Cueilleur/ Pour entrer en contact avec Laurent Combalbert : www.laurentcombalbert.com. Laurent Combalbert défricheurs/leaders visionnaires, des laboureurs/leaders missionnaires, des planteurs/opérateurs autonomesou des cueilleurs/opérateurs encadrés. Parce qu’au-delà des belles paroles, ce sont les actes et les faits qui font de nous des 19 3 février 2023 - N° 3791 L’Hôtellerie Restauration Pilleur/ À un moment, des pilleurs finiront par arriver. Forcément. Parce que c’est toujours comme ça. Les pilleurs ne sont ni défricheurs, ni laboureurs, ni planteurs, ni cueilleurs, et encore moins ramasseurs. Quand tout sera bien en place, quand la terre ou le projet seront bien préparés, quand les arbres ou la mission seront bien installés, quand les fruits seront mûrs ou quand les premiers résultats arriveront, et que le défricheur, le laboureur, les planteurs, les cueilleurs auront pris tous les risques et auront tout organisé, les pilleurs arriveront en disant : “Stop, arrêtez ce que vous faites, cela ne va pas du tout.” Ils tenteront alors de faire croire que ce qui a été fait depuis le début ne tient pas la route. Qu’ils ont tout compris et qu’il faut tout changer. Ils auront de leur côté les pessimistes : “Je le dis depuis le début que cela ne peut pas marcher.” Les nombrilistes : “Moi, j’ai une idée pour faire mieux et beaucoup plus efficace.” Les égoïstes : “Nous avons bien fait de ne pas les aider.” À ce moment-là, il faudra mettre les pilleurs hors du champ. Vite et fort. Parce que s’ils veulent cueillir des fruits ou s’approprier des résultats, qu’ils commencent à défricher, labourer et planter par eux-mêmes. Ou à innover, organiser et lancer leur propre projet. Qu’ils choisissent une terre vierge, aride, hostile. Ou une mission difficile, hostile. Et qu’ils fassent leurs preuves. ralentisseur malgré lui opérateur autonome leader missionnaire opérateur encadré leader visionnaire ralentisseur toxique Les cueilleurs ne sont ni des défricheurs/leaders visionnaires, ni des laboureurs. Trop risqué. Trop inquiétant. Ce ne sont pas encore des planteurs, parce qu’ils ne cherchent pas la responsabilité de planter, de prendre des initiatives, de choisir des plants, de définir l’axe des rangs. Ou parce qu’ils ne cherchent pas la responsabilité d’agir, de prendre des initiatives, de choisir des méthodes, de définir la façon de les mettre en œuvre. Mais quand on leur dit exactement quoi faire et comment le faire, ils sont efficaces. Consciencieux. Ils attendent des instructions claires. Il se peut que les cueilleurs rencontrent des pessimistes : “Vous êtes sûrs qu’il y aura des fruits et des résultats ?” Des nombrilistes : “Les fruits sont plus beaux chez moi.” Ou bien : “Les résultats sont meilleurs chez moi.” Des égoïstes : “On ne vous donnera rien pour cueillir ni aucun moyen pour agir.” Mais les cueilleurs, rassurés par la vision du défricheur/leader visionnaire, la mission du laboureur et l’engagement des planteurs, vont commencer leur travail. Ils ne prendront pas d’initiatives, ne sortiront pas des rangs, mais cueilleront consciencieusement les fruits ou participeront consciencieusement aux résultats. Certains, en regardant les planteurs, voudront faire comme eux et changer de profil, en acceptant de prendre quelques décisions, de recevoir une délégation du pouvoir. D’autres resteront à leur place de cueilleurs, parce qu’elle leur convient et qu’ils s’y sentent à l’aise. Parmi les cueilleurs, parfois parmi les planteurs, certains peuvent devenir des ramasseurs. Ils ne cueillent pas dans les arbres, ils ramassent au sol ce que les autres ont laissé tomber. Ils ne participent pas de manière active aux résultats. Ils vont un peu moins vite, récoltent un peu moins de fruits. Ils critiquent parfois les initiatives. C’est important que ni le défricheur, ni le laboureur, ni les planteurs, ni les cueilleurs ne les jugent parce qu’un jour, tout le monde peut devenir un ramasseur et que ce n’est pas honteux de simplement ramasser ou suivre. Il faudra les aider et comprendre pourquoi ils se contentent de ramasser ou de ralentir. Certains ne cueillent plus ou ne s’engagent plus parce qu’ils sont épuisés à force de monter aux arbres ou de faire des efforts. D’autres parce qu’ils ont peur de monter trop haut ou de prendre des risques. Certains ramasseurs diront même : “On a toujours fait comme ça, et vous changez la façon de cueillir ou de travailler. Pourquoi ? Je préfère me contenter de ramasser ou de suivre que d’apprendre une nouvelle façon de cueillir ou de travailler.” Ils craignent le changement, la nouveauté, l’incertitude. Ce sera le moment pour le défricheur et le laboureur de leur remontrer le sens de ce qu’ils font, par la vision, par la mission. De les réengager : “Ce que tu fais ici, ce n’est pas simplement ramasser ou travailler. Ou cueillir. Ou produire des résultats. Ce que tu fais ici, avec nous, c’est donner des fruits à tous ceux qui en ont besoin, c’est participer à une action collective. C’est le sens de ce que nous faisons, donner des fruits à tous et participer à cette action collective qui doit être profitable à tous.” Donner du sens pour leur redonner envie de cueillir ou de travailler, et même de planter ou de s’engager. Mais s’ils souhaitent rester des ramasseurs, il ne faudra pas les juger. Ils contribueront aussi à la mission, même s’ils la ralentissent un peu. Ramasseur/ Alors leaders, chefs d’entreprise, chefs d’équipe, sachez partager votre vision et votre mission, sachez vous entourer, sachez repérer le potentiel de chacun à prendre plus de responsabilité et sachez être intraitable avec les pilleurs/ralentisseurs toxiques ! 4 5 6
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