L'Hôtellerie Restauration No 3807

Une question, un commentaire sur cet article ? lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR574893 Diversifier les espèces Le saumon et le cabillaud représentent plus de la moitié de la consommation de poissons en France, selon Greenpeace. En diversifiant les espèces, la pression sur les stocks des poissons les plus demandés est moindre. Le chef triplement étoilé Gérald Passedat, par exemple, cuisine 70 espèces méditerranéennes, au fil des saisons. Privilégier les mollusques Les huîtres et les moules s’avèrent un choix intéressant à double titre. Elles affichent un impact carbone très bas. Par ailleurs, elles jouent un rôle environnemental positif puisqu’elles filtrent les eaux. Favoriser le local Pour alléger l’impact carbone de vos assiettes, optez pour les circuits courts, la vente directe et les poissons locaux. La carte interactive en ligne de l’association Pleine Mer met en avant les pêcheurs artisans français et les produits de la mer locaux. Labels Le label MSC (Marine Stewardship Council) est le plus connu. Il est aussi fortement décrié par diverses ONG et associations, car il ne prend pas en compte les méthodes de pêche industrielle à fort impact sur la biodiversité. L’écolabel français Pêche durable, opérationnel depuis 2017, intègre les critères écosystème, environnement, social et qualité. Les ONG relèvent néanmoins un manque de transparence dans le processus de certification. Il existe également plusieurs labels pour les produits de l’aquaculture : label bio, ASC, Friend of the sea… Limiter les produits issus de l’aquaculture La majorité des élevages est constituée par des espèces carnivores (saumon, bar, truite...), nourries avec des farines et des huiles de poissons sauvages : 4 à 6 kg de sardines oud’anchois sont nécessaires pour produire 1 kg de saumon d’élevage ! Résultat : un quart de la pêche mondiale sert à nourrir les poissons d’élevage des pays développés. En outre, les fermes piscicoles non bio polluent les eaux en raison des traitements antibiotiques, antifongiques et autres pesticides… Bref, les espèces à privilégier sont celles au stock peu ou sous-exploité à l’état sauvage, hors de leur période de reproduction, pêchées de manière douce et localement. Les techniques de pêche doivent être prises en compte dans le choix des produits de la mer. © IFREMER

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