sera-t-il compatible avec la réouverture des bars et des restaurants ? Rien n’est moins sûr. La plupart des entreprises du secteur ont beau être sous perfusion, de multiples dégâts sociaux vont apparaître, notamment dans la transmission des savoir-faire. Que pré- voit-on, par exemple, pour les apprentis en salle et cuisine qui n’ont pas trouvé d’entreprise avant le 1 er novembre ? Comment un hôtel peut-il, actuellement, accueillir conve- nablement un stagiaire ? Des sujets désormais sur la table, au-delà des aides. Poser une question, ajouter un commentaire Sylvie Soubes > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR165927 © GETTYIMAGES © DR Olivier Cohn, patron de Best Western France, s’apprête à démarrer un tour de France pour aller à la rencontre des équipes sur le terrain.

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