HÔTELLERIE Dans le groupe Logis Hôtels, près de 15 % des affiliés sont équipés “Sur 2 000 établissements rattachés au groupe Logis Hôtels en France, 283 sont équipés de bornes électriques de rechargement, s’enthousiasme Fabrice Galland, président du groupe. C’est mon cas, avec six prises sur deux bornes installées dans mon établissement Au Comté d’Ornon à Gradignan [Hérault]. C’est le sens de l’histoire, et c’est une demande des clients qui explose depuis cet été, en corrélation avec l’augmentation des ventes de voitures électriques et hybrides. Grâce à notre réseau, nous offrons un maillage du territoire unique qui autorise de longues distances avec un rechargement d’un hôtel à un autre.” Le président de Logis Hôtels anticipe une forte demande de la clientèle d’affaires lorsque les contraintes d’autonomie des voitures électriques ne seront plus un frein à leur usage. Les bornes électriques attirent de plus en plus les clients vers les hôtels équipés “Le rapprochement avec ce que fut l’arrivée du wifi dans nos établissements est manifeste, considère Stéphane Ozanne, directeur de l’hôtel Center à Brest (Finistère). Comme le wifi, l’absence d’offre de points de rechargement pour véhicule électrique dans un hôtel deviendra impensable dans le futur.” L’hôtelier estime que l’utilisation de ses bornes a progressé de 200 % - “surtout les deux dernières années” - depuis qu’il a décidé de proposer ce service il y a six ans. “Je passais pour un fou lorsque j’ai commencé à m’équiper, poursuit Stéphane Ozanne. Mon hôtel de 140 chambres dispose aujourd’hui de quatre bornes dont je contrôle l’exploitation. Je ne suis pas passé par les installateurs agréés. Je trouvais les frais d’installation coûteux, leurs commissions contraignantes - autour de 20 % - tout comme l’obligation de ne pas réserver l’usage des bornes aux clients de mon établissement. J’ai choisi mes prestataires et je suis enchanté. Quand j’ai lancé ce service, il était utilisé deux ou trois fois par semaine. Aujourd’hui, il m’arrive de ne pas avoir assez de bornes disponibles. Un rechargement de Tesla peut coûter 6 à 8 € en énergie. En 2022, je vais devoir facturer cette prestation.” Des applications pour guider les conducteurs “C’est flagrant sur notre activité ! La présence de bornes électriques détourne des clients vers nous. Ils nous repèrent sur les applications comme Chargemap ou leur GPS et viennent recharger leur véhicule le temps d’un déjeuner ou d’une nuitée”, explique Olivier Blanc, propriétaire de l’hôtel Le Puits doré à Richelieu (Indre-et-Loire), qui a délégué l’exploitation de ses deux bornes à Freshmile : “L’opérateur s’occupe de tout : entretien, encaissement… Je perçois une commission de 0,2 € par kW, plus quelques centimes par heure de temps d’occupation. Avec la subvention Advenir, 60 % du coût d’achat et d’installation a été pris en charge. Une borne me revient à 1 500 €. Elles sont installées face à mon hôtel-restaurant, sur le domaine public, et ne sont pas réservées exclusivement à mes hôtes. Si un client réserve le rechargement de sa voiture, notre astuce est de bloquer la place avec l’un de nos véhicules.” BREST Les hôteliers sont de plus en plus nombreux à s’équiper de bornes de rechargement pour les voitures électriques ou hybrides. Ce type d’installation peut être pris en charge par l’État jusqu’à 60 % et permet de capter de nouvelles clientèles. À Chalon-sur-Saône, le Saint-Georges change de propriétaire et de visage Après plusieurs mois de fermeture et un investissement “se comptant en millions d’euros”, selon sa direction, l’hôtel-restaurant Le Saint-Georges & Spa, à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), affiche un nouveau visage. Créé il y a 124 ans, l’établissement 3 étoiles, qui appartenait à Jean-Paul Madaleno depuis 2010, a été racheté (murs et fonds) fin 2020 par le groupe lyonnais BCL, qui a tout rénové. Les 57 chambres de l’hôtel et le hall ont été refaits dans un certain standing, tandis que le restaurant, rebaptisé Le Terminus, a quitté ses banquettes et son partenariat avec Georges Blanc “pour redevenir une brasserie de gare”, explique Amélie Michot, chef de réception. Quant au spa, créé en 2014, il passe sous enseigne Sothy’s et s’ouvre aujourd’hui à la clientèle extérieure. Les Étoiles de l’AGGH : les finalistes dévoilés Trente candidats venus de 13 écoles hôtelières ou centres de formation étaient inscrits à la première édition du concours Les Étoiles de l’AGGH. Destinés aux étudiants en formation post-bac, ce concours a pour but de valoriser la profession de gouvernant(e) général(e) et de renforcer son attractivité. Après examen des dossiers, les écoles hôtelières qualifiées sont : le cours hôtelier de Besançon, le lycée Yvon Bourges de Dinard, le lycée hôtelier de Marseille, le Greta hôtellerie de Nice, le lycée Paul Augier de Nice, ICI Icare de Paris, l’ensemble scolaire du Sacré-Cœur de SaintChély-d’Apcher et le lycée Anne-Sophie Pic de Toulon. Pour être sélectionnés, les élèves devaient faire parvenir une vidéo de présentation (en français et en anglais) en tenue professionnelle dans laquelle ils évoquaient leur parcours, leurs projets scolaire et professionnel ainsi que leur motivation. Ils devaient également présenter un projet sur le thème suivant : En tant que gouvernant(e) général(e) de l’hôtel Martinez, vous proposez une nouvelle ligne d’uniformes de service pour le restaurant Le Jardin du Martinez. Les candidats se retrouveront le 3 février prochain pour la finale qui se déroulera à l’hôtel Martinez à Cannes. Trois ouvertures pour Mama Shelter en 2022 Mama Shelter continue d’accroître son parc et ouvrira trois établissements en 2022, en France et à l’international. Le premier d’entre eux, le Mama Lisboa, sera situé au cœur de Lisbonne (Portugal). En plus de ses 130 chambres tout confort et de son restaurant revisitant la brasserie française, il disposera d’un rooftop avec panorama sur toute la ville. Le 1er mars, ce sera au tour du Mama Paris La Défense, troisième adresse en région parisienne de l’enseigne : 211 chambres avec vue sur Paris ou la skyline de La Défense, un ‘diner’ américain sur le thème de l’espace, un ‘sports bar’, des ateliers, le tout surmonté là aussi d’un rooftop. Une dernière ouverture aura lieu à Dubaï, avec un établissement de 197 chambres et de 192 appartements, plusieurs points de restauration, une terrasse incluant quatre piscines et un cinéma en plein air. En 2023, l’enseigne - qui compte actuellement 15 hôtels - table sur 19 nouveaux établissements d’ici à 2025 et s’installera à Bucarest (Roumanie), Rennes, Dijon et Sao Paulo (Brésil). Demandez votre démo ! 18 ans D’EXPERTISE +33 (0)4 91 65 17 56 LOGICIEL HÔTELIER PMS CHANNEL MANAGER MOTEUR DE RÉSERVATION PRÉ-CHECK-IN EN LIGNE PAIEMENT AUTOMATISÉ API OUVERTE Le PMS Cloud qui gère et sécurise les paiements bancaires à votre place ! Poser une question, ajouter un commentaire François Pont > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR969743 Stéphane Ozanne, directeur de l’hôtel Center à Brest, s’assure du bon rechargement de la Tesla de l’un de ses clients. © STÉPHANE OZANNE © DR © DR Le Mama Shelter de La Défense est prévu pour le 1er mars.
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