L'Hôtellerie Restauration No 3312

Retrouvez toute l’actualité des fonds de commerce : www.lhotellerie-restauration.fr/vente-fonds-de-commerce.asp . Restaurants 41 % Bars-brasseries 30 % Bars-tabacs (en baisse) 15 % Tabacs 7 % Restauration rapide (en baisse) 5 % Hôtels 2 % Q Les typologies des fonds de commerce à la vente en Île-de-France - Century 21 Horeca Q Statistiques des prix de vente Laetitia Bonnet-Mundschau Leur point commun est l’envie d’entreprendre, de monter un projet”, remarque le dirigeant. Ils demandent en priorité une extraction d’un gros diamètre, une licence IV et une terrasse. Certains secteurs sont plus prisés par des communautés : les bars-tabacs ont les faveurs des Asiatiques, les bistrots de l’est parisien des Kabyles. Les Auvergnats restent dominants sur les belles brasseries parisiennes, et les Chaldéens (chrétiens originaires d’Orient) sur les bars-tabacs et les brasseries dans le Val-d’Oise. La culture du bistrot et du bar-brasserie reste forte en Île-de-France. En région parisienne, “les acquéreurs restent attachés à des secteurs où le pouvoir d’achat est élevé, et où la clientèle rencontrée est agréable, touristique”, résume Jérôme Guillotin. Le secteur de la restauration constitue 71 % des transactions de Century 21 Horeca en Île-de-France. Le dirigeant constate qu’une tendance s’est installée depuis certains événements dans la capitale (attentats, gilets jaunes, grèves...) : “la banlieue attire désormais des investisseurs parisiens. Des clients importants – qui ont parfois 5 ou 6 brasseries – sont excédés par tous ces désagréments et se tournent vers des départements attractifs comme les Hauts-de-Seine ou le Val-de-Marne, selon la qualité de la ville. Certains mixent ainsi des activités à Paris et en proche banlieue”, indique-t-il. Des villes comme Versailles ou SaintGermain-en-Laye (Yvelines), où les commerces se portent bien, sont en revanche déjà trop éloignées. “Ce n’est plus le même marché, ni la même clientèle ou valorisation : à chiffre d’affaires et rentabilité égaux, un commerce se vendra moins cher qu’à Paris. La grande banlieue répond à des codes différents, et les acquéreurs sont plutôt locaux”, analyse-t-il. De nombreux primo-accédants Sur le marché de l’immobilier en Île-de-France, la vente de fonds de commerce CHR a baissé de 11 % entre fin 2022 et fin 2023. Un contexte défavorable, des bilans moins bons… “mais souvent ces périodes annoncent du rebond”, assure Jérôme Guillotin. Une tendance au primo-accédant se maintient : “Beaucoup de gens sont en reconversion. Certains sont accompagnés par des financiers, d’autres ont de grandes idées mais pas d’argent ! Nous rencontrons tout type de profils d’acquéreurs. Si certains quartiers de Paris continuent d’attirer des investisseurs dans le secteur CHR, la proche banlieue tire son épingle du jeu, notamment dans les Hauts-de-Seine ou le Val-de-Marne. Jérôme Guillotin, dirigeant des agences Century 21 Horeca de Paris, Versailles (Yvelines) et Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), aborde les spécificités de la région parisienne. FONDS DE COMMERCE Baromètre Century 21 - avril 2024 Cession de fonds de commerce en Île-de-France : un marché pluriel © DR ©JÉRÉMIE TONDU 33 % au delà de 600 000 € 33 % entre 300 et 600 000 € 33 % moins de 300 000 € (droits au bail, etc.) Le quartier du Canal Saint-Martin, à Paris. Jérôme Guillotin, directeur des agences Century 21 Horeca de Paris, Versailles et BoulogneBillancourt. 12 avril 2024 - N° 3822 L’Hôtellerie Restauration 33

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