L'Hôtellerie Restauration No 3744

L’Opidom, à Fondettes (Indre- et-Loire), n’a même pas regardé la cérémonie virtuelle du guide Michelin . “C’est un ami qui m’a prévenu !” Le cuisinier était en train de faire des travaux dans son établissement, en marge du click and collect qu’il a mis en place. Il se dit d’autant plus sur- pris qu’il n’a repris ce restaurant qu’en novembre 2019. Il l’a en- suite refermé en mars 2020, en raison du confinement. Puis rou- vert de juin jusqu’à la mi-octobre. Soit un total de 9 mois de fonc- tionnement, avec une équipe qui est passée de 3 à 9 personnes : “Avant de refermer en octobre, nous faisions jusqu’à 50 couverts le samedi soir.” Une cuisine“naturelle, gourmande et légère” Jérôme Roy cumule un parcours sans faute et une identité culi- naire à la fois juste et pertinente. Il a travaillé aux côtés de chefs tels que Didier Frebout , Thierry Marx , Michel Troisgros ou en- core Pierre Gagnaire , avec lequel il a multiplié les voyages en Asie. En 2012, s’empare des fourneaux du Couvent des Minimes, à Mane (Alpes-de-Haute-Provence), et y obtient une étoile Michelin en 2016. Puis, trois ans plus tard, il “J e ne m’attendais pas du tout à cette étoile. Surtout vu le contexte de crise sanitaire”, confie Jé- rôme Roy . Si bien que le chef de “Avant de refermer en octobre, nous faisions jusqu’à 50 couverts le samedi soir”, confie Jérôme Roy . L’influence asiatique qui colore la cuisine de Jérôme Roy vient notamment de ses voyages avec Pierre Gagnaire . www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR266363 Rillons de Tours laqués à l’orientale www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR166362 Anne Eveillard Poser une question, ajouter un commentaire Jérôme Roy Q Opidom Formation : lycée des métiers Albert Bayet, Tours Fondettes MICHELIN 2021 ©AURORE MARKOWSKI -ATELIER LUVIN ©AURORE MARKOWSKI -ATELIER LUVIN ©AURORE MARKOWSKI -ATELIER LUVIN s’installe à son compte, à Fon- dettes. Quant à sa cuisine, “elle est sans chichis”, dit-il. “Dans l’assiette, je vais à l’essentiel. Chaque recette, je la pense natu- relle,gourmande,légère et auplus près du produit”, poursuit Jérôme Roy. S’il reconnaît une influence asiatique, “celle-ci n’est pas auto- matique” .Il joue avec lespiments, condiments ou les agrumes.Mais il boude le lait et la crème, pour leur préférer le lait d’amande. Bien sûr, il puise dans son terroir, “mais je ne m’emprisonne pas” , nuance-t-il. . Q

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