Fonds classés par tranche de chiffre d’affaires hors taxes France * Grandes métropoles ** Balnéaire et montagne Ensemble du territoire (sauf grandes métropoles, balnéaire et montagne) Coef EBE (prix/EBE) Prix/CA Tendance Coef EBE (prix/EBE) Prix/CA Coef EBE (prix/EBE) Prix/CA Coef EBE (prix/EBE) Prix/CA Jusqu’à 250 000 € (CA moyen : 136 200 €) 2,16 75 % 1,86 70 % 2,44 75 % 1,89 77 % De 250 000 € à 399 000 € (CA moyen : 291 530 €) 2,10 66 % 2,10 69 % 1,66 69 % 1,97 61 % Plus de 400 000 € (CA moyen : 700 123 €) 2,80 69,5 % 2,77 70 % 2,77 75 % 2,15 55 % Toutes tranches confondues (CA moyen : 356 037 € ) 2,40 70 % 2,31 70 % 2,29 73 % 2,00 65 % Moyenne calculée sur les 45 cessions réalisées par le réseau Michel Simond sur la période du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2020. * France métropolitaine et DOM-TOM. ** Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Strasbourg, Toulouse. “L’année 2020 a été vraiment particulière. Le volume des ventes a naturellement diminué en raison de la crise. Si les ventes prises en mandat avant la période de crise se sont réalisées, on note que les vendeurs sur le point de mettre leur affaire en vente avant le confinement ont souvent décidé d’attendre. Notre explication : la peur de brader leur affaire, de ne pas trouver d’activité alternative après la cession. Parallèlement, en 2020, le nombre d’acquéreurs a chuté en raison de l’incertitude dans laquelle la crise a plongé tout le pays. Quant aux prix, la tendance générale, tous segments confondus, est à la baisse. Même celui des tabacs-presse-loto et bars-tabacs, qui habituellement tirent bien leur épingle du jeu dans notre secteur. Surtout, la crise a exacerbé la disparité des prix d’un fonds de commerce à l’autre ainsi que le fossé entre le prix de vente affiché et souhaité par le cédant et le prix de vente effectif. Dans le secteur géographique que nous couvrons (Lot, Cantal, Corrèze, Aveyron), notre portefeuille de fonds de commerce CHR est enmajorité rural. Depuis plusieurs années, nous satisfaisons une demande d’acquéreurs plutôt originaires du nord de la Loire. Récemment toutefois, nous sommes plus souvent approchés par des acquéreurs originaires du Sud qu’auparavant. Nous l’expliquons notamment par l’insécurité, le prix des fonds et des loyers plus élevés dans le Sud et Sud-Est que dans nos départements, et peut-être aussi par une liaison plus facile entre les régions grâce au viaduc du Millau. Si 2020 et le premier semestre 2021 ont subi de plein fouet la crise du covid-19, nous sentons un regain d’intérêt depuis le deuxième semestre 2021 et nous sommes plutôt optimistes pour 2022, même si nous restons prudents, notamment parce que nous remarquons que les banques sont plus exigeantes en termes d’apport.” Propos recueillis par Tiphaine Beausseron Baisse généralisée des cessions Conséquence du covid-19 et de la crise sanitaire, l’année 2020 a été hors-norme pour tous les segments, dont celui des bar-brasseries. Le commentaire de Lionel Joulie, directeur du cabinet d’affaires Michel Simond Figeac, sur son secteur géographique ACTIVITÉ : BARS-BRASSERIES © DR © GETTYIMAGES 13 novembre 2021 - N° 3759 L’Hôtellerie Restauration 75 La crise a exacerbé la disparité entre le prix de vente affiché et souhaité par le cédant et le prix de vente effectif.
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