L'Hôtellerie Restauration No 3748

Le GNI et l’Umih ont adressé, le 3 juin, une lettre ouverte au président de la République, Emmanuel Macron, afin de demander une date de réouverture des discothèques, fermées depuis mars 2020. Cette lettre est signée par Roland Héguy , président confédéral de l’Umih, Didier Chenet , président du GNI, Thierry Fontaine , président d’Umih Nuit et Jérôme Guilbert , président de la branche discothèques du GNI. En outre, le GNI, l’Umih et le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL), ont travaillé à un protocole sanitaire pour la réouverture, qui intègre l’accès aux discothèques au moyen du passe sanitaire ou d’un autotest Covid négatif réalisé sur place. “Il prévoit aussi un calendrier avec des jauges en intérieur comme en extérieur et des plafonds maximum d’accueil, explique Didier Chenet. Notre objectif est d’ouvrir au plus vite ces lieux de fête dans le respect de mesures sanitaires. Nous avons bon espoir que d’ici à la mi- juin, le Gouvernement annonce enfin une date d’ouverture pour les discothèques.” Discothèques : les organisations professionnelles ont “bon espoir” d’obtenir une date de réouverture © GETTYIMAGES Retrouvez la lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR967656 Les discothèques sont fermées depuis mars 2020. À Paris, les terrasses éphémères vont devenir pérennes tous les étés Les extensions des terrasses “sont un succès” et la mairie de Paris a décidé de les pérenniser. De nouvelles terrasses estivales pourront être installées du 1 er avril au 30 octobre, sur les trottoirs, les terre-pleins, les placettes et les rues temporairement piétonnisées. Leur exploitation sera autorisée jusqu’à 22 heures. Elles devront être démontées au 1 er novembre. Les organisations professionnelles se réjouissent de cette perspective. “Les terrasses font partie de notre art de vivre et constituent un atout touristique important”, rappelle Franck Delvau , président exécutif de l’Umih Paris-Île- de-France, qui a participé aux négociations. Pour la mairie de Paris, il s’agit aussi de “rééquilibrer l’occupation de l’espace public, et notamment des places de stationnement, au profit des piétons et nouveaux usages”. Pour Romain Vidal , responsable syndical au sein du Groupement national des indépendants (GNI), “permettre aux établissements d’ouvrir désormais des terrasses estivales est une excellente chose, qui s’inscrit dans la vie culturelle et l’animation. C’était une demande des Parisiens, et pas seulement des professionnels de la restauration. Ce qui est certain, c’est qu’il fallait un encadrement et ce qui a été arrêté nous paraît raisonnable.” Une clause de revoyure est prévue au deuxième semestre 2022. La ville confirme qu’il n’y aura pas de droits de terrasse perçus jusqu’au 30 septembre, que ce soit pour les terrasses historiques ou celles jusque-là dites éphémères. © DR

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