Poser une question, ajouter un commentaire Romy Carrere >www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR169032 18 L’Hôtellerie Restauration N° 3759 - 13 novembre 2021 plan d'épargne salarial, etc. Nous devons aussi améliorer la conciliation entre vie privée et vie professionnelle - dont la gestion des temps de coupure - et attacher une grande importance à la formation des salariés, notamment l’apprentissage, et mieux réussir la transmission de nos entreprises. La formation est primordiale pour faire venir dans notre branche les jeunes mais aussi la diversité des profils que notre secteur est capable d’intégrer comme les chômeurs de longue durée. Il faut pouvoir leur proposer des formations courtes et performantes. Sur ces sujets-là, nous allons accueillir d’autres secteurs et d’autres pays européens qui nous diront comment faire face à la pénurie de maind’œuvre, quelles solutions ont fonctionné. Mais on va aussi entendre nos partenaires pour réussir ces transformations comme Pôle emploi, Akto et les régions. Enfin, cette relance ne pourra pas se faire sans l’État et nous devrions recevoir Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État chargé du Tourisme. Qu’avez-vous prévu d’autre pour ce congrès ? L’Umih a quatre présidents de branche - hôtellerie, restauration, café-bar-brasserie-monde de la nuit et saisonniers - qui se réuniront avec leurs élus départementaux pendant une journée entière pour débattre et travailler sur des dossiers spécifiques à leurs métiers. Beaucoup de sujets sont transversaux et concernent l’hôtelier, restaurateur, traiteur, cafetier, à la tête d’un bowling, d’une discothèque ou d’une thalasso, c’est pourquoi un après-midi sera aussi consacré au partage des dossiers avec tous les congressistes. Enfin, à ma demande, chaque branche aura aussi un temps dédié à la présidentielle de 2022 pour définir deux mesures prioritaires à porter auprès des candidats. Comment envisagez-vous l’avenir pour le secteur des CHR ? La relance responsable passera par une volonté politique de redynamiser l’ensemble du tourisme français en protégeant et développant notre marché intérieur, notamment le tourisme rural, et bien sûr moderniser et promouvoir l’image de la France à l’étranger et auprès des Français. La relance de notre secteur passe impérativement par la reconquête du tourisme. L'ACTUALITÉ Pendant le congrès, l’Umih actera sa participation au dispositif Esper (les Entreprises et les services publics s’engagent résolument), pour la prévention des conduites addictives et la promotion de la santé en milieu de travail. Le dispositif s’articule autour d’une charte d’engagements, l’animation du réseau des signataires et la mise à disposition d’outils de prévention, notamment pour accompagner les salariés les plus vulnérables. Le tout en respectant anonymat et confidentialité. L’Umih a d’ailleurs prévu durant son congrès une prise de parole sur le thème des addictions. Selon la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca), qui seraprésente, lesprincipales substances consommées par les salariés sont le tabac, l’alcool et le cannabis. Les 18-35 ans représentent la tranche d’âge la plus concernée par les consommations d’alcool, tabac et cannabis. Les plus de 50 ans, quant à eux, sont plutôt consommateurs de médicaments psychotropes. “Les jeunes saisonniers sont également concernés par l’abus de ce type de médicaments, à commencer par les amphétamines”, constate Laurent Lutse, président de la branche cafés, brasseries et établissements de nuit au sein de l’Umih. L’Umih porte une attention aussi aux addictions liées à l’usage des outils numériques professionnels, hors temps de travail. Selon la Mildeca, cet usage abusif concerne 37%des actifs. Anne Eveillard Les addictions au programme du congrès L’attractivité de nos métiers est l’un des enjeux majeurs de cette sortie de crise, l’autre étant le désendettement et la capacité de nos entreprises à investir.” Roland Héguy
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