RESTAURATION Une question, un commentaire sur cet article ? lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR075332 Une question, un commentaire sur cet article ? lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR675279 Nadine Lemoine Nadine Lemoine Michelin choisit le Centre-Val de Loire pour son millésime 2024 CuisinonsPlusBio : une campagne pour augmenter la part de bio dans les menus TOURS Après Cognac et Strasbourg, c’est à Tours qu’aura lieu, le 18 mars, la prochaine cérémonie des étoiles Michelin, grâce à un partenariat avec la région, qui souhaite surfer sur l’événement afin de promouvoir son territoire et son activité touristique. L’Agence Bio lance une campagne et initie des actions en direction des professionnels pour les inciter à mettre plus de bio à leur carte. “C’est la troisième année que notre événement phare annuel, voire mondial puisque la France rayonne sur la gastronomie du monde, a lieu en région. Aller au devant des régions, remettre Michelin en mouvement pour aller à la rencontre des territoires, des terroirs et de l’ensemble de leurs artisans, cela a été l’une de mes premières décisions quand j’ai pris la direction des guides”, rappelle Gwendal Poullennec, directeur international des guides Michelin. Pour le territoire qui accueille la sortie du guide Michelin France, c’est un coup de projecteur énorme. “Il ne faut pas se tromper. Ce n’est pas un événement régional ou national. C’est un événement international. L’an dernier, à Strasbourg, nous avions 1 200 personnes, 600 chefs, 180 journalistes représentant toutes les nationalités, indique le patron du guide. À Cognac, l’impact média était de 1,9 milliard, c’est-à-dire le nombre d’occasions de voir et d’être exposé aux messages sur la destination et son rayonnement gastronomique. L’an dernier à Strasbourg, cet impact médiatique mondial était de 2,9 milliards.” Un argument de poids pour les régions qui souhaitent mettre en valeur leurs atouts, stimuler leur économie et attirer des touristes. Un tremplin pour la région Convaincus, François Bonneau, président de la région Centre-Val de Loire, Emmanuel Denis, maire de Tours, et Frédéric Augis, président de Tours Métropole, ont donc décidé d’investir pour accueillir cet événement au palais des congrès de Tours et mobiliser les acteurs économiques de la région. Au-delà du 18 mars avec la révélation des nouveaux étoilés, un programme d’initiatives et d’actions est en gestation pour que le lancement du guide soit un tremplin pour mettre en valeur les métiers, les artisans, les producteurs, les vignerons et bien sûr les chefs. Pour Gwendal Poullennec, “ce lancement du guide Michelin en mars 2024 n’est pas qu’une date. C’est un projet que nous allons ensemble construire dans les mois qui viennent et dont nous espérons qu’il va avoir un effet dans la durée, que la fête va se prolonger”. Gwendal Poullennec : “Ce n’est pas un événement régional ou national. C’est un événement international.” La campagne CuisinonsPlusBio, cofinancée par l’Union européenne pour un budget de 1,9 M€, vise à convaincre les professionnels de proposer plus de bio en restauration. “Quoi de mieux que des pratiques et des retours d’expériences éprouvés pour convaincre les professionnels de la restauration que les produits issus de l’agriculture biologique, au-delà d’être source de plaisir, de partage et de convivialité, sont également des atouts pour adopter une démarche culinaire durable, accessible et responsable”, plaide Laure Verdeau, directrice de l’Agence Bio. Ainsi les quatre affiches de la campagne CuisinonsPlusBio s’appuient sur quatre professionnels pour qui l’utilisation de produits bio est une évidence. Ils font partie des 13 chefs ambassadeurs choisis par l’Agence Bio pour partager leurs engagements et leurs conseils pour se lancer et persévérer. “Ce sont des exemples vivants que le bio est un business rentable”, ajoute la directrice de l’Agence Bio. Être bio et rentable, c’est possible Emilien Rouable, chef-patron de L’Inattendu à Villecresnes (Val-deMarne), 24 couverts et deux menus (47 et 89 €), que l’on retrouve sur l’une des affiches, le confirme : “Oui, on peut être rentable. D’abord, je propose ce que la nature impose. C’est à nous de nous adapter aux produits et de les travailler au moment où ils sont les meilleurs. Mais il y a aussi l’humain derrière le bio. Je cherche des gens qui travaillent bien.” Ces témoignages, ainsi que des outils pédagogiques et interactifs seront disponibles en fin d’année sur la plateforme cuisinonsplusbio.fr. Si les cuisiniers sont des ambassadeurs du bio auprès de leurs confrères, ils le sont évidemment auprès des jeunes en formation dans les CFA et écoles hôtelières et de leurs clients. “Grâce à eux, la restauration hors domicile se transforme en lieux d’éducation au goût et de sensibilisation. Le défi est aussi pour nous de convaincre les citoyens à prolonger leur engagement pour le bio au restaurant”, souligne Loïc Guines, président de l’Agence Bio. La campagne met les chefs au cœur des initiatives de transition alimentaire favorables à la préservation de l’environnement et de la biodiversité et “amplifie avec fierté le mouvement PlusDeBioAuResto”. L’affiche avec Emilien Rouable, chef-patron de L’Inattendu à Villecresnes (Valde-Marne). Championnat du monde de pâté croûte : inscriptions jusqu’au 14 octobre La 14e édition du championnat du monde de pâté croûte se déroulera le lundi 4 décembre à Lyon, sous la présidence de Karen Torosyan, vainqueur en 2015 et chef doublement étoilé du restaurant Bozar à Bruxelles. Un appel à candidature mondial a été lancé avec l’envoi des dossiers de candidature jusqu’au 14 octobre. Une première sélection sur dossier sera faite par les membres du comité d’organisation qui désigneront les 20 candidats qui participeront à la deuxième épreuve de sélection Europe. Cette dernière aura eu lieu lors d’une manifestation organisée au Bristol, à Paris, le 9 novembre prochain. Les membres du jury, sous la direction de Stéphanie Le Quellec, dégusteront les tranches des 20 candidats sélectionnés pour désigner les 7 finalistes. La finale se tiendra à La Sucrière à Lyon, avec les 14 candidats retenus (les 7 sélectionnés en Europe, ainsi que les gagnants et les deuxièmes prix des sélections Asie et Amériques, et le vainqueur de l’épreuve de Tahiti et de celle de Stockholm).
RkJQdWJsaXNoZXIy ODk2OA==