Formation : pourquoi sensibiliser les jeunes à la polyvalence ? Le constat est sans appel : près d’un restaurateur sur 4 (21 %), tous secteurs confondus, peine à embaucher et à retenir ses salariés, selon une étude menée par Checkmarket pour la plateforme Lightspeed et publiée en janvier 2023. Conséquence : automatisation des tâches, développement du click & collect ou souscription à un nouveau logiciel de caisse sont quelques-unes des initiatives adoptées par les restaurateurs interroNANTES Dans le cadre du dernier salon Serbotel, formation et emploi étaient au cœur des débats. L’occasion pour Olivier Dardé, à la tête de l’Umih 44, de souligner l’importance d’avoir des jeunes “polycompétents” qui arrivent sur le marché du travail. Explications. Anne Eveillard Le patron de l’Umih 44 reconnaît que les jeunes actifs qui arrivent sur le marché du travail n’ont pas le même profil que leurs prédécesseurs. “Le CDI ne les fait plus rêver. Ils zappent, passent d’un établissement à un autre, entrecoupent volontiers un parcours d’un break à l’étranger. Par ailleurs, famille et loisirs passent avant le travail. Dès que l’effort demandé empiète sur la vie personnelle, bon nombre n’hésitent pas à quitter l’entreprise”, détaille Olivier Dardé. Un turnover qui pénalise hôteliers et restaurateurs. “Pourtant, on déroule le tapis rouge aujourd’hui pour attirer les jeunes talents : on évite les coupures, les salaires ont augmenté, les plannings de travail sont assouplis…” Mais cela ne suffit pas toujours. Résultat : Olivier Dardé observe que le recrutement des seniors augmente, “car ils ont envie de s’impliquer et ils ont des valeurs de travail”. “Le CDI ne fait plus rêver” LES TEMPS FORTS DE LAQUINZAINE Pour Olivier Darde, président de l'Umih 44, “la polycompétence et la polyvalence sont primordiales aujourd’hui sur le terrain.” © DR
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