L'Hôtellerie Restauration No 3755

RETOUR D’EXPÉRIENCE 2 L’Hôtellerie Restauration N° 3755 - 17 septembre 2021 IMAGES DE UNE : © GETTYIMAGES Abonnements 01 45 48 45 00 abo@lhotellerie-restauration.fr Service Emploi & Annonces 01 45 48 64 64 pa@lhotellerie-restauration.fr Rédaction 01 45 48 48 94 redaction@lhotellerie-restauration.fr Publicité 01 45 48 55 85 pub@lhotellerie-restauration.fr 5 rue Antoine Bourdelle - 75737 Paris Cedex 15 - Fax : 01 45 48 04 23 web + mobile lhotellerie-restauration.fr Informations et annonces pour votre métier SUIVEZ-NOUS Application mobile Ce numéro est composé de 64 pages dont une surcouverture recto/versoBARILLAHARRYS FRANCE. Imprimeur : Roularta Printing - Meiboomlaan 33, B-8800 Roeselare Origine du papier : Belgique Taux de fibres recyclées : 100 % Certification : PEFC - Eutrophisation : Ptot 0,0071 kg/tonne Éditeur : SAS SEPT - Dépôt légal à parution ISSN : 2117-8917 Commission paritaire n° 0925T79916 Directeur de la publication : O. Milinaire Prix au n° : 0,77 €/temporairement 1,54 € (hebdomadaire/temporairement quinzomadaire) Pour poser une question aux journalistes ou ajouter un commentaire Flashez les QR codes à la suite des articles Comment repenser les horaires en restauration Face à la pénurie de personnel, certains établissements revoient le rythme de travail de leurs salariés. Suppression de la coupure, repos hebdomadaires plus conséquents, amplitude horaire réduite…Autant de pistes qui, espèrent les professionnels, devraient rendre le secteur plus attractif. EN MARGE/D.NAKACHE Frank Renimel ferme désormais son restaurant à minuit. Repenser les horaires dans l’hôtellerie-restauration, vaste programme ! La crise sanitaire a bouleversé les modes de vie et de consommation d’une grande partie des Français - accès au télétravail, place plus grande pour la vie de famille, davantage d’autonomie, etc. -, alors pourquoi n’en serait-il pas de même dans notre secteur ? Pourquoi devrait-il encore être vu comme un milieu où règnent la pénibilité, les horaires à rallonge (lire ci-contre), l’absence de vie familiale, les loyers exorbitants par rapport aux salaires pour les saison- niers et les habitants des grandes villes, les relations au travail trop souvent conflictuelles (entre collègues, avec sa hiérarchie ou les clients) ? Alors bien sûr, trouver du personnel supplémentaire pour éviter les coupures a un coût. Bien sûr, fermer son établis- sement à 23 heures plutôt qu’à 1 heure du matin peut faire baisser le ticket moyen. Mais l’enjeu de cette reprise n’est-il pas aussi d’avoir des salariés qui reviennent avec le sourire, qui ont plaisir à travailler chez vous, et qui, de ce fait, feront revenir vos clients ? Des passionnés, heureusement, il y en a encore beaucoup dans le secteur, mais ils ne suffisent plus. Et pour les autres, quelles sont vos idées pour les attirer et les garder ? Certes, la revalorisation des salaires est une piste, mais c’est loin d’être la seule solution pour contrer la désertion du secteur. Réfléchissons-y. ÉDITO Le monde d’après se fait attendre Poser une question, ajouter un commentaire Romy Carrere > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR168518 L e couvre-feu s’est éteint partout en France, mais pas dans le restaurant En Marge de Frank Renimel (Maison Relais & Châteaux à Aureville, près de Toulouse). “D’un côté, on a observé que les clients s’étaient bien adaptés à l’horaire imposé de 23 heures pendant le couvre- feu. De l’autre, on avait du mal à recruter. Huit offres d’emploi ont été proposées, mais qui n’ont pas toutes été pourvues. Notre métier exige une grande implication, des horaires décalés qui malmènent parfois la vie de famille”, constate le chef à la tête d’une équipe de 31 personnes. Désormais, l’établissement ferme donc ses portes à 16 heures en journée et le soir, à minuit. Une annonce qui a reçu des échos favorables autant de la part des salariés que de celle des clients. “Le bien-être de nos collaborateurs en dépend. Cela leur permet de continuer à fournir un travail de qualité, tout en assurant l’attrait de notre métier auprès des nouvelles générations. Les horaires à rallonge ne sont pas appréciés. Sans Sans nos équipes, on n’est rien. C’est très important de prendre soin d’elles.” Frank Renimel

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