L'Hôtellerie Restauration No 3793

couleurs ocre, nouveaux fauteuils et plantes viennent habiller ce lieu. Les huit cabines de soin, donnant toutes sur les étangs, ont été conçues dans un esprit marin en hommage au partenariat de l’hôtel avec la marque Phytomer. Certaines cabines arborent quant à elle des couleurs plus neutres pour les soins de la marque Kos. Nouveauté : le spa propose des salons privatifs avec jacuzzi (140 € pour 1 h 30). Le nouveau propriétaire a décidé de conserver tous les salariés, malgré la durée des travaux. “Cette vision sociale de notre propriétaire a représenté une charge lourde. Mais cela nous a permis d’avoir une base solide, notamment sur les chefs de service”, même si certains ont choisi de quitter l’établissement, confie le directeur. Quelques recrutements sont donc en cours. En cuisine, le chef Rémi Chambard est arrivé aux Étangs de Corot en 2012. “Tout a changé. La maison a grandi, évolué. ” Aujourd’hui, la cuisine, repensée suite aux travaux, est ouverte sur la salle pour “mettre en avant les équipes”. “Cela m’a permis de réfléchir à ce que je voulais”, confie le chef, qui a pu maintenir son étoile malgré la fermeture. Cuisine champêtre et gourmande En salle, la décoration reste très naturelle, avec du blanc, du bois, des cannes à pêche en guise de plafonnier. Le restaurant, ouvert le soir du mardi au jeudi et midi et soir le vendredi et le samedi, offre 30 places assises. Sur la carte, Rémi Chambard Une question, un commentaire sur cet article ? lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR672103 14 octobre 2022 - N° 3783 L’Hôtellerie Restauration 87 © MICHEL FIGUET © MICHEL FIGUET décline une balade en quatre, six ou huit temps (95 €, 130 €, 165 €) autour du terroir parisien avec une cuisine qu’il qualifie de champêtre et gourmande. “Autour de vous se dévoile l’effervescence de mon territoire. Un Paris de campagne lové entre potagers, forêts et étangs. Nous avons toujours travaillé en local, nous poursuivons aujourd’hui cette démarche en nous attachant à trouver des producteurs en majorité situés sur le territoire parisien. La période de fermeture nous a permis de parcourir toute la région.” Son travail sur les sauces, lui, est resté intact. “Je n’ai pas changé mon côté gourmand, j’ai toujours travaillé les sauces, il faut que les plats aient du goût”, s’amuse le chef. Après dix années passées au sein de cet établissement, il redécouvre une nouvelle maison, qui “va [lui] permettre d’évoluer”. Le Café des artistes bénéficie désormais d’un grande terrasse.

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