L'Hôtellerie Restauration No 3747

HÔTELLERIE Louvre Hotels Group teste une chambre sportive dans trois hôtels Campanile Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, les Français ont adopté le sport à la maison, faute d’équipements sportifs ouverts. Cette tendance a fait naître de nouvelles attentes pour les clients des hôtels, qui souhaitent continuer à s’entrainer quand ils sont en voyage. C’est pourquoi, après avoir lancé un concept de chambre sportive en Chine, le centre d’innovation de Louvre Hotels Group a décidé de tester son label FitUp en France. Le groupe hôtelier s’est entouré de Decathlon Pro et de l’application de coaching TrainMe, pour créer une chambre adaptable à toutes les marques du groupe, quel que soit le segment. La chambre est composée d’un ‘FitUpWall’ équipé par Decathlon Pro, avec haltères, sangles, tapis, balles lestée, etc. Huit vidéos de coaching conçues par TrainMe sont disponibles sur la télé de la chambre, dispensant des cours de stretching, pilates ou cardio. La chambre est pour le moment testée dans trois Campanile d’Île-de-France, afin de recueillir l’avis des clients et de faire évoluer l’offre en fonction de leurs retours. Beaumier, le nouveau nom des Hôtels d’en Haut Le groupe Les Hôtels d’en haut se renomme Beaumier, du nom du géographe et explorateur français Auguste Beaumier . Le groupe dirigé par Eric Dardé compte désormais huit hôtels haut de gamme : L’Alpaga, Le Fitz Roy, Le Val Thorens et Les 3 Vallées dans les Alpes, Le Moulin, Le Galinier et Capelongue dans le Luberon, et Les Roches Rouges à Saint-Raphaël. Avec ce nouveau nom, auquel est adjoint un logo rappelant une étiquette de bagage, Beaumier souhaite “combiner authenticité et expériences, créer des expériences exceptionnelles, basées sur l’héritage des endroits dans lesquels sont implantés les hôtels”. Poser une question, ajouter un commentaire Roselyne Douillet > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR867457 PARIS Le groupe américain a ouvert, le 11 mai, le Canopy by Hilton Paris Trocadéro, à mi-chemin entre la tour Eiffel et les Champs-Élysées. L’enseigne lifestyle haut de gamme souhaite s’intégrer dans son quartier et nouer des partenariats avec les acteurs locaux, explique Dominique Lorent, directrice générale de l’établissement. Hilton ouvre son premier hôtel Canopy en France L’Hôtellerie Restauration : Comment a débuté le projet du Canopy by Hilton Paris Trocadéro ? Dominique Lorent : Le projet de l’hôtel a commencé en 2017. Le lieu abritait, dans les années 1930, une centrale élec- trique et est ensuite devenu un bâtiment technique appar- tenant à GRDF. Les travaux, assez lourds, ont duré trois ans. Ils ont été menés par l’architecte Jean-Philippe Nuel , un partenaire de longue date de Hilton dans ses adresses parisiennes. L’hôtel compte 123 chambres sur 7 étages, avec un design et une architecture inspirés du passé industriel et technique du bâtiment, avec quelques détails très chic, en lien avec le XVI e arrondissement où nous somme situés. L’ensemble forme un ensemble assez éclectique et convivial. Nous visons un classement 4 étoiles, mais avec un position- nement lifestyle, dans l’air du temps, ayant comme volonté de casser les codes de l’hôtellerie traditionnelle. Quelle est la particularité de l’enseigne Canopy, qui s’ins- talle pour la première fois en France ? Chaque Canopy a vraiment à cœur de s’intégrer dans son quartier. Nous allons faire des partenariats et des collabora- tions avec des acteurs locaux, grâce notamment à une petite boutique située à l’entrée de l’hôtel où l’on présentera les produits de créateurs du XVI e arrondissement et de Paris. Notre volonté est de toucher les habitants du quartier et leur faire découvrir les acteurs de leur propre voisinage. L’autre élément central de Canopy est la cuisine. Nous pro- posons un restaurant d’une centaine de places assises, un bar ainsi qu’un rooftop avec vue sur la tour Eiffel. Notre chef, Robin Kubarek , a sélectionné en grande majorité des fournisseurs parisiens ou de la région parisienne. Les pro- duits sont sourcés de façon saisonnière, donc la carte va évoluer régulièrement. Nous allons proposer un calendrier d’événements avec des fournisseurs de la région qui vien- dront faire goûter leurs produits. Quel type de clientèle visez-vous ? Nous visons autant une clientèle individuelle que d’affaires. Nous sommes dans un quartier à la fois résidentiel et de bureaux, avec beaucoup d’ambassades, mais nous souhai- tons également accueillir la clientèle parisienne. Bien sûr, comme nous faisons partie du groupe Hilton, qui dispose d’un programme de fidélité international, Hilton Honors, nous sommes également tournés vers la clientèle étrangère. Comment se présente l’ouverture ? Nous avons des retours très positifs de notre clientèle, et notamment du voisinage. Nous sommes persuadés que la réouverture des terrasses et des restaurants est très attendue. Le calendrier annoncé par le Gouvernement ainsi que la reprise des voyages à l’international devraient débloquer la situa- tion. C’est un soulagement de savoir que l’on peut enfin ouvrir et nous sommes très enthou- siastes d’accueillir nos premiers clients. Vue imprenable sur la tour Eiffel depuis le rooftop du Canopy by Hilton Paris Trocadéro. ©JOHNATHIMARITIS La chambre sportive de Louvre Hotels Group. Le parcours de Dominique Lorent Après un master en tourisme et commerce international, Dominique Lorent , qui vient de fêter ses quinze ans dans le groupe, est entrée comme gouvernante d’étage au Hilton de Cannes, puis gouvernante générale du Hilton de La Défense. Elle est nommée ensuite responsable de la restauration au Hilton d’Orly. Elle poursuit sa carrière à l’étranger, et occupe le poste de directrice des opérations dans plusieurs établissements du groupe : d’abord au Hilton Milan, puis au Hilton Maurice (resort 5 étoiles), et au Conrad Bora Bora. Dominique Lorent est revenue en France en mars 2020, pour préparer l’ouverture du Canopy by Hilton Paris Trocadéro. Dominique Lorent , directrice générale du Canopy by Hilton Paris Trocadéro : “Notre volonté est de toucher les habitants du quartier et leur faire découvrir les acteurs de leur propre voisinage.” © DR

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