L'Hôtellerie Restauration No 3771

Poser une question, ajouter un commentaire Stéphanie Pioud > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR870632 Uni, le premier restaurant lyonnais avec abonnement LYON Proposer à ses clients de payer un abonnement mensuel pour pouvoir bénéficier entre autres de réductions sur la carte, tel est le concept original proposé par cette enseigne lyonnaise lancée par trois amis d’enfance. Gérants de plusieurs restaurants sur Lyon, Bruno Callus, Baptiste et Benoît Lauby ont décidé d’ouvrir l’an dernier, au cœur de Lyon, un établissement différent afin de répondre aux nouvelles attentes des consommateurs. “L’idée, c’était de créer le restaurant de demain. C’est-à-dire proposer un lieu de vie connecté avec une restauration à la fois qualitative, accessible et servie rapidement”, résument les gérants. Pour cela, les associés ont inventé un nouveau modèle de restauration. Tout d’abord chez Uni, la carte © JULIE LIMONT © RFSTUDIO © KAREN’S DINER est volontairement courte (7 plats, 5 desserts et des tapas à partager) et renouvelée chaque semaine pour séduire une clientèle composée surtout de jeunes actifs, d’étudiants et de familles. De plus, la commande et le paiement peuvent se faire sur une application dédiée pour un service plus rapide. Intégrer la famille des ‘Unilovers’ Mais surtout, un abonnement à 5,90 € par mois est proposé au client, ce qui lui permet d’intégrer la communauté des Unilovers. Avec à la clé, une remise d’environ 40 % sur la carte (appliquée aussi aux autres convives attablés avec l’abonné), l’accès à des soirées thématiques, la possibilité de réserver une table via l’application… Mais ce modèle économique est-il rentable ? Oui, selon les gérants qui misent sur une fidélisation de leur clientèle. “Malgré le Covid, les résultats sont bons pour cette première année. Après avoir ouvert deux restaurants Uni, un en centre-ville et l’autre en périphérie, on va d’ailleurs en ouvrir deux autres d’ici la fin de l’année à Lyon”, assurent-ils. Si le concept fonctionne, les gérants visent par la suite un déploiement au niveau national. En Australie, le groupe Karen’s Diner fait du mauvais accueil son credo Dans les établissements du groupe australien Karen’s Diner, où l’on sert essentiellement des burgers, les serveurs ont pour mission de…mal accueillir les clients ! Vous avez bien lu : les équipes des restaurants, qui sont implantés dans différentes villes d’Australie, ont pour mot d’ordre d’être ‘rude’ (littéralement, ‘impoli’ ou ‘grossier’) avec les clients. Le credo des Karen’s Diner ? ‘Great Burgers and rude service’ (supers burgers, service déplorable) ! Tout un programme… Il s’agit, bien sûr, d’un jeu de rôle, selon lequel les clients peuvent se montrer eux aussi impolis envers les serveurs. Quant au menu, il décline des plats “lourds en cholestérol”, dixit le site internet. Comprenez : des frites au bacon ou au fromage, des chicken wings, des gaufres et autres churros. Karen’s Diner rencontrerait un franc succès en Australie... La formule trouverait-elle le même accueil en France ? Anthony Denon, nouveau chef des cuisines du Baudelaire Le chef Anthony Denon souhaite créer un “rendez-vous culinaire” avec des “plats d’expérience”. C’est le challenge qu’il vient de se fixer en reprenant les cuisines du restaurant parisien Le Baudelaire, au sein de l’hôtel Burgundy (Paris, Ier). Au menu : une cuisine saine, contemporaine, qui met le végétal à l’honneur. Anthony Denon avait déjà engagé son travail autour du végétal, du bio et du zéro déchet lorsqu’il était à l’Auberge du jeu de paume à Chantilly, où il a décroché une étoile au guide Michelin à la Table du connétable. Anthony Denon est passé par le CFAMédéric avant de rejoindre la brigade de Jean-François Piège à l’Hôtel de Crillon. Là, il croise la route du cuisinier Christophe Saintagne, qui va devenir son mentor et le guider vers des tables de prestige, telles celles d’AntoineWestermann à Paris ou de Franck Cerutti au Louis XV, à Monaco. Suivront le Plaza Athénée et le Meurice, à Paris. Bruno Callus (à gauche) et Baptiste Lauby, dans le restaurant Uni de la rue Mercière. Au premier étage de la tour Eiffel, Thierry Marx ouvre Madame Brasserie Le nouvel établissement du chef Thierry Marx, Madame Brasserie, installé au premier étage de la tour Eiffel, ouvrira le 17 mai. Au programme, une vue imprenable sur Paris bien entendu, mais pas seulement : le chef y a voulu une cuisine durable, moderne, à base de produits locaux. Figureront notamment un risotto d’épeautre lié au cantal et légumes de saison, ou encore une volaille jaune fermière et ses cannelloni d’épinards et fromage frais. Le restaurant sera ouvert du petit déjeuner au dîner. Quant au décor de la nouvelle brasserie, tout en baies vitrées, il est signé Ramy Fischler e Nicola Delon. Pour rappel, l’offre de restauration de la tour Eiffel est opérée par Sodexo Live.

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