L'Hôtellerie Restauration No 3759

ÉCOLES-FORMATION L’État a assoupli le fonds national de l’emploi-formation, qui prend en charge jusqu’à 100 % des coûts de formation. Ce fonds aide à la montée en compétences des salariés et favorise leur adaptation aux évolutions de leur métier. Comment le FNE-Formation peut aider à relancer l’activité d’un établissement Les formations aux techniques métiers permettent, par exemple, de s’initier à la mixologie. “Depuis le 1er janvier, nous avons accompagné plus de 500 stagiaires dans des CHR de quatre départements de notre région, dont les trois quarts étaient des TPE”, affirme Isabelle Cantin-Rousseau, directrice régionale de l’opérateur de compétences (Opco) Akto pour les Pays de la Loire. Spécialiste de la formation professionnelle, Akto fait face à une demande croissante des hôteliers et restaurateurs depuis le premier confinement de mars 2020. Former les équipes a permis de les souder, voire les fidéliser. Depuis 2020, l’État déploie le FNE-Formation, un “fonds national de l’emploi”, qui prend en charge jusqu’à 100 % des coûts de formation. Il vient d’être élargi aux entreprises en situation de reprise d’activité, en difficulté ou en période de mutation technologique, économique, énergétique… En pratique, ce fonds aide à la montée en compétences des salariés et à leur adaptation aux évolutions de leur métier. Akto se mobilise donc pour permettre aux entreprises d’en bénéficier avant la fin de l’année. Les formations au management et aux techniques plébiscitées Parmi les thèmes de formation les plus demandés par les CHR à l’Opco Akto, dans les Pays de la Loire, le management arrive en tête. L’idée étant de motiver et valoriser les salariés, en leur donnant davantage de responsabilités et d’autonomie. Puis viennent les modules ciblés sur les techniques métiers : ils permettent, par exemple, de s’initier à la cuisine japonaise, à la mixologie ou encore à la bistronomie. À Nantes (Loire-Atlantique), le restaurant Le Reflet, qui emploie des personnes handicapées, a ainsi profité de sa fermeture pendant la crise sanitaire pour former ses salariés au management d’équipe et à de nouveaux gestes professionnels. Quant à la durée des formations, “elle varie selon les besoins de chaque établissement et l’évolution de la profession ou du secteur”, souligne Sébastien Viault, conseiller formation au sein de l’Opco Akto des Pays de la Loire, qui ajoute que la gestion du turn-over, la recherche de nouveaux collaborateurs et les façons de se réinventer avec de nouvelles offres sont désormais au cœur des préoccupations des patrons de CHR. Anne Eveillard Claude Dibiase Ça bouge dans les écoles Rendez - vous su r SNAPCHAT 38 L’Hôtellerie Restauration N° 3759 - 13 novembre 2021 Je m'abonne lhotellerie-lhr © DR Trois nouveaux MAF barman et sept MAF arts de la table Le lycée - CFA Belliard à Paris a accueilli le 15 octobre dernier la finale nationale du meilleur apprenti de France employé barman. Trois candidats ont décroché le titre de MAF : Victoria Dida (CFA Médéric, Paris), João Ferreira Nunès et Pierre Brebion (lycée des métiers Condorcet d’Arcachon). La finale nationale du MAF arts de la table s’est déroulée le 20 octobre au Bristol Paris. Sept candidats ont remporté le titre : - Alexandre Thil, bac STHR, lycée Alexandre Dumas d’Illkirch Graffenstaden (67) ; - Angèle Guilbert Déjà, CAP CSR, CFA de l’hôtellerie de Colmar (68) ; - Owen Roverc’h, terminale bac pro, lycée Théodore Monod d’Antony (92) ; - Sasha Abou Khalil, terminale bac pro, lycée François Rabelais de Dugny (93) ; - Kylie Teivao, terminale bac pro, lycée hôtelier de Papete Tahiti (98) ; - Thomas Moreau, terminale bac pro, lycée Vauban d’Auxerre (89) ; - Anthony Folliot, CAP CSR, CFA de la CCI Centre Pierre Cointreau d’Angers (49).

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