ÉCOLES-FORMATION PARIS Le GNI est propriétaire du centre de formation parisien. Son président veut le transformer en une école pluridisciplinaire, avec un véritable hôtel d’application sur plusieurs étages. Pour cela, il a fait appel à Bruno de Monte, ancien directeur de Ferrandi. Didier Chenet, président du GNI et du CFA Médéric “Je souhaite transformer le CFA Médéric en un vrai campus” Le Groupement national des indépendants (GNI), propriétaire du CFAMédéric à Paris (XVIIe), souhaite transformer son établissement pour en faire “un nouvel outil au service des professionnels”, a annoncé Didier Chenet, le président du syndicat et du CFA. Un chantier d’envergure qui va nécessiter au moins trois ans de travaux. À la manœuvre, Bruno de Monte, ancien directeur de Ferrandi, qui devient, à compter du 18 octobre, le délégué général sur ce projet nommé Campus Médéric 2024. Le CFA et son antenne de Rungis continueront d’être dirigés par Jean-François Tostivint. “Bruno de Monte a toutes les compétences pour mener à bien ce projet et faire du CFA Médéric une véritable marque. Il a pour mission de développer l’école au niveau régional afin que nous puissions accueillir des étudiants, apprentis ou professionnels venant de partout”, s’enthousiasme Didier Chenet. “Je connais les valeurs et les engagements de Didier Chenet, et je les partage. C’est pourquoi j’ai souhaité le rejoindre, explique de son côté Bruno de Monte. Ce projet, très inclusif, et la possibilité d’offrir un outil exceptionnel de formation me plaisent beaucoup. Je quitte Ferrandi après douze ans passés dans cette belle école. Ce projet a une ambition différente, il n’est pas question de faire concurrence à cette institution parisienne.” Un campus de référence L’idée est de “créer un pôle, avec des cursus en formation initiale via l’apprentissage mais aussi de la formation continue”, détaille le président du GNI. Notamment en incorporant le centre de formation et conseil Asforest, “mais pas seulement”, ajoute Didier Chenet, qui indique être ouvert à d’autres propositions. L’établissement sera conçu pour “répondre le plus possible à l’évolution de nos métiers”. Ainsi, cette école pluridisciplinaire proposera notamment un hôtel d’application, sur plusieurs étages, pour proposer les différentes catégories du classement hôtelier, ainsi qu’un rooftop avec restaurant. Des évolutions dans le concept, mais aussi technologiques, qui permettront d’effacer le décalage qu’il peut y avoir entre l’offre éducative et la vie réelle en entreprise. “Nous souhaitons créer un campus de référence, un modèle, qui pourra par la suite essaimer au niveau régional”, assure Bruno de Monte. Le développement de cette école d’un nouveau genre “va s’appuyer sur un projet éducatif mais aussi sur un projet immobilier ambitieux et exemplaire [qui intègrera toutes les dernières normes environnementales et RSE de manière générale, NDLR] afin d’offrir des conditions de formation assez exceptionnelles et uniques, qui rappellera qu’en France, la formation initiale est gratuite pour les étudiants”, ajoute le futur 34 L’Hôtellerie Restauration N° 3757 - 15 octobre 2021 Apprentissage : profitez des aides à l’embauche reconduites jusqu’au 30 juin 2022 Nos dossiers thématiques en un clic Un nouveau service accessible uniquement sur support numérique
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