L'Hôtellerie Restauration No 3820

Retrouvez tous nos articles liés aux Jeux olympiques Paris 2024 www.lhotellerie-restauration.fr/actualite/theme/jeux-olympiques 32 L’Hôtellerie Restauration N° 3820 - 15 mars 2024 JEUX OLYMPIQUESPARIS2024 ne pas fermer en août. Mes équipes vont prendre leurs congés de façon anticipée ou après la compétition. Je vais proposer au Shirvan et au restaurant Akrame des plats qui sont proposés aux sportifs sur le stand des chefs du Village des athlètes. Je pense que cela va plaire aux clients.” Hugo Cassaro, directeur général adjoint Groupe Beaumarly, voit les choses du même œil : “Je pense que ça va être énorme ! On va exploser tous les records ! C’est une clientèle super premium qui vient pour les JO. C’est la terre entière qui va faire escale à Paris avant de se rendre sur la Côte d’Azur ou autre. Toutes les plus grandes stars, les grands sportifs, les sponsors, les fédérations, les familles, les touristes… et ceux qui vont vouloir fêter les victoires ! Les Jeux olympiques vont booster la fréquentation en juilletaoût. Nous avons déjà des réservations pour cette période. C’est aussi en prévision des JO que nous avons agrandi le restaurant Thoumieux, qui a doublé sa capacité d’accueil, et que nous sommes en train de refaire entièrement le Germain avec un nouveau concept très parisien.” Le chef triplement étoilé Alexandre Mazzia, restaurant AM par Alexandre Mazzia à Marseille, nuance : “C’est une symbolique forte d’avoir les JO chez nous. C’est une façon de faire découvrir nos savoir-faire et notre hospitalité. Mais il y aura des avantages et des inconvénients. Il faut écouter les contraintes pour essayer d’y répondre au mieux. Je pense que nous manquons d’informations pour les questions de sécurité. On peut le comprendre. Mais je crois qu’il faut rester positif en se disant que l’on a réussi à s’adapter à tout, même à la pandémie. Tout le monde va faire en sorte que cela se passe bien.” Pour Guillaume Keusch, restaurant Elsass à Paris : “Nous avons une carte à jouer : le marqueur Alsace dans les vins et notre cuisine est un avantage. Les vins d’Alsace sont très populaires en Asie et aux ÉtatsUnis et nous allons trouver des relais pour que les étrangers sachent qu’on existe. On envisage d’ouvrir pour le déjeuner, d’organiser des dégustations de vins en journée, de proposer des repas vignerons.” 13 millions de repas à servir en 4 semaines Tony Estanguet, président de Paris 2024 : “Toutes celles et tous ceux qui vivront les Jeux en France en 2024 s’attendront à voir de grandes performances sportives. Mais, parce que c’est la France, ils s’attendront aussi à bien manger. Pour les athlètes, bien manger est la condition essentielle pour se préparer et performer, en fonction des besoins et cultures du monde entier. Pour les spectateurs, la cuisine fait partie des attentes pour une expérience culturelle et touristique réussie ; le goût et le plaisir que l’on retrouvera dans les assiettes sera partie intégrante du souvenir des Jeux. Pour tous les métiers de l’agriculture, les restaurateurs, les chefs, et tous les artisans du goût, les Jeux seront l’opportunité de présenter leurs produits et savoir-faire sous leur meilleur jour.” Etienne Thobois, directeur général de Paris 2024 : “Avec 13 millions de repas à servir en quatre semaines sur plus de 40 sites, c’est la plus grande opération de restauration évènementielle au monde. Pour Paris 2024, c’est un défi opérationnel immense. Pour la France, c’est l’opportunité de montrer notre savoirfaire sur toute la chaîne, de la production jusqu’à la gestion des déchets en passant par la logistique, la préparation et le service.” Thierry Marx, chef, membre du Comité pour la transformation écologique des Jeux de Paris 2024 : “Nous avons l’opportunité de mobiliser tous les métiers de bouche sur une vision de la restauration durable de manière globale sur le plan environnemental et social. C’est une occasion unique d’accompagner la transformation alimentaire de manière positive, en prouvant que ce qui est bon pour le corps et pour la planète est aussi bon en bouche ! Plus de végétal dans l’assiette, plus produits locaux et de saison, et plus de responsabilité sur toute la chaîne… ça n’est pas un cahier des charges que propose Paris 2024, c’est un cahier d’opportunités, et il nous appartient à tous de nous en saisir.”

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