Le Carlton de Cannes rouvre ses portes après deux années de fermeture Visitez le Carlton rénové en vidéo : lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR473962 Après sept années de travaux dont deux de fermeture au public, le Carlton de Cannes (Alpes-Maritimes) a rouvert ses portes le 13 mars. L’hôtel, qui fait désormais partie de la marque Regent du groupe IHG, a fait peau neuve. Inauguré en 1913, le Carlton revient sur la scène hôtelière après un sacré lifting. Si de l’extérieur rien ne semble avoir changé, les travaux ont été colossaux, s’élevant à plus de 350M€. À l’origine de cette renaissance : le besoin de rénover la Grande Dame qui, du haut de ses 110 ans, commençait à ne plus être à la hauteur de ses concurrents. C’est notamment son rachat en 2014 par Katara Hospitality, un gérant d’hôtels de luxe du Qatar faisant partie du groupe IHG, qui a permis de redonner un coup de jeune à cette icône de la Riviera. Le Carlton devient ainsi le premier Regent Hotel en France et l’un des premiers de la nouvelle génération que lance la marque depuis 2018. “Notre ambition est d’innover et de changer le secteur du luxe traditionnel, comme nous l’avons déjà fait au début des années 1970 quand la marque Regent fut créée”, explique Tom Rowntree, viceprésident des marques de luxe du groupe IHG. “On a remonté le temps” Désormais, l’hôtel compte 332 chambres auxquelles s’ajoutent 52 suites et 37 résidences destinées à de longs séjours avec vue sur le jardin, la terrasse et la piscine à débordement. Côté décoration, tous les travaux ont été pensés par le décorateur Tristan Auer et l’architecte Richard Lavelle. Leur défi : préserver et moderniser le style Art déco et Belle Époque tout en respectant les parties classées monument historique. “Au lieu de voir ça comme une contrainte, on l’a pris comme un challenge”, assure Richard Lavelle. Tout comme les façades, l’intérieur de l’hôtel a donc été restauré et embelli, travail colossal qui a parfois mené à de belles découvertes. “La couleur d’origine du lobby a été retrouvée en retirant strate par strate les couches de peinture, on a redécouvert CANNES Après deux ans de fermeture pour travaux, le célèbre hôtel du 58 boulevard de la Croisette revient dans la compétition hôtelière. Outre son nouvel aménagement, le Carlton a également repensé son rapport à la clientèle. Ingrid Boinet La façade du Carlton, classée aux Monuments historiques, a été nettoyée et rénovée. des merveilles comme l’onyx et les stucs marbrés. On a remonté le temps”, explique l’architecte. Pour mener à bien ce projet, tout le savoir-faire européen a été requis. Au total, ce sont 750 artisans spécialisés et 55 entreprises sous-traitantes qui ont été chapeautés par Vinci Construction. Un succès puisque l’hôtel a été livré avec trois jours d’avance. “Le luxe a changé” Pour devenir une destination à part entière, l’hôtel a capitalisé sur le contact avec les clients. “On mise sur l’excellence relationnelle, à être attentif à chaque détail. Par exemple, si vous êtes gaucher, le café sera servi avec l’anse à gauche”, détaille Laura Lefrançois, responsable communication et relations publiques au Carlton. Dans la même idée, la réception a été repoussée dans une autre pièce. “On voulait retirer ce côté transactionnel dès le départ”, explique Laura François. Miser aussi bien sur le produit que les services serait donc le duo gagnant pour offrir la meilleure des expériences clientèle. “Le luxe a changé, il y a une époque où le luxe était un produit. Aujourd’hui, c’est le temps, l’engagement émotionnel, le partage”, affirme Giuseppe Vincelli, directeur général du Carlton. Pour loger dans l’une des chambres, le client devra débourser entre 1 200 € et 3 000 € la nuit. Pour le moment, seuls trois étages sur les sept sont ouverts au public. Tout comme la salle de sport et le restaurant Le Ruya, ils devraient ouvrir au mois de mai, juste à temps pour le Festival de Cannes. © ROMEO BALANCOURT Disparition de Marc-Olivier Andréola-Allegrini C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de MarcOlivier Andréola-Allegrini, survenu le 20 mars dernier, à l’aube de ses 90 ans. Hôtelier-restaurateur au Cheval blanc et à l’hôtel Le Louis XI à Montlhéry (Essonne), chevalier de la Légion d’honneur et officier de l’Ordre national du mérite, Marc-Olivier AndréolaAllegrini a été l’un des grands acteurs du syndicalisme patronal entre les années 1970 et 2000. Il a ainsi été président-fondateur de la chambre syndicale de l’industrie hôtelière de l’Essonne (ex-FNIH, devenue Umih), vice-président fondateur de l’Union régionale de l’industrie hôtelière de Paris-Île-de-France et vice-président honoraire du tribunal de commerce d’Évry. À sa famille et à ses proches, L’Hôtellerie Restauration présente ses sincères condoléances.
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