L'Hôtellerie Restauration No 3747

6 L’Hôtellerie Restauration N° 3747 - 29 mai 2021 L’ACTUALITÉ L’application gouvernementale accompagnera la réouverture des restaurants et des cafés avec jauge en intérieur, prévue le 9 juin. l’alternative numérique au cahier de rappel TousAntiCovid Signal : © GETTYIMAGES Poser une question, ajouter un commentaire Sylvie Soubes > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR267570 L e cahier de rappel, qu’il soit papier ou numérique, est un dispositif obligatoire qui a été intégré dans le nouveau protocole sanitaire pour la réouverture des restaurants, bars et salles de sport. Le principe reste le même que lors de son instauration à l’automne dernier : établir une traçabilité permettant d’avertir les personnes en cas d’exposition au virus. Les clients vont soit renseigner leurs coordonnées sur un cahier de rappel papier, soit scanner un QR code de manière anonyme avec l’application TousAntiCovid et sa fonction TousAntiCovid Signal. Comment fonctionne TousAntiCovid Signal • En cliquant sur ‘scanner un QR Code’, l’appareil photo du smartphone s’affiche. • L’utilisateur doit alors scanner le QR Code affiché par l’établissement. • Une page demande la confirmation de l’enregistrement du lieu. La validité du scan durera deux heures. Le consommateur n’aura pas à scanner ce QR Code en quittant l’établissement. Il sera alerté si, durant cette même tranche horaire, un autre visiteur contagieux s’est par la suite déclaré positif au Covid-19 dans l’application. Les enregistrements seront automatiquement effacés au bout de 14 jours. Pour les professionnels, un site web et un numéro d’assistance • Un site web est mis à la disposition des professionnels pour générer facilement et gratuitement leur QR Code : https://qrcode.tousanticovid. gouv.fr • Un centre d’assistance téléphonique pour les professionnels est également mis en place : le 0805 032 030. Ce numéro vert est accessible 7 j/7, de 9 heures à 20 heures. Conclusion d’un accord d’activité partielle longue durée dans les CHR Les quatre organisations professionnelles représentatives du secteur des CHR (GNI, GNC, SNTRC et Umih) et trois syndicats de salariés (CFDT, CFE-CGC et FO) se félicitent, dans un communiqué de presse commun, de la conclusion d’un accord relatif à l’activité partielle de longue durée (APLD) à l’issue de la commission paritaire qui s’est tenue le 25 mai dernier. Celui- ci permettra de préserver l’emploi au sein du périmètre de chaque entreprise du secteur et de les accompagner vers la sortie de crise. Il assurera aux salariés une meilleure indemnisation et une prise en charge plus favorable des employeurs. Ce texte, qui est mis à la signature jusqu’au 1 er juin, doit ensuite faire l’objet d’une procédure d’extension par les services de l’État afin d’être applicable à toutes les entreprises du secteur. Discothèques : pas de date de réouverture, mais une soirée test envisagée La semaine dernière, deux référés-libertés ont été déposés respectivement par l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) et le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL) afin que les discothèques soient intégrées au plan de déconfinement prévu par le Gouvernement et puissent rouvrir à partir du 30 juin. Des demandes rejetées le 21 mai par le Conseil d’État. Sur les 1 600 établissements recensés en France en mars 2020, date de leur fermeture administrative, 152 ont déjà baissé définitivement le rideau selon les organisations professionnelles qui estiment qu’au moins un quart des entreprises du secteur ne s’en remettront pas après quatorze mois d’inactivité. Thierry Fontaine , président de l’Umih Nuit, dénonce une véritable injustice : “Nous voulons rouvrir le même jour que les concerts, les mariages et les lieux d’échangisme… ”, qui pourront reprendre avec une jauge de 50 % le 9 juin et sans restriction à la fin du mois. Mais pour les représentants de l’État, la distanciation sociale toujours nécessaire n’est pas compatible avec l’activité des discothèques, évoquant notamment la transmission par les particules qui circulent dans l’air. Les organisations professionnelles ne comprennent pas cette différence de traitement et réclament un plan à long terme pour permettre à ces établissements de se relever. Pour le GNI, l’instauration d’un passe sanitaire ou d’autotests permettrait de garantir la sécurité sanitaire. “ Reste à en définir les modalités. Le travail de négociation est en cours sous l’égide d’ Alain Griset , ministre en charge des TPE et des PME.” Bercy a indiqué qu’une soirée test était envisagée. © GETTYIMAGES

RkJQdWJsaXNoZXIy ODk2OA==