d’incontournables chinés ou upcyclés, comme les boîtes à clés, les tables d’hôtes dans les lobbys, trois pièces majeures dans les espaces communs, la vaisselle du petit déjeuner, ou encore trois éléments de décoration dans les chambres. Le tout agencé avec soin. “Les hôtels travaillent avec des designers pour créer des espaces avec une cohérence globale et une pertinence d’un point de vue design et décoration”, glisse Antoine Dubois, directeur marketing et expérience client Accor Europe et Afrique du Nord. La literie, un point délicat La chine nécessite du temps, plus qu’un simple achat auprès d’un fournisseur classique. Par ailleurs, les pièces d’occasion exigent un soin tout particulier. “Certaines pièces, comme les pieds de chaises ou les tables en chambre, sont fragiles. Cela demande un entretien spécifique, car les matières sont variées. Il faut également avoir des meubles en stock, puisque les pièces peuvent rapidement être abîmées”, constate Pascual Valentin. Mais c’est la literie qui constitue la principale difficulté rencontrée par les adeptes du réemploi. Si l’Hôtel Llucatx Menorca et Le Grand Barnum ont finalement opté pour de la literie neuve (question d’hygiène et de confort), la chaîne économique greet, elle, a innové en déployant depuis peu un matelas composé à 75 % de matières recyclées, soit “le taux de matières recyclées le plus élevé du secteur de l’hôtellerie française”, selon Antoine Dubois. Une question ? Un commentaire sur cet article ? lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR74613 © DR Vers une nouvelle tendance ? “Le mobilier d’occasion fait encore figure d’exception dans le secteur hôtelier. Mais la tendance pourrait être amenée à se développer, estime Ava Moddabber. Avant, les hôtels changeaient leur décoration tous les deux ou trois ans. Aujourd’hui, ils mettent en place des décorations plus intemporelles. Ils cherchent à optimiser leurs coûts et à développer cette image durable, écoresponsable.” L’Hôtel Llucatx Menorca a relooké du mobilier inutilisé.
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