L'Hôtellerie Restauration No 3742
4 L’Hôtellerie Restauration N° 3742 - 19 mars 2021 Transgourmet Natura, première marque distributeur bio du marché hors domicile A près Transgourmet Origine, marque sous laquelle Transgourmet France, développe des pro- duits durables, responsables et d’exception, le groupe vient de lancer Transgourmet Natura, la première marque distributeur bio sur le marché RHF. “Cette offre est consti- tuée des incontournables en produits frais et laitiers, de fruits et légumes de saison, de volaille et de viande mais aussi de produits d’épicerie comme les céréales, les légumi- neuses… Transgourmet Natura privilégie aussi systématiquement l’origine française quand la saison le permet. À ce jour, 50 % de l’offre est composée de produits français” , indique Yves Cebron , directeur de l’offre commerciale, marketing et communication de Transgourmet France. Une soixantaine de produits sont désormais disponibles et à découvrir au travers d’un catalogue en ligne dédié. La gamme devrait atteindre 180 références d’ici l’été. “Elle s’adresse à la restauration collective mais aussi à la restau- ration commerciale. Elle répond notamment aux exigences de la loi Egalim pour favoriser une alimentation saine et durable en proposant une sélec- tion complète de produits de qua- lité, dont la traçabilité est totale”, ajoute Yves Cebron. “Cahier des charges strict” Chez Transgoumet, la démarche en faveur du bio n’est toutefois pas nouvelle, l’enseigne proposant déjà plus de 650 références bio. Mais Transgourmet Natura présente un caractère encore plus fort. “Nous mettons sous cette marque, dans laquelle l’entreprise s’engage, des produits certifiés et labellisés avec des cahiers des charges stricts” , précise Yves Cebron. Autre spécificité : Transgourmet Natura bénéficie d’un lancement européen. Cette marque est en effet proposée simultanément dans tous les pays où le groupe est implanté. LES TEMPS FORTS DE LA QUINZAINE La nouvelle gamme de Transgourmet, qui s’adresse tant à la restauration commerciale qu’à la restauration collective, devrait atteindre 180 références d’ici l’été. Poser une question, ajouter un commentaire Sylvie Soubes > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR666783 Poser une question, ajouter un commentaire Sylvie Soubes > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR166887 Les aides à l’embauche des jeunes prolongées, notamment pour les apprentis Le Premier ministre, Jean Castex , a présidé mardi 15 mars la 3 e Conférence sociale, au terme de laquelle il a annoncé la poursuite des dispositifs en faveur des jeunes. “Pour continuer à encourager l’embauche des jeunes, et fort du succès du plan ‘Un jeune, une solution’ et des 500 000 contrats d’apprentissage signés pour la seule année 2020, j’ai décidé de prolonger le soutien exceptionnel de l’État à l’apprentissage jusqu’à la fin de l’année pour donner à tous de la visibilité. Le maintien de cette prime exceptionnelle pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille et quel que soit le niveau d’étude des jeunes embauchés, représente un effort budgétaire de 2,4 milliards d’euros pour l’État mais le Gouvernement estime qu’il est une nécessité. Concernant la prime à l’embauche des jeunes, j’ai décidé de la prolonger jusqu’au 31 mai et de la recentrer, à partir du mois d’avril, sur les salaires inférieurs à 1,6 smic, dans une logique de sortie progressive des aides.” 346 000 demandes d’aides à l’embauche des jeunes ont été enregistrées : • 30 % concernent des entreprises de moins de 11 salariés • 42 % entre 11 et 249 salariés • 21 % de plus de 250 salariés Le commerce et les HCR ont été de grands utilisateurs de l’aide, malgré les fermetures : 50 000 pour les HCR, 80 000 pour les autres commerces. Niveau de qualification des personnes ayant bénéficié des aides : Près de 100 000 au niveau CAP 61 000 au niveau bac 76 000 au niveau bac + 2 61 000 au niveau licence et master 55 000 au niveau 3 e cycle Restaurants, cafés : vers une réouverture en trois étapes Mardi 16 mars s’est tenue une nouvelle réunion entre le Gouvernement et les organisations professionnelles pour préparer la réouverture des restaurants et débits de boissons. L e Gouvernement a réuni les organisations professionnelles le 16 mars dernier pour aborder le sujet de la réouverture des cafés et restaurants. Ont notamment participé à ce tour de table en visioconférence : Alain Griset , ministre en charge des TPE et PME, Jean-Baptiste Lemoyne , secrétaire d’État en charge du Tourisme, Cédric O , secrétaire d’État en charge du Numérique, Roland Héguy, président confédéral de l’Umih, Didier Chenet , président du GNI, Jean-Virgile Crance , président du GNC, et Hervé Dijols , président du SNRTC. Au sortir de cette réunion, aucune date n’a été annoncée, mais un plan en trois étapes se dessine. La première porterait sur la reprise des petits déjeuners en salle dans les hôtels “Nous demandons que les clients des hôtels puissent également dîner dans le restaurant de l’éta- blissement si celui-ci en possède un. Les clients sont dans leur chambre à partir de 18 heures. Leur donner la possibilité de prendre leur repas du soir au restaurant de l’hôtel, au même titre que le petit déjeuner, nous semble logique” , confie Roland Héguy. Cette phase comporterait une jauge à 50 % de la capacité d’accueil avec respect du protocole sanitaire établi en 2020. “Accompagnements au cas par cas” La deuxième phase concernerait la réouverture des restaurants et des débits de boissons (salle et terrasse) avec, là encore, une jauge à 50 % et le respect du protocole sanitaire. La dernière phase consisterait dans un retour au protocole sanitaire sans jauge à 50 %. Pour l’heure, le respect d’un délai de 3 à 4 semaines entre chaque étape serait instauré. “Tout va dépendre de l’évolution de la pandémie et de l’avancée de la vaccination , ajoute Roland Héguy. Mettre en place la réouverture dans les meilleures conditions est un challenge que nous allons relever mais qui demande aussi des garanties. Il est impératif que la rentabilité de l’entreprise au même niveau qu’en 2019 soit garantie à la réouverture. Les dispositifs doivent être ajustés au prorata des chiffre d’affaires avec des accompagnements au cas par cas” , affirme le dirigeant syndical. Un sentiment partagé par l’ensemble de la profession. Quant aux discothèques, elles sont de nouveau au coeur des discus- sions avec Alain Griset, et un nouveau plan devrait voir le jour d’ici à la fin mars. Les traiteurs et les bowlings (associés aux entreprises de loisirs indoor) attendent eux aussi de connaître leur sort La deuxième phase vise la réouverture des restaurants et des débits de boissons (salle et terrasse) avec une jauge à 50 %. © GETTYIMAGES © GETTYIMAGES
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