L'Hôtellerie Restauration No 3748

En déplacement dans le Lot le 3 juin, Emmanuel Macron a annoncé un nouveau plan tourisme. Le président de la République a rappelé que 30 milliards d’euros d’aides avaient déjà été débloqués en faveur du secteur depuis le début de la crise et que celui-ci allait “continuer à être aidé” à hauteur de 15 milliards, montant qui comprend la création d’un “plan de reconquête et de réinvention du modèle” . Ce plan sur cinq ans comprend notamment l’amélioration de la formation et des qualifications, et l’accompagnement tout au long de la vie professionnelle. “Nous allons investir pour permettre des passerelles entre les différents métiers du secteur du tourisme, hôtels, cafés, restaurants, dans tous les modes d’accueil ou d’hébergement du grand air”, a précisé Emmanuel Macron . Les autres axes : • Le tourisme vert et patrimonial : l’objectif va être de “mettre en valeur notre patrimoine naturel et architectural, avec des paysages dont il faut préserver la beauté. Et le mettre en synergie avec notre offre touristique”, a résumé le président de la République. • Investissement : “Accompagner les infrastructures à monter en qualité, développer l’offre hôtelière et de camping, accroître notre capacité d’accueil.” • Digitalisation : aider les entreprises à investir dans le numérique et bâtir une plateforme française avec Atout France. Tourisme : Emmanuel Macron annonce un plan de reconquête © ÉLYSÉE Retrouvez le détail de la prime > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR467631 Emmanuel Macron à Saint-Cirq-Lapopie (Lot), le 3 juin. L'ACTUALITÉ 16 L’Hôtellerie Restauration N° 3748 - 11 juin 2021 Tourisme : l’Espagne rouvre ses frontières L’Espagne a rouvert ses frontières aux touristes le 7 juin dernier. Pour entrer dans le pays, il faut être soit vacciné (deux injections), soit présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures. Pour les Européens, un test antigénique suffit désormais. Le pays, deuxième destination touristique mondiale, espère accueillir 45 millions de visiteurs cette année. Prime exceptionnelle de 900 € pour les saisonniers, extra, intérimaires Les travailleurs précaires (saisonniers, extras, intérimaires, etc.) qui alternaient des périodes d’emploi et de chômage en 2019 et qui n’ont pas retrouvé le même niveau d’activité en 2020 en raison de la crise sanitaire, peuvent bénéficier d’une garantie de ressources pouvant aller jusqu’à 900 € par mois. Initialement, un décret n° 2020-1785 du 30 décembre 2020 avait instauré les modalités de mise en œuvre de cette prime exceptionnelle pour certains demandeurs d’emploi. Grâce à elle, les demandeurs d’emploi qui ont travaillé au moins 138 jours au cours de l’année 2019, dont une partie dans le cadre de contrats de travail à durée déterminée (CDD) ou de contrats d’intérim, peuvent bénéficier d’une garantie de revenus minimum au titre des mois de novembre 2020 à février 2021 dans un premier temps, puis jusqu’au mois de mai 2021 suite à la publication du décret n° 2021-222 du 26 février 2021. Un décret n° 2021-673 du 28 mai 2021, publié au Journal officiel du 29 mai, prolonge cette aide pour trois mois supplémentaires, soit jusqu’en août 2021. La prime exceptionnelle est attribuée aux personnes résidant sur le territoire national et inscrites comme demandeurs d’emploi qui remplissent les conditions suivantes : • être inscrit à Pôle emploi entre novembre 2020 et février 2021 et avoir actualisé sa situation à la fin de chaque mois. Entre mars 2021 et août 2021 inclus, elle est versée aux personnes inscrites comme demandeurs d’emploi jusqu’au dernier jour du mois considéré ; • justifier d’une durée d’activité salariée d’au moins 138 jours travaillés en 2019 (entre le 1 er janvier et le 31 décembre). Les jours travaillés sont les jours sous contrat de travail, retenus dans la limite de 5 jours par semaine civile ; • sur la durée totale d’activité exercée en 2019, au minimum 70 % doit avoir été effectuée en contrat à durée déterminée (CDD, CDD saisonnier ou extra ou contrat de mission d’intérim) ; • avoir un niveau de revenus inférieur à 900 € au cours du mois écoulé, qu’il s’agisse d’allocations versées par Pôle emploi, la Caisse d’allocation familiale (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA) ; • si le demandeur est indemnisé par Pôle emploi, le montant de cette allocation chômage doit être inférieur à 33 €/jour (brut). © GETTYIMAGES L’aide est prolongée jusqu’au mois d’août prochain.

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