L'Hôtellerie Restauration No 3827

Le Refugee Food Festival de Lille célèbre la valeur universelle de la cuisine Le Refugee Food Festival est de retour à Lille, depuis le 17 juin et jusqu’au 22 juin. Pour cette huitième édition, six chefs réfugiés (professionnels et amateurs), collaborent avec des chefs des Hautsde-France. “Par exemple, un dîner franco-nigérian a été proposé au restaurant Le Rimbaud à Lille, par Ruth Ighedosa et Antoine Luna”, introduit Coline Paillard, co-porteuse du Refugee Food Festival à Lille. Les recettes des repas vendus vont au restaurateur, qui en contrepartie prend en charge la rémunération du cuisinier réfugié. Cet événement a un triple objectif. Tout d’abord, réunir les gens autour d’un bon repas. “Mais il doit surtout permettre de changer le regard et d’accompagner l’accueil des réfugiés sur le territoire français”, poursuit Inès Cohen, responsable nationale du festival. Depuis son lancement à Lille, en 2016, les lignes ont l’air de bouger. “Déjà 50 collaborations entre restaurateurs et cuisiniers réfugiés ont vu le jour et 4 000 clients sont venus se régaler dans les restaurants”, lance Coline Paillard. Mais surtout, après cette expérience, six réfugiés ont ouvert leurs propres restaurants à Lille. Au rang d’officier, a été promu : Franck Leroy, chef adjoint au Bristol Paris. Au rang de chevalier, ont été promus : • Xavier Alberti, président de Majorian. • La cheffe du Ritz (Paris), Eugénie Béziat. • Nina Metayer, élue meilleure cheffe pâtissière du monde par l’Ubic. • Le chef étoilé Mory Sacko (Paris). • Élodie Louvet, restauratrice, Le Bistrot d’Elo, à Verdun. • Patrice Seguin, directeur du Beach Plaza à Saint-Martin, président de l’association des hôteliers de Saint-Martin. • Stéphane Manigold, président du groupe Éclore. • Catherine Quérard, présidente du GHR. • Corinne Veyssière, gouvernante générale du Sheraton Roissy, présidente de l’AGGH. • Louis Le Roy, chef cuisinier (Copains comme cochons, Pleumeur-Bodou), formateur d’apprentis. Disparition de Jacques Le Divellec Le 31 octobre 2013, à 81 ans, Jacques Le Divellec faisait ses adieux au restaurant parisien étoilé qui porte son nom, devenu une institution spécialisée dans le poisson et les produits de la mer. Nous avons appris, le 14 juin dernier, la disparition de l’ancien chef, à l’âge de 91 ans. Parmi les hommages, celui de Guillaume Gomez, représentant personnel du président de la République auprès des acteurs et réseaux de la gastronomie et de l’alimentation, qui fut son apprenti : “Merci pour ce que tu as fait pour la gastronomie française, de Port-des-Barques à Paris, de La Rochelle à Bruxelles, de Madrid à Tel Aviv. Toi qui a été le premier à ouvrir des restaurants dans le monde, plus d’une dizaine déjà à l’époque, toi qui a été le premier chef à collaborer avec Air France. La transmission faisait partie de ton ADN.” Pour Mathieu Pacaud, qui lui a succédé à la tête du restaurant toujours connu sous le nom Divellec, “c’est un monument de la cuisine qui disparaît et nous continuerons à mettre en avant l’héritage qu’il nous a laissé.” Thierry Marx, président confédéral de l’Umih, et Franck Chaumès, président de la branche Umih restauration, ont souligné son engagement sans faille en faveur de la transmission, saluant “un homme d’une grande générosité qui a transmis son savoir-faire et sa passion à de nombreux jeunes cuisiniers”. © DR © DR © NINA METAYER © LÉO RIDET ©CHÂTEAUX & HÔTELS COLLECTION © THIERRY SAMUEL © DR Ordre national du Mérite : les promus du 7 juin La promotion de l’ordre national du Mérite du 7 juin a mis en avant de nombreux professionnels de l’hôtellerie comme de la restauration. Eugénie Béziat. Nina Metayer. Catherine Quérard. Corinne Veyssière. Xavier Alberti. Stéphane Manigold.

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