Un hôtelier fait le plein dans ses chambres en y logeant des saisonniers LA CHAPELLE-D’ABONDANCE Propriétaire d’un hôtel, Frédéric Nouat a mis, début décembre, à disposition des saisonniers une vingtaine de chambres pour 450 € de loyer. Son téléphone n’a pas arrêté de sonner. Le Refuge de Solaise, l’hôtel le plus haut de France VAL D’ISÈRE L’établissement, ouvert en 2019, est perché à plus de 2 500 mètres d’altitude. Il n’est accessible qu’en télécabine. Poser une question, ajouter un commentaire François Pont >www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR869742 Cet hiver, l’hôtel Le Télécabine ne recevra que des saisonniers. Le Refuge de Solaise est perché à plus de 2 500 m d’altitude. © DR © PARIS SOCIETY CONTACTEZ-NOUS : 05.55.66.34.00 contact@atlproduction.fr Gain de confort Gain de Productivité %pQpÀFLH] G·XQH aide de -50%* sur vos OFFRE LIMITÉE *Offre dans la limite du budget CARSAT jusqu’en Septembre 2022 et sous réserve des conditions d’éligibilité. 'pFRXYUH] QRV JDPPHV VXU ZZZ OHYO\ FRP Frédéric Nouat, propriétaire de l’hôtel Le Télécabine à la Chapelled’Abondance (Haute-Savoie), a mis, début décembre, à disposition des saisonniers une vingtaine de chambres dans son établissement 3 étoiles pour 450 € de loyer mensuel. Il a reçu une avalanche d’appels. Tout comme à la mairie, où l’on a demandé, pendant tout le mois de décembre, à être mis Ouvert fin 2019 par Laurent de Gourcuff, président de Paris Society, et Jean-Charles Covarel, qui possède une agence spécialisée dans la construction de chalets haut de gamme, le Refuge de Solaise, à Val d’Isère (Savoie), est l’hôtel le plus haut des Alpes françaises. Perché à 2 551 m d’altitude, il n’est accessible qu’en télécabine et offre un cadre hors du temps, pour une immersion totale en plein en relation avec cet hôtelier. Frédéric Nouat a repris possession de son hôtel, en fin de gérance, en novembre dernier. L’établissement se divise en deux bâtiments : le premier est en rénovation, tandis que le second abrite 20 chambres, qui sont donc actuellement louées par des saisonniers hôteliers, des employés des remontées mécaniques ou encore de l’école de ski. “Inspirer des initiatives” “J’ai eu beau retirer les annonces, je suis appelé en permanence, même de Suisse. J’ai été débordé par la situation. Des saisonniers me proposent de payer plus cher ou de régler toute la saison en une fois mais tout était loué en quelques jours par les employeurs du coin avec leur caution et le contrat de travail du saisonnier hébergé. L’idée était de rendre service à nos collègues pour qui le logement du personnel complique les difficultés de recrutement. Beaucoup n’avaient pas les équipes nécessaires pour débuter la saison. On espère inspirer des initiatives, municipales par exemple, car lorsque l’hôtel sera rénové, il sera rendu à la clientèle classique”, explique l’hôtelier, propriétaire de plusieurs affaires en Haute-Savoie. cœur de la montagne. Murs en pierres du pays et bois local, structures métalliques de l’ancien téléphérique restées apparentes, mobilier chic, fauteuils habillés de laine, velours, cuir, terrasse ensoleillée, grandes baies vitrées donnant sur la vallée : l’esprit du lieu se veut chaleureux et tourné vers la nature. L’établissement compte 16 chambres pouvant accueillir une à cinq personnes, quatre appartements de 75 à 380 m² pour les familles ou les groupes d’amis (de quatre à dix-huit personnes), et un dortoir de trois lits doubles et de huit lits simples (uniquement privatisable). À cette offre d’hébergement s’ajoutent un spa avec jacuzzis, hammams, sauna extérieur et cabines de soin, et une piscine de 25 mètres. Cette année, l’hôtel a accueilli un nouveau restaurant, Gigi, après les adresses ouvertes par Paris Society à Paris et Ramatuelle. Il propose une cuisine italienne et s’ajoute au restaurant extérieur, Le Petit Refuge, et au Bar du refuge, qui accueille les skieurs du déjeuner au goûter, et le soir pour une offre uniquement de bar.
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