L'Hôtellerie Restauration No 3802

6 L’Hôtellerie Restauration N° 3802 - 7 juillet 2023 S’appuyant sur l’expertise acquise en tant que pionnier du Yield Management dans le secteur de la restauration, TheFork innove avec son nouvel outil Revenue Management, intégré à TheFork Manager, son logiciel de gestion pour les restaurateurs. “Grâce à notre expérience unique de quinze années d’analyses de datas, nous proposons aux restaurateurs d’obtenir des données désormais personnalisées qui ont plusieurs avantages : mesurer l’impact d’une offre spéciale, savoir combien de nouveaux clients ont choisi cette offre, le montant de revenus générés et quelle est sa rentabilité, souligne Damien Rodière, directeur général Europe de l’Ouest de TheFork. Une équipe de 30 personnes travaille sur ce produit depuis plusieurs mois. Le nouvel outil a déjà été testé par 1 500 restaurateurs. Leurs retours nous permettent de poursuivre au mieux son développement.” “Le pas-de-porte des restaurants, c’est le digital” Ce produit devrait prochainement aller plus loin en devenant prédictif : il va fournir des recommandations afin de maximiser l’impact des opérations ou des offres des restaurateurs. “90 % de nos clients sont des restaurateurs indépendants [14 000 restaurants affiliés en France]. Nous voulons les aider à prévoir leur volume d’activité et à faire les bons choix pour optimiser leurs revenus. D’une part, nous avons l’historique des données par région, ville, selon les périodes, la météo et les types de restaurants. Les similitudes permettent de benchmarker et de produire des recommandations fiables. D’autre part, cela ouvre la possibilité de faire du yield positif. Nous savons que le créneau le plus prisé est le samedi à 20 heures. Si la demande dépasse l’offre, au lieu de perdre des ventes, le restaurateur peut augmenter ses prix, détaille Damien Rodière. Nous sommes les seuls à permettre aux restaurateurs de connaître le retour sur investissement. En moyenne, au global, chaque euro dépensé par les restaurants est multiplié par cinq.” Aujourd’hui, 90 % des clients s’informent en ligne pour choisir un restaurant d’où l’importance d’être présent sur internet. Mais en France, même si ce chiffre tend à baisser, encore plus de 8 clients sur 10 réservent par téléphone. Pour encourager les clients à réserver en ligne, TheFork compte sur sa communauté et sur ses campagnes de communication. “Le pas-de-porte des restaurants, c’est le digital. Nous avons fédéré une communauté de 20 millions de personnes qui vient sur TheFork chercher des inspirations. Ils vont deux fois plus au restaurant que les autres, ils dépensent plus et sont moins enclins aux no-shows. Si bien que dès le premier jour, on génère du chiffre d’affaires additionnel pour les restaurateurs.” La dernière campagne de TheFork a dévoilé son nouveau logo et sa nouvelle identité visuelle autant que son ambition d’insuffler “une nouvelle énergie afin que la réservation en ligne devienne le réflexe pour sortir au restaurant”. En parallèle, TheFork a privatisé le restaurant Marsan d’Hélène Darroze (2 étoiles Michelin) le 1er juillet et a mis en vente les places à 49 € anec le menu complet sur son site : elles sont parties en 2 minutes. “Notre but est de rendre l’inaccessible accessible et d’inciter les gens à aller au restaurant. Devant un tel succès, il est fort probable que d’autres opérations voient le jour.” Selon une analyse de données internes de TheFork, en moyenne, un restaurant qui propose une réduction de 50 % voit son nombre de convives multiplié par 5, et, en conséquence, connaît une croissance de ses revenus en ligne, en moyenne multipliés par 3,9. L’analyse révèle que même en appliquant des réductions, les restaurants multiplient leur marge globale par 3,1. L’impact des offres spéciales TheFork lance Revenue Management Une question, un commentaire sur cet article ? lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR274771 Leader de la réservation de restaurants en Europe, TheFork innove avec un produit permettant aux restaurateurs d’optimiser leur activité et leur performance en générant plus de rentabilité. © DR TheFork dévoile un nouveau logo et une nouvelle identité visuelle même si la fourchette est conservée. Nadine Lemoine La grille de salaires applicable dans les CHR a été signée le 16 décembre 2021 et est entrée en vigueur le 1er avril 2022. Depuis, en raison de l’inflation entrainant la réévaluation du taux horaire du smic, les trois échelons du niveau I et l’échelon 1 du niveau II ont été rattrapés par le taux horaire du smic. Après plusieurs réunions en commission paritaire permanente de négociations et d’interprétation, les partenaires sociaux ont fini par trouver un accord sur une nouvelle grille de salaires, qui a été ratifiée par deux syndicat de salariés, la CFDT et FGTA-FO. “Cette grille n’est pas suffisante, mais il faut faire un geste pour sortir du blocage du dialogue social et revenir à la table des négociations”, déclare Nabil Azouz, négociateur pour la FGTRA-FO. Pour le GNC et l’Umih, “cette grille des salaires prend en compte les deux augmentations du smic au 1er janvier et au 1er mai 2023 et positionne le premier échelon à + 1 % du smic. Elle revalorise les minima conventionnels de plus de 5 % pour les premiers niveaux et propose une augmentation moyenne d’un peu plus de 5 % par rapport à la grille actuelle.” Les deux organisations patronales précisent que “ce travail sur la grille des salaires répond à la volonté de l’Umih et du GNC de poursuivre le dialogue social de la branche, alors que le projet global de couverture sociale et d’animation du dialogue social proposé est toujours en discussion.” La nouvelle grille de salaires prévue par l’avenant n° 31 prévoit les minimas sociaux suivants : Niveau I Niveau II Niveau III Niveau IV Niveau V Échelon 1 11,72 € 12,00 € 13,04 € 14,17 € 18,16 € Échelon 2 11,80 € 12,27 € 13,26 € 14,54 € 21,50 € Échelon 3 11,90 € 12,89 € 13,69 € 15,17 € 27,81 € Pour que cette grille soit d’application obligatoire à toutes les entreprises et les salariés du secteur des CHR, il faut encore attendre la procédure d’extension de cet avenant. La grille de salaires entrera en vigueur le premier jour du mois suivant la publication de l’arrêté d’extension au Journal officiel. Prise en compte de l’expérience professionnelle après un an Le même jour, un deuxième texte a été ratifié par la CFDT et la FGTA-FO. L’avenant n° 32, relatif à la prise en compte de l’expérience professionnelle prévoit le passage automatique de l’échelon 1 à l’échelon 2 du niveau I après un an d’ancienneté. Le texte étend cette prise en compte aux salariés saisonniers. L’ancienneté d’un salarié saisonnier s’apprécie en prenant la totalité des CDD qu’il a effectué dans une même entreprise. À l’heure actuelle, l’article 34 de la convention collective prévoit que pour passer de l’échelon 1 à l’échelon 2 du niveau I, le salarié doit justifier de 3 ans de service continu. Et elle n’étend pas ces dispositions aux salariés saisonniers. SOS EXPERTSDroit du travail en CHR (+ modèles de contrats et fiches de paie) La CFDT et FGTA-FO ratifient la grille de salaires proposée par les organisations professionnelles Deux syndicats de salariés ont signé la grille de salaires proposée par le GHR, le GNC et l’Umih. Elle doit maintenant faire l’objet d’une procédure d’extension afin de la rendre obligatoire à toutes les entreprises et salariés des CHR. Pascale Carbillet LES TEMPS FORTS DE LA QUINZAINE

RkJQdWJsaXNoZXIy ODk2OA==