Gestion des Retours - L’Hôtellerie Restauration - 5 rueAntoine Bourdelle - 75737 Paris cedex 15 PARIS CPCE N° 3764 • 21 janvier 2022 HÔTELLERIE Profiter d’événements sportifs pour remplir son hôtel 6-7 MANAGEMENT Rendre votre entreprise attractive, c’est possible 12 SMIC Fiche de paie à jour au 1er janvier 14-17 Le pass vaccinal adopté par le Parlement 2-3 lhotellerierestauration Abonnez-vous à notre compte • Infos • Fiches pratiques •Questions-réponses • Recettes
LES TEMPS FORTS DE LA QUINZAINE Le pass vaccinal adopté par le Parlement Avec la promulgation de la loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire, qui doit se faire dans les prochains jours selon le Gouvernement, le pass vaccinal va remplacer le pass sanitaire. À l’heure où nous imprimons, la position du Conseil constitutionnel, qui devait être saisi par 60 députés, n’était pas encore connue. Selon le projet de loi adopté par le Parlement le 16 janvier dernier, le pass ne sera valide qu’à la condition d’avoir un schéma vaccinal complet, ou un certificat de rétablissement datant de moins de 6 mois après avoir été testé positif au Covid. Cela signifie que les tests PCR ou antigéniques ne seront plus suffisants pour accéder à certains lieux et événements. Ce pass vaccinal sera en effet obligatoire pour accéder aux lieux et événements où le pass sanitaire était déjà nécessaire, comme de nombreux établissements recevant du public (ERP) dont les bars, restaurants, cinémas, transports… Il se sera donc plus possible aux non vaccinés d’accéder ou de travailler dans un bar ou un restaurant sans avoir un schéma vaccinal complet. Seules les personnes âgées de plus de 16 ans sont soumises à cette obligation de pass vaccinal. Les personnes âgés de 12 à 15 ans peuvent continuer à présenter un pass sanitaire, c’est-à-dire un test PCR ou antigénique de moins de 24 heures si elles ne disposent pas d’un schéma vaccinal complet. Les personnes de moins de 12 ans ne sont soumises ni au pass sanitaire, ni au pass vaccinal. Vérifications d’identité en cas de doute Mesure très controversée introduite par les députés, supprimée par les sénateurs puis rétablie par les députés lors du second examen du projet de loi, les responsables des établissements soumis à l’obligation du pass sanitaire pourront réclamer un document officiel avec photographie pour vérifier l’identité du détenteur du pass sanitaire. Ce contrôle ne sera pas systématique, mais devra se faire dès lors qu’il existe “des raisons sérieuses de penser que le document présenté ne se rattache pas à la personne qui le présente”, précise le texte de loi. Des sanctions plus lourdes pour les fraudeurs Toute détention frauduleuse d’un faux pass sanitaire (qu’il soit falsifié ou emprunté à un tiers) est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. Quant aux entreprises réfractaires au télétravail, la loi prévoit des amendes administratives de 500 € par salarié, quand elles ne respectent pas les 3 jours minimum de télétravail par semaine pour tous les salariés pour lesquels cela est possible. © GETTYIMAGES Le projet de loi instaurant lamise en place d’un pass vaccinal - en remplacement du pass sanitaire - a été définitivement adopté par le Parlement, le 16 janvier dernier. Son entrée en vigueur est prévue pour la semaine prochaine, après un recours devant le Conseil constitutionnel. Les responsables des établissements soumis à l’obligation du pass vaccinal pourront réclamer un document officiel avec photographie pour vérifier l’identité de son détenteur. Seules les personnes de plus de 16 ans sont soumises à l’obligation de pass vaccinal.” 2 L’Hôtellerie Restauration N° 3764 - 21 janvier 2022 IMAGES DE UNE : © DR © GETTYIMAGES Abonnements 01 45 48 45 00 abo@lhotellerie-restauration.fr Service Emploi & Annonces 01 45 48 64 64 pa@lhotellerie-restauration.fr Rédaction 01 45 48 48 94 redaction@lhotellerie-restauration.fr Publicité 01 45 48 55 85 pub@lhotellerie-restauration.fr 5 rue Antoine Bourdelle - 75737 Paris Cedex 15 - Fax : 01 45 48 04 23 web + mobile lhotellerie-restauration.fr SUIVEZ-NOUS Application mobile Ce numéro est composé de 36 pages. Imprimeur : Roularta Printing - Meiboomlaan 33, B-8800 Roeselare Origine du papier : Belgique Taux de fibres recyclées : 100 % Certification : PEFC - Eutrophisation : Ptot 0,0071 kg/tonne Éditeur : SAS SEPT - Dépôt légal à parution ISSN : 2117-8917 Commission paritaire n° 0925T79916 Directeur de la publication : O. Milinaire Prix au n° : 0,77 €/temporairement 1,54 € (hebdomadaire/temporairement quinzomadaire) Pour poser une question aux journalistes ou ajouter un commentaire Flashez les QR codes à la suite des articles ÉDITO Négociations sur la grille de salaires : une bonne nouvelle ? La nouvelle grille de salaires proposée par les organisations patronales pour le secteur de l’hôtellerie-restauration a été signée par la CFDT, ce qui permet de lancer la procédure d’extension pour rendre le texte d’application obligatoire à toutes les entreprises et salariés du secteur (lire p. 5). Il reste du chemin à parcourir avant qu’elle soit applicable, mais c’est un pas dans la bonne direction pour rendre le secteur plus attractif et un espoir pour attirer davantage de main-d’œuvre. D’autres discussions sur le volet social sont d’ores et déjà prévues pour fin février, mars et mai. Et on peut aussi s’en réjouir. Soulignons d’autant plus ces efforts qu’ils sont consentis dans une période qui n’est pas vraiment favorable aux entreprises : alors que le secteur connaît une forte pénurie de personnel, il doit également faire face à la reprise de l’inflation. “Chacun sait que toutes les matières premières utilisées dans la restauration ont subi une hausse des prix phénoménale cette année. À cela s’ajoute la hausse des tarifs de l’énergie alors que les CHR en sont de gros consommateurs”, alerte Véronique Gaulon, présidente de l’Umih Berry. Sans oublier le remboursement des prêts garantis par l’État (PGE) qui arrive à grand pas, et qui inquiète beaucoup de professionnels. Car si Bercy a “offert” un délai de six mois supplémentaires aux professionnels qui ont contracté un PGE, “ce n’est pas sans condition”, rappelle Jean-Bernard Falco (Paris Inn Group), qui s’inquiète de l’étalement du remboursement sur quatre ans, venant s’ajouter à l’endettement existant des entreprises et pénalisant l’investissement. Poser une question, ajouter un commentaire Romy Carrere >www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR870008 Poser une question, ajouter un commentaire Pascale Carbillet >www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR469986
© GETTYIMAGES La validité du pass sanitaire est soumise au rappel vaccinal Pour accéder à certains lieux et établissements recevant du public (ERP) comme les bars et restaurants ou événements, il faut montrer un pass sanitaire valide. Cela peut être un schéma vaccinal complet, un certificat de rétablissement au Covid-19 de moins de 6 mois ou un test PCR ou antigénique de moins de 24 heures. Avec l’adoption de la loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal (lire ci-contre), les tests ne permettront plus d’accéder à ces lieux et événements. Il faudra alors justifier d’un statut vaccinal complet. Depuis le 15 décembre 2021, pour les personnes de 65 ans et plus, le schéma vaccinal reste retenu comme complet à condition d’avoir reçu une dose complémentaire de vaccin à ARN messager entre 5 et 7 mois suivant l’injection de la dernière dose requise. À partir du 15 janvier, date d’entrée en vigueur du décret du 13 janvier 2022, pour que le schéma vaccinal des personnes de 18 ans et un mois reste reconnu comme complet, les intéressés devront avoir reçu une dose complémentaire de vaccin à ARN messager au plus tard 7 mois suivant l’injection de la dernière dose requise. Si la dose complémentaire est injectée au-delà du délai de 7 mois, le schéma vaccinal ne sera reconnu comme complet que 7 jours après son injection. Concrètement, pour toute personne âgée d’au moins 18 ans et un mois, la validité du pass sanitaire - et bientôt du pass vaccinal - est conditionnée à la dose de rappel. Celle-ci n’est nécessaire qu’au plus tard 7 mois après la dernière injection et au plus tôt 3 mois après la dernière injection. Les délais pour effectuer effectuer sa dose de rappel Si vous avez plus de 18 ans et un mois, vous êtes éligibles au rappel vaccinal dès trois mois après votre dernière injection ou infection. Aussi : • Si vous avez reçu 2 doses de vaccin, vous devez faire votre rappel au plus tard 7 mois après votre deuxième injection ; • si vous avez eu le Covid-19 et ensuite reçu une seule dose de vaccin (AstreZeneca, Pfizer, Moderna), vous devez faire votre rappel au plus tard 7 mois après votre injection ; • si vous avez reçu une dose de vaccin et que vous avez eu le Covid-19 plus de 15 jours après l’injection, vous devez faire votre rappel au plus tard 6 mois après votre infection ; • si vous avez eu le Covid-19 et reçu une dose de vaccin Janssen après votre infection, vous devez faire votre rappel au plus tard 2 mois après votre injection ; • si vous n’êtes pas encore éligible à la dose de rappel, votre certificat de vaccination de schéma vaccinal initial (monodose ou deux doses) reste valide. Cas particulier des personnes vaccinées avec Janssen Le décret ne change rien au cas particulier des personnes vaccinées avec le vaccin Janssen. Depuis le 15 décembre 2021, quel que soit leur âge, ces personnes doivent également avoir reçu une dose complémentaire de vaccin à ARN messager pour que leur pass sanitaire reste valide. Cette dose doit avoir été injectée entre 1 et 2 mois suivant l’injection initiale. Pour les personnes ayant reçu cette dose complémentaire au-delà du délai de 2 mois, le schéma vaccinal est reconnu comme complet 7 jours après son injection. Pascale Carbillet SOSEXPERTS Covid-19 : principales aides aux CHR et mesures à respecter Un décret du 13 janvier 2022 vient modifier les conditions de validité du pass sanitaire. À compter du 15 janvier, pour que le schéma vaccinal soit reconnu comme complet, il faut avoir reçu une dose complémentaire de vaccin àARNmessager au plus tard dans les 7mois suivants l’injection de la dernière dose requise. Si vous avez plus de 18 ans et un mois, vous êtes éligible au rappel vaccinal dès trois mois après votre dernière injection ou infection. À partir du 15 janvier, pour que le schéma vaccinal des personnes de 18 ans et un mois reste reconnu comme complet, les intéressés devront avoir reçu une dose complémentaire de vaccin à ARN messager au plus tard 7 mois suivant l’injection de la dernière dose requise.” Nous y répondons www.lhotellerie-restauration.fr/ blogs-des-experts Quelles sont les aides et subventions pour la rénovation d’un hôtel ? Comment préparer un filet mignon basse température ? Quel planning établir pour les femmes de chambre ? Hôtels à Paris : les prix ont-ils baissé depuis le covid-19 ? Comment calculer le repos compensateur ? Vous avez une question ? 3 21 janvier 2022 - N° 3764 L’Hôtellerie Restauration
4 L’Hôtellerie Restauration N° 3764 - 21 janvier 2022 LES TEMPS FORTS DE LA QUINZAINE © DR #ClassementHotelier Retrouvez tous les articles sur les nouvelles normes du classement hôtelier www.lhotellerie-restauration.fr/hashtag/ClassementHotelier Poser une question, ajouter un commentaire Anne Eveillard > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR569967 EquipHotel : une édition 2022 ciblée sur l’hospitalité engagée Après une version digitale en 2020, EquipHotel investira à nouveau les halls du parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris (XVe), du 6 au 10 novembre 2022. Salon international BtoB de référence, il réunit tous les deux ans plus de 1 200 exposants, français et étrangers, et se destine aux professionnels des CHR. Cette année, le fil rouge sera l’hospitalité engagée. Et pour cause : les dynamiques plus respectueuses de l’environnement sont plébiscitées. Terroirs, territoires, slow tech, slow living, économies d’énergie ou mobilités douces sont autant de nouveaux points forts pour un établissement : expérience client oblige. Quant à l’expérience du salarié, celle-ci devient une priorité : attractivité, esprit d’équipe, inclusion, fidélisation sont autant de mots-clés pour attirer les jeunes pousses et garder les talents confirmés. “L’engagement en 2022, c’est aussi une façon de penser un établissement tel un lieu de vies”, explique Béatrice Gravier. La directrice d’EquipHotel et de la division Hospitality & Food au sein de RX France met le mot vie au pluriel, “car la clientèle attend, de la part des professionnels, des espaces non plus seulement pour dormir, déjeuner ou dîner, mais aussi pour travailler, réunir, se détendre, se ressourcer, s’immerger dans une culture ou une nature de proximité”. “Anticiper les changements” “La société évolue. Les comportements et les métiers aussi. Il faut s’adapter. EquipHotel multipliera donc les débats et les points de vue d’experts, pour aider les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration à anticiper ces changements, les apprivoiser, les surmonter”, souligne encore Béatrice Gravier. Ainsi, durant cinq jours, hôteliers, chefs, restaurateurs, architectes, décorateurs, investisseurs… vont pouvoir se rencontrer, découvrir une pléiade de solutions pratiques et concrètes. Et ce, dans le cadre de conférences, ateliers, conversations, master class, concours, scénographies... La palette est large et permet d’aborder des sujets transversaux et communs à tous les métiers du secteur des CHR. Durable, local, made in France, recyclage, bien-être au travail, rôle de la technologie dans la personnalisation d’une offre, développement du coworking, influence des réseaux sociaux, avenir du service à table, retour en force de la thalasso et des thermes sont au cœur de cette hospitalité engagée, qui va guider la nouvelle édition du salon. PARIS Le salon revient du 6 au 10 novembre prochains à Paris, porte de Versailles. Une édition où durable, attractivité, digital, agencement et bien-être seront au programme. Le tout rythmé par des conférences, espaces expérientiels, ateliers et retours d’expériences. Tous les deux ans, EquipHotel réunit plus de 1 200 exposants, français et étrangers. De nouvelles normes hôtelières à partir du 1er avril 2022 Le tableau de classement hôtelier va évoluer à partir du 1er avril prochain. Un arrêté du 29 décembre 2021, publié au Journal officiel du 14 janvier 2022, actualise le précédent texte en tenant compte des nouvelles attentes de la clientèle et en introduisant de nouveaux critères relatifs au développement durable. Nous reviendrons plus en détail prochainement sur ces nouveaux critères. Clarification des règles applicables en cas d’annexes L’article 8 de l’arrêté définit les règles applicables en cas d’annexes. Le classement d’un hôtel de tourisme porte sur l’ensemble constitué du bâtiment principal et des annexes, lorsqu’elles existent, pour la même catégorie d’étoiles. L’annexe d’un hôtel de tourisme a un caractère accessoire et ne peut être exploitée de façon autonome. Elle peut comporter une partie des chambres ou des appartements meublés ainsi qu’une partie des équipements et des services requis pour le classement de l’établissement. Elle est située dans un bâtiment contigu ou à proximité, facilement identifiable et accessible pour la clientèle. La présence de chambres, appartements meublés, équipements ou services au sein d’une annexe fait l’objet d’une information claire et transparente de la clientèle. Partage d’équipements et de services entre hébergements touristiques Un arrêté du 30 décembre 2021, publié au Journal officiel du même jour, complète notamment l’arrêté du 29 décembre 2021 fixant les normes de classement des hôtels. Il détermine les règles applicables au partage d’équipements et de services entre hébergements touristiques marchands (les hôtels de tourisme, les résidences de tourisme, les terrains de camping et de caravanage, les parcs résidentiels de loisirs exploités sous régime hôtelier et les villages de vacances). Ce texte prévoit que dès lors qu’un équipement est partagé entre des hébergements touristiques, il peut être pris en compte pour l’ensemble des hébergements concernés, à condition que ces hébergements se situent dans un même bâtiment, à proximité ou au sein d’un même domaine. L’article 1 énumère la liste des équipements et services concernés. Nouveau panonceau de classement Un arrêté du 30 décembre 2021 homologue les modèles de panonceaux à apposer durant la durée du classement, valable cinq ans. Ce texte concerne tous les hébergements touristiques marchands classés, soit les hôtels de tourisme, les résidences de tourisme, les terrains de camping et de caravanage, les parcs résidentiels de loisirs exploités sous régime hôtelier et les villages de vacances. Les dispositions de cet arrêté sont applicables aux décisions de classement prononcées à compter du 1er janvier 2022. Un arrêté du 29 décembre 2021, publié au Journal Officiel du 14 janvier 2022, homologue le nouveau tableau de classement hôtelier, applicable à compter du 1er avril. Le texte abroge l’arrêtémodifié du 23 décembre 2009 fixant les normes et la procédure de classement. Durant cinq jours, hôteliers, chefs, restaurateurs, architectes, décorateurs, investisseurs… vont pouvoir se rencontrer, découvrir une pléiade de solutions pratiques et concrètes.” Un arrêté du 30 décembre 2021 homologue les modèles de panonceaux à apposer durant la durée du classement.
Poser une question, ajouter un commentaire Roselyne Douillet > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR269964 Roger Sengel, président de l’UmihAlsace : “L’année à venir sera déterminante.” Roger Sengel (Umih Alsace) : “Le tourisme d’affaires est en berne en Alsace” L’Hôtellerie Restauration : Quel bilan tirezvous de l’année 2021 ? Roger Sengel : On ne peut pas encore tirer de bilan chiffré mais globalement, l’année n’est pas mauvaise. Toutefois, les hôtels de ville ont beaucoup souffert, notamment en décembre, qui est habituellement un mois très fort en Alsace. La clientèle de groupes et d’affaires est absente depuis les dernières restrictions sanitaires. Les taux d’occupation ont été très bas, d’environ 15 à 20 %. Où en sont les niveaux d’activité des professionnels dans votre région ? Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Les restaurants présents dans les enceintes des marchés de Noël ont bien fonctionné, tout comme ceux situés dans les villages, grâce à la clientèle locale. En revanche, en périphérie des villes, les établissements sont en souffrance suite à l’obligation du télétravail, qui fait des coupes sombres dans les chiffres d’affaires. De plus, pour le monde de la nuit et les bars, c’est très difficile. Sans parler des traiteurs- organisateurs de réceptions pour lesquels la situation est dramatique. C’est eux qu’il faut défendre aujourd’hui. Ils mériteraient de percevoir les mêmes indemnités que les discothèques, alors qu’ils ne sont pas considérés comme fermés. L’Umih travaille actuellement sur le sujet. Quels défis la profession devra-t-elle relever en 2022 ? La profession a de nombreux problèmes à résoudre, notamment de personnel et de ressources humaines… Nous devons apprendre à réguler les horaires, à trouver des solutions viables pour le personnel. Environ 85 % de nos entreprises ont moins de 10 salariés et chacune d’elle est différente, chacun doit trouver sa manière de gérer au mieux. L’année à venir sera déterminante : il va falloir rembourser le PGE, les crédits, essayer de reprendre une vie normale… Tout est toujours fluctuant et aléatoire. Le tourisme d’affaires, très développé en Alsace, est en berne actuellement. Quelles sont les perspectives pour 2022 ? Sans être un scientifique, je pense que le variant Omicron n’est pas un danger ; en tout cas, il semble moins dangereux que les variants précédents, et puis la vaccination progresse. Mon espoir est qu’on puisse travailler sans contraintes dès le printemps. Nos hôtels classiques ne souffrent pas car ils ont une clientèle d’habitués. De plus, les touristes étrangers - qui viennent d’Allemagne, de Belgique, des pays nordiques, de l’Europe de l’Est et de l’Italie – sont là, car il n’y a pas de restriction les empêchant de voyager. À nous de saisir nos chances et de recevoir cette clientèle. Il faut absolument rester positif. Alors qu’il tire un bilan nuancé de l’année 2021, le président de l’antenne régionale de l’Umih déplore des taux d’occupation extrêmement faibles depuis les dernières restrictions sanitaires, et la situation dramatique traversée par les traiteursorganisateurs de réceptions. Les nouveaux étoilés Michelin dévoilés depuis Cognac le 22 mars En 2021, le guide Michelin avait décidé d’organiser pour la première fois la cérémonie des nouveaux étoilés en région, à Cognac (Charente). Celle-ci n’avait pas pu s’y dérouler comme prévu, en raison de la crise sanitaire. Ce n’est que partie remise pour cette année, puisque la cérémonie 2022 s’y tiendra le 22 mars prochain et accueillera de nombreux chefs, pâtissiers, sommeliers et directeurs de salle dont les établissements sont sélectionnés par les inspecteurs du guide rouge. Ce choix est l’occasion de mettre en lumière “une ville et un territoire qui témoignent de l’excellence française”, souligne Michelin. Crazy Delicious, l’émission culinaire décalée et joyeuse sur Netflix Actuellement disponible sur Netflix, Crazy Delicious est une émission culinaire venue du Royaume-Uni qui sait s’y prendre pour planter le décor. Sur fond de jardin d’Eden artificiel, où vraie verdure et faux fruits - en réalité comestibles - s’entrecroisent, trois chefs prestigieux font office de jury (ou de ‘dieux’, tels qu’ils sont appelés dans l’émission) pour des joutes culinaires façon Olympe gourmet, où s’affrontent trois candidats par épisode. Les trois chefs ne sont autres qu’Heston Blumenthal, pape de la cuisine moléculaire, Niklas Ekstedt, chef suédois et personnalité télévisuelle, et l’Américaine Carla Hall, ancienne finaliste de l’édition américaine Top Chef. Le tout est enlevé par Jayde Adams, une humoriste britannique bien connue outre-Manche. L’émission compte six épisodes. Chaque épisode désigne un gagnant, qui repart avec une pomme dorée. Accor annonce huit ouvertures en France Parmi 300 nouvelles adresses prévues dans le monde par le groupe Accor en 2022, huit concernent des établissements en France. “Accor est convaincu de la force de la diversité, tant parmi notre personnel et notre clientèle qu’au sein de nos marques, déclare Sébastien Bazin, son PDG. Nous déployons en permanence de nouveaux concepts et de nouveaux lieux passionnants à découvrir.” Les ouvertures prévues : - MGallery Cap d’Antibes Juan-les-Pins (mi-2022) ; - MGallery Issy-les-Moulineaux Domaine de la Reine Margot (fin 2022) ; - MGallery Troyes la Licorne (fin 2022) ; - ibis Styles Dreux (début 2022) ; - greet La Rochelle (mi-2022) ; - greet Paris Vincennes (mi-2022). Par l’intermédiaire de la joint-venture avec Ennismore : - SO/ Paris (mi-2022) ; - Maison Delano Paris (fin 2022). © COURTESY OF NETFLIX 21 janvier 2022 - N° 3764 L’Hôtellerie Restauration Environ 85 % de nos entreprises ont moins de 10 salariés et chacune d’elle est différente, chacun doit trouver sa manière de gérer au mieux.” 5 Grille de salaires dans les CHR : vers une extension de l’accord Le 16 décembre dernier, les organisations patronales du secteur (le GNC, le GNI, le SNRTC et l’Umih) avaient mis sur la table une nouvelle grille de salaires assurant une rémunération minimum supérieure à 5 % du smic pour le premier niveau de cette grille (avec un taux à 11,01 € contre 10,48 € lors de la signature et 10,57 € désormais), ainsi qu’une augmentation moyenne de 16,33 % de l’ensemble de la grille. Cette grille était soumise à la signature des syndicats de salariés jusqu’au 17 janvier 2022. Dès le 5 janvier, la CFDT a annoncé l’avoir ratifiée. Depuis le 17 janvier, s’est ouvert un délai de 15 jours afin de permettre une éventuelle opposition à son extension de la part des autres syndicats de salariés (FGTA-FO, CFE-CGS, CGT). Ils n’ont pas souhaité signer cette grille, mais ont annoncé ne pas vouloir s’y opposer. Passé ce délai, la procédure d’extension pourra être mise en œuvre. Cela conduira à la publication d’un arrêté au Journal officiel qui rendra cette grille de salaires obligatoirement applicable à toutes les entreprises et tous les salariés du secteur des CHR. La procédure devrait encore prendre quelques mois.
Dans les Landes, Hossegor figure parmi les destinations du championnat du monde de surf professionnel : une aubaine pour l’Hôtel de la Plage (3 étoiles), en front de mer, complet en arrière-saison grâce au Quicksilver/Roxy Pro France. L’événement se déroule sur 15 jours, deux semaines avant les vacances de la Toussaint. “L’hôtel est réservé 3 à 4 mois à l’avance. Nous accueillons des journalistes, des spectateurs, des gens travaillant sur la compétition. S’il n’y avait pas cet événement, nous arrêterions les contrats des salariés dès septembre”, remarque GuillaumeMangiarotti, co-directeur de l’établissement familial de 12 chambres. Contrairement aux grandes structures alentours, l’hôtel est ouvert à l’année - fermant seulement 15 jours en novembre et un mois en janvier - et cela se sait. Programmée en fin d’année, la course de motos la Ronde des sables remplit aussi l’hôtel. “Cet événement rassemble beaucoup de monde pendant une semaine. Cela nous sauve le mois ! Depuis quinze ans, la même écurie réserve tout l’hôtel, c’est très festif ”, ajoute-t-il. Et le dernier week-end d’août, Hossegor vibre au rythme du festival de danses et de musiques latines Latinossegor : “Nous travaillons avec l’office de tourisme, organisateur du festival, qui réserve des chambres pour les artistes”, souligne Guillaume Mangiarotti. La crise sanitaire a perturbé ces rendez-vous annuels, certains événements ayant été annulés. D’autres petits hôtels ont tout de même pu remplir leurs chambres, malgré les restrictions. Aux Sables-d’Olonne par exemple, l’hôtel La Côte Sauvage (2 étoiles) affichait complet fin janvier 2021, lors de l’arrivée des premiers skippers du Vendée Globe. L’équipe technique et la famille de Yannick Bestaven, vainqueur de cette édition, avaient réservé les 16 chambres et les deux studios de l’établissement - un record en cette période creuse, et sous couvre-feu. “Nous travaillons avec l’office de tourisme, organisateur du festival, qui réserve des chambres pour les artistes.” © GETTYIMAGES Guillaume Mangiarotti, Hôtel de la plage à Hossegor HÔTELLERIE 6 L’Hôtellerie Restauration N° 3764 - 21 janvier 2022 Profiter d’événements sportifs pour remplir son hôtel De nombreux événements sportifs se déroulent hors saison : une belle occasion pour les hôtels de faire le plein - et pour le personnel de vivre une nouvelle expérience, auprès d’une clientèle ayant parfois des exigences spécifiques. Différents paramètres entrent en compte pour attirer cette clientèle : emplacement, positionnement, période d’ouverture, capacité…Retours d’expériences. Une partie de l’équipe AG2R-Citroen, pour laquelle l’hôtel-restaurant Ar Milin’ a été privatisé. Les vélos et camions des cyclistes du Tour de France, sur le parking de l’hôtel Ar Milin’ à Chateaubourg.
L’occasion d’une nouvelle expérience pour le personnel Certains hôtels sont connus des sportifs eux-mêmes, des organisateurs d’événements, ou encore référencés par des agences spécialisées dans l’événementiel sportif. En Ille-et-Vilaine, l’hôtel-restaurant Ar Milin’ (3 étoiles) a été démarché par l’agence A.S.O pour accueillir, dans le cadre du Tour de France 2021, l’équipe de cyclistes AG2R- Citroën et le staff. L’établissement de 32 chambres a été entièrement privatisé le 29 juin, pour 50 personnes. “Nous remplissons facilement l’hôtel, nous ne cherchions donc pas spécialement des clients à cette période, mais c’était intéressant en termes d’expérience. Cette clientèle était nouvelle pour nos équipes : c’est motivant, ça change le rythme. Cela a nécessité une grosse logistique, avec la préparation de repas spécifiques, la mise en place des salles, l’organisation du parking, etc. Il faut être très disponible et prévoir auparavant de nombreux échanges”, raconte David Bregeat, directeur de l’établissement, qui a constaté des retombées dans les médias et une visibilité accrue pour Ar Milin’. “Il n’est pas facile de capter ce type de clientèle car les agences sont assez fermées. Mais une fois que vous êtes référencés, la fidélisation joue”, constate-t-il. La Maison Pavlov, hôtel-restaurant 5 étoiles de 8 chambres ouvert cet été près de Bordeaux, a hébergé l’équipe de golf de Bordeaux, venue en voisine. “Ils nous ont contactés pour séjourner à l’hôtel une semaine afin de renforcer la cohésion du groupe. Ils ont réservé 5 chambres et étaient présents pour les petits déjeuners et les dîners, avec un menu spécial”, se souvient Maxime Rosselin, propriétaire du lieu avec sa femme, Mary Henchley. Il a depuis mis en place des partenariats avec le Golf bordelais et l’hippodrome, proche également, en proposant des avantages tarifaires. La Fédération française de rugby a par ailleurs réservé tout l’hôtel sur quelques week-ends en prévision de la Coupe du monde de rugby, en 2023. Il n’est pas facile de capter ce type de clientèle car les agences sont assez fermées. Mais une fois que vous êtes référencés, la fidélisation joue.” Poser une question, ajouter un commentaire Laetitia Bonnet Mundschau >www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR269944 ©WSL David Bregeat, hôtel-restaurant Ar-Milin’ Hossegor à l’heure du Quiksilver Pro France.
HÔTELLERIE Dans le groupe Logis Hôtels, près de 15 % des affiliés sont équipés “Sur 2 000 établissements rattachés au groupe Logis Hôtels en France, 283 sont équipés de bornes électriques de rechargement, s’enthousiasme Fabrice Galland, président du groupe. C’est mon cas, avec six prises sur deux bornes installées dans mon établissement Au Comté d’Ornon à Gradignan [Hérault]. C’est le sens de l’histoire, et c’est une demande des clients qui explose depuis cet été, en corrélation avec l’augmentation des ventes de voitures électriques et hybrides. Grâce à notre réseau, nous offrons un maillage du territoire unique qui autorise de longues distances avec un rechargement d’un hôtel à un autre.” Le président de Logis Hôtels anticipe une forte demande de la clientèle d’affaires lorsque les contraintes d’autonomie des voitures électriques ne seront plus un frein à leur usage. Les bornes électriques attirent de plus en plus les clients vers les hôtels équipés “Le rapprochement avec ce que fut l’arrivée du wifi dans nos établissements est manifeste, considère Stéphane Ozanne, directeur de l’hôtel Center à Brest (Finistère). Comme le wifi, l’absence d’offre de points de rechargement pour véhicule électrique dans un hôtel deviendra impensable dans le futur.” L’hôtelier estime que l’utilisation de ses bornes a progressé de 200 % - “surtout les deux dernières années” - depuis qu’il a décidé de proposer ce service il y a six ans. “Je passais pour un fou lorsque j’ai commencé à m’équiper, poursuit Stéphane Ozanne. Mon hôtel de 140 chambres dispose aujourd’hui de quatre bornes dont je contrôle l’exploitation. Je ne suis pas passé par les installateurs agréés. Je trouvais les frais d’installation coûteux, leurs commissions contraignantes - autour de 20 % - tout comme l’obligation de ne pas réserver l’usage des bornes aux clients de mon établissement. J’ai choisi mes prestataires et je suis enchanté. Quand j’ai lancé ce service, il était utilisé deux ou trois fois par semaine. Aujourd’hui, il m’arrive de ne pas avoir assez de bornes disponibles. Un rechargement de Tesla peut coûter 6 à 8 € en énergie. En 2022, je vais devoir facturer cette prestation.” Des applications pour guider les conducteurs “C’est flagrant sur notre activité ! La présence de bornes électriques détourne des clients vers nous. Ils nous repèrent sur les applications comme Chargemap ou leur GPS et viennent recharger leur véhicule le temps d’un déjeuner ou d’une nuitée”, explique Olivier Blanc, propriétaire de l’hôtel Le Puits doré à Richelieu (Indre-et-Loire), qui a délégué l’exploitation de ses deux bornes à Freshmile : “L’opérateur s’occupe de tout : entretien, encaissement… Je perçois une commission de 0,2 € par kW, plus quelques centimes par heure de temps d’occupation. Avec la subvention Advenir, 60 % du coût d’achat et d’installation a été pris en charge. Une borne me revient à 1 500 €. Elles sont installées face à mon hôtel-restaurant, sur le domaine public, et ne sont pas réservées exclusivement à mes hôtes. Si un client réserve le rechargement de sa voiture, notre astuce est de bloquer la place avec l’un de nos véhicules.” BREST Les hôteliers sont de plus en plus nombreux à s’équiper de bornes de rechargement pour les voitures électriques ou hybrides. Ce type d’installation peut être pris en charge par l’État jusqu’à 60 % et permet de capter de nouvelles clientèles. À Chalon-sur-Saône, le Saint-Georges change de propriétaire et de visage Après plusieurs mois de fermeture et un investissement “se comptant en millions d’euros”, selon sa direction, l’hôtel-restaurant Le Saint-Georges & Spa, à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), affiche un nouveau visage. Créé il y a 124 ans, l’établissement 3 étoiles, qui appartenait à Jean-Paul Madaleno depuis 2010, a été racheté (murs et fonds) fin 2020 par le groupe lyonnais BCL, qui a tout rénové. Les 57 chambres de l’hôtel et le hall ont été refaits dans un certain standing, tandis que le restaurant, rebaptisé Le Terminus, a quitté ses banquettes et son partenariat avec Georges Blanc “pour redevenir une brasserie de gare”, explique Amélie Michot, chef de réception. Quant au spa, créé en 2014, il passe sous enseigne Sothy’s et s’ouvre aujourd’hui à la clientèle extérieure. Les Étoiles de l’AGGH : les finalistes dévoilés Trente candidats venus de 13 écoles hôtelières ou centres de formation étaient inscrits à la première édition du concours Les Étoiles de l’AGGH. Destinés aux étudiants en formation post-bac, ce concours a pour but de valoriser la profession de gouvernant(e) général(e) et de renforcer son attractivité. Après examen des dossiers, les écoles hôtelières qualifiées sont : le cours hôtelier de Besançon, le lycée Yvon Bourges de Dinard, le lycée hôtelier de Marseille, le Greta hôtellerie de Nice, le lycée Paul Augier de Nice, ICI Icare de Paris, l’ensemble scolaire du Sacré-Cœur de SaintChély-d’Apcher et le lycée Anne-Sophie Pic de Toulon. Pour être sélectionnés, les élèves devaient faire parvenir une vidéo de présentation (en français et en anglais) en tenue professionnelle dans laquelle ils évoquaient leur parcours, leurs projets scolaire et professionnel ainsi que leur motivation. Ils devaient également présenter un projet sur le thème suivant : En tant que gouvernant(e) général(e) de l’hôtel Martinez, vous proposez une nouvelle ligne d’uniformes de service pour le restaurant Le Jardin du Martinez. Les candidats se retrouveront le 3 février prochain pour la finale qui se déroulera à l’hôtel Martinez à Cannes. Trois ouvertures pour Mama Shelter en 2022 Mama Shelter continue d’accroître son parc et ouvrira trois établissements en 2022, en France et à l’international. Le premier d’entre eux, le Mama Lisboa, sera situé au cœur de Lisbonne (Portugal). En plus de ses 130 chambres tout confort et de son restaurant revisitant la brasserie française, il disposera d’un rooftop avec panorama sur toute la ville. Le 1er mars, ce sera au tour du Mama Paris La Défense, troisième adresse en région parisienne de l’enseigne : 211 chambres avec vue sur Paris ou la skyline de La Défense, un ‘diner’ américain sur le thème de l’espace, un ‘sports bar’, des ateliers, le tout surmonté là aussi d’un rooftop. Une dernière ouverture aura lieu à Dubaï, avec un établissement de 197 chambres et de 192 appartements, plusieurs points de restauration, une terrasse incluant quatre piscines et un cinéma en plein air. En 2023, l’enseigne - qui compte actuellement 15 hôtels - table sur 19 nouveaux établissements d’ici à 2025 et s’installera à Bucarest (Roumanie), Rennes, Dijon et Sao Paulo (Brésil). Demandez votre démo ! 18 ans D’EXPERTISE +33 (0)4 91 65 17 56 LOGICIEL HÔTELIER PMS CHANNEL MANAGER MOTEUR DE RÉSERVATION PRÉ-CHECK-IN EN LIGNE PAIEMENT AUTOMATISÉ API OUVERTE Le PMS Cloud qui gère et sécurise les paiements bancaires à votre place ! Poser une question, ajouter un commentaire François Pont > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR969743 Stéphane Ozanne, directeur de l’hôtel Center à Brest, s’assure du bon rechargement de la Tesla de l’un de ses clients. © STÉPHANE OZANNE © DR © DR Le Mama Shelter de La Défense est prévu pour le 1er mars.
Un hôtelier fait le plein dans ses chambres en y logeant des saisonniers LA CHAPELLE-D’ABONDANCE Propriétaire d’un hôtel, Frédéric Nouat a mis, début décembre, à disposition des saisonniers une vingtaine de chambres pour 450 € de loyer. Son téléphone n’a pas arrêté de sonner. Le Refuge de Solaise, l’hôtel le plus haut de France VAL D’ISÈRE L’établissement, ouvert en 2019, est perché à plus de 2 500 mètres d’altitude. Il n’est accessible qu’en télécabine. Poser une question, ajouter un commentaire François Pont >www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR869742 Cet hiver, l’hôtel Le Télécabine ne recevra que des saisonniers. Le Refuge de Solaise est perché à plus de 2 500 m d’altitude. © DR © PARIS SOCIETY CONTACTEZ-NOUS : 05.55.66.34.00 contact@atlproduction.fr Gain de confort Gain de Productivité %pQpÀFLH] G·XQH aide de -50%* sur vos OFFRE LIMITÉE *Offre dans la limite du budget CARSAT jusqu’en Septembre 2022 et sous réserve des conditions d’éligibilité. 'pFRXYUH] QRV JDPPHV VXU ZZZ OHYO\ FRP Frédéric Nouat, propriétaire de l’hôtel Le Télécabine à la Chapelled’Abondance (Haute-Savoie), a mis, début décembre, à disposition des saisonniers une vingtaine de chambres dans son établissement 3 étoiles pour 450 € de loyer mensuel. Il a reçu une avalanche d’appels. Tout comme à la mairie, où l’on a demandé, pendant tout le mois de décembre, à être mis Ouvert fin 2019 par Laurent de Gourcuff, président de Paris Society, et Jean-Charles Covarel, qui possède une agence spécialisée dans la construction de chalets haut de gamme, le Refuge de Solaise, à Val d’Isère (Savoie), est l’hôtel le plus haut des Alpes françaises. Perché à 2 551 m d’altitude, il n’est accessible qu’en télécabine et offre un cadre hors du temps, pour une immersion totale en plein en relation avec cet hôtelier. Frédéric Nouat a repris possession de son hôtel, en fin de gérance, en novembre dernier. L’établissement se divise en deux bâtiments : le premier est en rénovation, tandis que le second abrite 20 chambres, qui sont donc actuellement louées par des saisonniers hôteliers, des employés des remontées mécaniques ou encore de l’école de ski. “Inspirer des initiatives” “J’ai eu beau retirer les annonces, je suis appelé en permanence, même de Suisse. J’ai été débordé par la situation. Des saisonniers me proposent de payer plus cher ou de régler toute la saison en une fois mais tout était loué en quelques jours par les employeurs du coin avec leur caution et le contrat de travail du saisonnier hébergé. L’idée était de rendre service à nos collègues pour qui le logement du personnel complique les difficultés de recrutement. Beaucoup n’avaient pas les équipes nécessaires pour débuter la saison. On espère inspirer des initiatives, municipales par exemple, car lorsque l’hôtel sera rénové, il sera rendu à la clientèle classique”, explique l’hôtelier, propriétaire de plusieurs affaires en Haute-Savoie. cœur de la montagne. Murs en pierres du pays et bois local, structures métalliques de l’ancien téléphérique restées apparentes, mobilier chic, fauteuils habillés de laine, velours, cuir, terrasse ensoleillée, grandes baies vitrées donnant sur la vallée : l’esprit du lieu se veut chaleureux et tourné vers la nature. L’établissement compte 16 chambres pouvant accueillir une à cinq personnes, quatre appartements de 75 à 380 m² pour les familles ou les groupes d’amis (de quatre à dix-huit personnes), et un dortoir de trois lits doubles et de huit lits simples (uniquement privatisable). À cette offre d’hébergement s’ajoutent un spa avec jacuzzis, hammams, sauna extérieur et cabines de soin, et une piscine de 25 mètres. Cette année, l’hôtel a accueilli un nouveau restaurant, Gigi, après les adresses ouvertes par Paris Society à Paris et Ramatuelle. Il propose une cuisine italienne et s’ajoute au restaurant extérieur, Le Petit Refuge, et au Bar du refuge, qui accueille les skieurs du déjeuner au goûter, et le soir pour une offre uniquement de bar.
RESTAURATION Jean Imbert renoue avec le classique au Plaza Athénée La donne a changé. Après la naturalité du chef étoilé Alain Ducasse, la relève révise les classiques. Depuis le 5 janvier dernier, l’arrivée du chef Jean Imbert aux fourneaux de la nouvelle table gastronomique du Plaza Athénée, à Paris (VIIIe), sonne le retour de la langouste en Bellevue, du potage façon Dubarry, du veau Orloff, du vol-au-vent ou encore du turbot soufflé, découpé en salle. Avec un tel parti pris, le gagnant de la saison 3 de l’émission Top Chef veut clairement renouer avec la tradition et l’art culinaire français. “Avec beaucoup d’humilité, j’avais ce désir, ancré en moi depuis l’enfance, de rendre hommage à cette cuisine classique française, à la fois opulente et fascinante, qui traverse les modes et les siècles tout en restant profondément moderne”, explique-t-il. Plus encore, Jean Imbert souhaite repositionner le palace centenaire “au cœur de son histoire, au cœur de sa ville, au cœur de son identité”. Il ajoute : “J’aimerais qu’en franchissant la porte du restaurant, nos convives soient instantanément projetés dans un univers hors du temps, comme j’aurais rêvé m’installer, à une autre époque, à la table d’un Auguste Escoffier, d’un François Vatel ou d’un Antonin Carême.” Une dynamique qui séduit François Delahaye, directeur des opérations de la Dorchester Collection : “Le concept du restaurant rend hommage aux traditions et à ce lieu chargé d’histoires. Jean Imbert vient y apporter une nouvelle énergie, plus festive.” Une façon aussi d’inventer ce que le directeur appelle “le palace de demain”. Le sucré annoncé en salle au son d’une cloche Ces liens forts avec l’histoire et le patrimoine se retrouvent jusque dans les arts de la table. Jean Imbert a ainsi œuvré avec la maison Bernardaud pour la création d’assiettes en porcelaine, parées de motifs anciens. La verrerie et les carafes sont signées Baccarat. Les couverts sont issus de la collection Marly de l’orfèvre Christofle. Les plats de services, telles les turbotières et braisières en cuivre martelé à la main, viennent de la maison Mauviel. Quant à l’argenterie, elle a été chinée par le chef, avec la complicité du designer et architecte d’intérieur Rémi Tessier, à qui l’on doit le nouvel agencement de la salle de restaurant. Celle-ci dispose désormais d’une table centrale de 12 mètres de long dont le plateau en marbre de Breccia, taillé dans un seul bloc, est agrémenté de vases sculptés et chandeliers anciens. Enfin, Jean Imbert travaille de concert avec Denis Courtiade et son équipe de salle, une brigade de cuisine dirigée par Jocelyn Herland et Mathieu Emeraud, sans oublier la pâtisserie, orchestrée par Angelo Musa et Elisabeth Hot. Du sucré annoncé en salle, en fin de dîner, au son d’une cloche détenue par Denis Courtiade. Lorsque celle-ci retentit, les lumières se tamisent. Puis, une vitre s’entrouvre et les clients découvrent un atelier dans lequel les pâtissiers peaufinent, en temps réel, Fontainebleau, ambassadeur, puits d’amour ou encore crêpe soufflée à la mandarine, juste avant d’être flambée. L’expérience se fait alors spectacle. PARIS Après avoir pris les commandes du Relais Plaza l’été dernier, le chef vient de faire son premier service à la table gastronomique du palace parisien de l’avenue Montaigne. Son parti pris : proposer des grands classiques de la cuisine française. Fabrice Giraud prend les commandes du Beslay à Paris Située dans le quartier d’Oberkampf (XIe), Le Beslay est une nouvelle table qui vient d’ouvrir ses portes. Dans une salle de 100 m² à dans l’esprit industriel, les banquettes en velours bleu paon et les meubles vintage côtoient des luminaires grand format, le tout donnant au lieu une ambiance conviviale. Aux commandes du restaurant, le chef Fabrice Giraud, qui était précédemment au piano de la Maison blanche, à Paris. Il a également exercé à l’Hôtel de Paris d’Alain Ducasse à Monaco, ainsi qu’aux Shangri-La de Shanghai (Chine) et d’Istanbul (Turquie). La carte est renouvelée chaque mois. Le chef privilégie les produits frais et de saison, le plus souvent issus de l’agriculture biologique ou raisonnée. À la carte en janvier : Gnocchi sauce Sofrito, oignons confits, tomates, herbes fraîches et glaçage parmesan ; Maigre de Méditerranée snacké, crème d’aneth anisette, fenouil fondant, croquant et artichaut braisé, et Faux-filet de bœuf montellos poêlé, sauce coriandre Corinthe, purée de chou-fleur et fleurets multicolore. Le menu du jour est proposé à 26 € (entrée-plat ou plat -dessert) ou 32 € (entrée-plat-dessert). Le soir, le menu dégustation en cinq étapes est affiché à 68 €. Guy Lassausaie prépare l’ouverture du restaurant Bulle, à Lyon Guy Lassausaie, le chef étoilé de Chasselay, en région lyonnaise, va ouvrir courant avril un nouvel établissement de 80 couverts dans des bâtiments classés monuments historiques sur la colline de Fourvière, à proximité de la basilique de Lyon. D’importants travaux sont en cours. Le restaurant Bulle, au cadre plutôt classique, se divisera en deux parties : le bar et l’accueil, dans la tour-observatoire, et la salle principale, située au rez-de-chaussée de la maison carrée. Point d’orgue de l’établissement : deux terrasses offrant une vue panoramique sur la ville. “Ce sera un restaurant plutôt chic et décontracté, où je proposerai une cuisine similaire à celle de mon établissement gastronomique, mais un peu moins sophistiquée pour la rendre plus accessible. Cet établissement est un nouveau challenge pour moi”, assure Guy Lassausaie. Le ticket moyen sera de 50 € à midi et de 70 € le soir et le week-end. La salle du restaurant a été repensée par l’architecte d’intérieur Rémi Tessier, autour d’une table centrale de 12 mètres de long Poser une question, ajouter un commentaire Anne Eveillard > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR669899 Fabrice Giraud. Le restaurant sera situé dans des bâtiments de la Fondation Fourvière. © ROMAIN BUISSON © DR Jean Imbert et son équipe, au sein de laquelle Denis Courtiade continue de diriger la salle. © BOBY ALLIN © BOBY ALLIN
L’OS Bar, une offre iodée et culturelle LYON À la fois bar à huîtres et scène d’art local, l’établissement repose sur un concept atypique inventé par François Annat et Julien Haricot, deux amis d’enfance qui se lancent un nouveau défi professionnel. Cofondateur de l’OS Bar, François Annat travaillait auparavant dans la finance. “Mon parcours professionnel a rassuré les banquiers”, assure-t-il. ePack Hygiene, la Solution la plus complète de l’HACCPdigitalisée ! Facile, indispensable, sur-mesure www.epack-hygiene.fr Zéro papier ! Solution 100% tactile Diagnostic conformité Covid-19 Traçabilité maîtrisée Mesures sanitaires renforcées Pour la sécurité de mes clients j’ai choisi ePack Hygiene ! 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On a ainsi créé le Oyster sonore, en mixant le concept de bar à huîtres et de concerts électro. On trouvait que les deux offres fonctionnaient bien ensemble. L’événement a remporté un tel succès qu’on a participé cinq fois de suite au festival. Jusqu’à ce qu’on décide de créer un lieu dédié à ce concept, l’OS Bar, au cœur de la Presqu’île”, explique François Annat. Dans leur établissement (53 places assises plus 14 en terrasse), les associés proposent plusieurs variétés d’huîtres naturelles issues d’élevages raisonnés du bassin d’Arcachon, du golfe du Morbihan et de l’île d’Oléron. François Annat a créé en parallèle une société de distribution d’huîtres. “Comme on s’approvisionne directement auprès des producteurs, on propose des prix attractifs. Notre objectif est de démocratiser l’accès à ce produit de la mer, qui est souvent perçu comme élitiste”, assure le cogérant. Lieu d’incubation d’arts locaux Plus qu’un simple bar à huîtres, l’OS Bar se veut aussi un lieu festif et vivant avec une véritable offre culturelle. “On souhaite devenir un incubateur des arts locaux, c’està-dire permettre à des artistes lyonnais de tous univers d’exposer dans notre établissement pour se faire connaître. On accueille ainsi des expositions de photos, de peintures, de street art… Et on organise deux fois par mois des événements pour les mettre en avant - inauguration, décrochage… -, le tout dans une ambiance musicale avec des DJ, des concerts de rock, de pop… On ne perçoit aucune commission, mais ces événements culturels nous permettent d’attirer la clientèle. On fait beaucoup appel à notre réseau pour trouver les artistes”, explique François Annat. En raison des nouvelles mesures sanitaires, les associés ont été contraints d’annuler plusieurs soirées, mais ils espèrent en relancer au plus vite, le public étant au rendez-vous. Montecito : la Californie à Paris Au rez-de-chaussée du nouvel hôtel Kimpton St-Honoré (Paris, IIe), le restaurant Montecito est un vaste lieu de vie lumineux construit autour d’un patio avec mur végétal. Il a été dessiné par le cabinet d’architectes Humbert & Poyet. D’une capacité de 190 couverts, l’établissement propose une cuisine ‘healthy’ d’inspiration californienne, en clin d’œil aux origines du groupe Kimpton. Aux commandes, le chef Nicolas Pastot, qui collabore avec la chef américaine Carrie Salomon. À la carte, on retrouve une large proposition de plats végétariens, vegan ou sans gluten, mais aussi de nombreux plats à partager comme des ribs, un Tomahawk steak à la découpe ou des ceviche. Côté bar, le restaurant propose une sélection de vins californiens et français, ainsi que des cocktails et plus de trente références de bourbon. Julia Dionisi nommée directrice générale des Maisons Taillevent Le groupe Gardinier annonce la nomination de Julia Dionisi en tant que directrice générale des Maisons Taillevent, qui regroupe Le Taillevent, Les 110 de Taillevent, Les Caves de Taillevent, Les Tables de Taillevent, des établissements présents à Paris, Londres, Beyrouth, Tokyo et Yokohama. Elle aura pour mission de structurer le groupe en renforçant ses marqueurs, notamment le vin et la gastronomie. Âgée de 40 ans, Julia Dionisi a débuté sa carrière en 2000 dans le groupe Hyatt, avant de rejoindre les enseignes Sofitel et Pullman. Elle entre à la Société hôtelière Paris Les Halles en 2014 et en prend la direction en 2018. Elle y occupe la fonction de directrice générale pendant trois ans, avec un portefeuille de six hôtels en Europe et au Canada. Elle a ensuite travaillé à la réouverture du Taillevent, avec le chef Giuliano Sperandio. Nicolas Pastot et Carrie Salomon. Poser une question, ajouter un commentaire Stéphanie Pioud >www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR269885
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