© GETTYIMAGES Une question, un commentaire sur cet article ? lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR871849 Les valeurs humaines et la proximité sont plébiscitées par les jeunes.qui poursuivent un cursus en hôtellerierestauration. ne vas pas changer, même après les confinements.” À l’issue d’un second stage, toujours en lien avec les équipes de Jean Imbert, celles-ci lui proposent une alternance. Reste à trouver la formation… C’est désormais chose faite : Martin Rougit fait partie de la promo 2022-2023 de la licence pro EEHRL (encadrement et exploitation en hôtellerie et restauration de luxe), commune à l’université Paris-Nanterre et au lycée parisien Albert de Mun (VIIe). “Mes parents étaient plus inquiets que moi” Maxime Leroy, quant à lui, devait s’initier à la comptabilité et à la gestion après son bac S. “Mais j’aimais cuisiner”, avoue-t-il. Les fourneaux ont eu raison de lui. Il a enchaîné mise à niveau et BTS au lycée hôtelier de Talence (Gironde), avant une licence pro Macat (métiers des arts culinaires et des arts de la table) à Avignon (Vaucluse) et un master 2 gastronomie à l’Esthua, au sein de l’université d’Angers. Le Covid ? “J’ai eu la chance d’avoir beaucoup de cours en présentiel. J’aime apprendre. Je n’ai pas été démotivé.” “Au moment de la crise sanitaire, mes parents étaient plus inquiets que moi ! Je suis quelqu’un de positif. Je n’ai jamais douté”, raconte Cécile Catera. En 2e année de bachelor management hôtelier et restauration à Ferrandi, elle voit le contexte de crise comme une opportunité d’évolution pour le secteur de l’hôtellerie, associée à “une nouvelle façon de voyager”. Sasha Sevestre, lui aussi, parle d’opportunité : “La crise, c’est une aubaine, car des postes vont se libérer.” Après une année aux Beaux-Arts de Reims (Marne), il s’est rendu compte qu’il fréquentait cette école “plus par passion que par vocation”. Alors il a suivi les traces de son frère, récemment diplômé de la licence pro EEHRL. Pas par hasard, mais plutôt par conviction : “Durant mon année de mise à niveau, j’ai découvert le métier de gouvernant et c’est vers cela que je veux évoluer, car on touche à beaucoup de missions.” Sasha Sevestre parle aussi d’une envie de se dépasser : “J’aime le challenge. J’aime être en mouvement.” Les valeurs humaines plébiscitées Tous vont poursuivre leurs études. Parce que le diplôme, les stages, les expériences sont autant d’atouts pour se positionner, ensuite, sur le marché du travail et “pour convaincre un banquier”, souligne Maxime Leroy. Cyrille Renard l’a bien compris. Il peaufine actuellement son mémoire de master 2 gastronomie, effectué à l’Esthua d’Angers, après un long parcours qui a débuté au lycée hôtelier de Laval (Mayenne), juste après le collège. Durant les semaines de confinement, c’est vers les métiers du vin qu’il s’est orienté. Une expertise en plus sur son CV, qui plaît beaucoup aux recruteurs. La preuve : son CDD a été prolongé de six mois dans le domaine viticole où il travaille. Enfin, les valeurs humaines et la proximité sont plébiscitées par les jeunes. Maxime Leroy a ainsi renoncé à un stage en cabinet de conseil pour préférer une immersion chez un caviste bordelais, fort bien pourvu en bières artisanales locales. Louise Delbreil, quant à elle, cherche à affiner savoir et techniques “dans de petites structures”. La taille humaine, encore, pour les échanges, le partage, la transmission et la survie des indépendants. À terme, l’étudiante de Ferrandi espère ouvrir son propre salon de thé : “Un rêve d’enfant.” “La crise, c’est une aubaine, car des postes vont se libérer.” Sasha Sevestre Martin Bougit a eu un déclic lors d’un stage dans le restaurant Mamie, à Paris. “J’aime apprendre. Je n’ai pas été démotivé”, confie Maxime Leroy en master 2 gastronomie à l’Esthua d’Angers. Sasha Sevestre, étudiant en licence EEHRL à Paris : “J’aime le challenge. J’aime être en mouvement.” “Je n’ai jamais douté”, confie Cécile Catera, étudiante à Ferrandi. Quelques mots pour les futurs étudiants Étudiantes à Ferrandi, Louise Delbreil et Cécile Catera ont pris la parole lors des journées portes ouvertes de leur école parisienne. Leur mission : expliquer aux futurs élèves ce qui les attend. Leur priorité : rassurer. “Non, le chef ne nous crie pas dessus toute la journée ! Et oui, nous sommes très bien accompagnés”, insiste Louise Delbreuil. Quant à Cécile Catera, elle rappelle aux futurs étudiants que, dans le secteur des CHR, “certes il faut commencer en bas de l’échelle, mais si on est performant, on va grimper vite.” 3 2 septembre 2022 - N° 3780 L’Hôtellerie Restauration
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