La reprise se confirme dans l’hôtellerie française Le RevPAR de l’hôtellerie littorale (ici, Biarritz) est supérieur de 1 % par rapport à 2019. Le cabinet In Extenso a publié son étude annuelle sur les tendances de l’hôtellerie. Le RevPAR est meilleur qu’en 2020 et les prix moyens dans les établissements de luxe ont grimpé par rapport à 2019. © GETTYIMAGES “On sent une dynamique de reprise.” C’est sur cette note optimiste qu’Olivier Petit, directeur associé au sein du cabinet In Extenso Tourisme Culture & Hôtellerie, a présenté les résultats de l’étude annuelle sur les performances de l’hôtellerie en France. Si le chiffre d’affaires hébergement (RevPAR) reste en recul de 37 % par rapport à 2019, il est meilleur qu’en 2020. Les performances estivales, dans les stations balnéaires notamment, en sont une bonne illustration. Le RevPAR de l’hôtellerie littorale - en dehors de la Côte d’Azur où la clientèle internationale manque à l’appel - est supérieur de 1 % par rapport à 2019, tandis que le prix moyen progresse de 17 %. L’étude pointe aussi le retour de la clientèle d’affaires dans les zones urbaines, grâce à une reprise des salons et séminaires depuis septembre 2021. Autre constat : l’hôtellerie haut de gamme et luxe semble avoir amorti l’impact de la crise sanitaire. Un phénomène qu’Olivier Petit explique par “une augmentation des prix moyens de 17 % par rapport à 2019”. De quoi estomper certains taux d’occupation en berne, en particulier dans la capitale, mais aussi à Roissy et La Défense. En revanche, les villes moyennes - moins de 200 000 habitants - et les campagnes tirent leur épingle du jeu, avec un chiffre d’affaires hébergement supérieur de 18 % par rapport à l’avant crise et des prix moyens en hausse de 9 %. Une accélération attendue L’étude In Extenso porte aussi un regard sur les performances hôtelières en Europe. La France n’a pas à rougir, car elle se hisse en deuxième position, derrière l’Angleterre, avec, en décembre dernier, un taux d’occupation proche de 50 %, en dépit de la vague Omicron. Enfin, pour 2022, Olivier Petit parle d’une “accélération”, grâce aux salons et séminaires professionnels de nouveau à l’affiche. Grâce aussi à une relative acceptation de la situation : “Chacun apprend à vivre avec le virus.” Reste que les hôteliers doivent encore jongler pour maintenir leur équilibre financier Anne Eveillard
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