L'Hôtellerie Restauration No 3829

RESTAURATION 6 L’Hôtellerie Restauration N° 3829 - 19 juillet 2024 Une question, un commentaire sur cet article ? lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR202207 PARIS Prisé des grands noms de la littérature, le Café des Deux Magots a su rester un lieu de destination pour les touristes et les Parisiens. La marque innove avec une offre de vente à emporter baptisée Comptoirs Les Deux Magots. MEGÈVE L’infatigable chef a accueilli les premiers clients dans son nouvel établissement : un concept novateur orchestré en binôme avec son épouse, Christine Heckler-Veyrat. Les Deux Magots se déclinent en vente à emporter Marc Veyrat : “Ma cuisine est une cuisine haute définition” Tout, dans leur nouvel établissement, du jardin aux assiettes, en passant par le moindre objet décoratif, a été pensé par Marc Veyrat et son épouse, Christine Heckler-Veyrat. Vingt-cinq ans après, c’est une nouvelle petite Ferme de mon père (son ancien établissement, 3 étoiles Michelin et 20/20 au Gault&Millau) qui prend vie à Megève (Haute-Savoie). Une ferme mais aussi trois logis, une piscine et un spa. “Ce sont des logis et non pas un hôtel avec une formule : un dîner, une nuitée et ‘le meilleur petit-déjeuner au monde’ selon Relais & Châteaux.” Les animaux de la ferme assistent toujours, de leur étable, aux agapes des clients. Les 18 couverts de la table unique ne sont séparés que par des fleurs. “Le menu proposé à 395 € est à un prix identique à celui de la Ferme de mon père… que je pratiquais il y a vingt-cinq ans.” Mais la vraie nouveauté réside dans l’assiette. Deux cuisines, deux ambiances Le couple a travaillé un concept inédit : dans un même lieu, deux ambiances, deux cuisines et donc deux chefs. Christine Heckler-Veyrat propose une cuisine à la braise. Il faut dire qu’elle connaît par cœur le métier, qu’elle a pratiqué dans son établissement du Chalet des troncs au Grand Bornand et au Chalet Christine à Talloires. “Les pommes de pin, le lichen et l’écorce donnent une saveur très aromatique aux plats”, ajoute-t-elle. La deuxième ambiance appartient à Marc Veyrat, débordant toujours “Alors que nous célébrons cette année notre 140e anniversaire, je suis heureuse de propulser la marque vers l’avenir avec ce nouveau concept de vente à emporter.” Le 1er juillet, Catherine Mathivat, propriétaire des Deux Magots, a lancé Comptoirs Les Deux Magots, rue de Buci à Paris. Dédié à la vente à emporter, la nouvelle enseigne évoque naturellement sa maison mère toute proche en reprenant les codes du café littéraire (vert, bois, laiton, miroirs, mosaïques et une grande bibliothèque avec livres à disposition). La boutique comprend quatorze places assises, complétées d’une dizaine de places en terrasse. “Comptoirs Les Deux Magots a été conçu pour répondre aux besoins d’une clientèle active et exigeante qui veut pouvoir manger rapidement sans faire de compromis sur la qualité. Nous proposons uniquement des recettes artisanales à base d’ingrédients locaux et de saison sélectionnés avec le plus grand soin”, souligne Jacques Vergnaud, directeur de la marque. Ouvert 7 jours sur 7 de 10 h 30 à 21 heures, le Comptoir Les Deux Magots propose des sandwichs gourmets Baguettes Création (entre 8,50 et 9,50 €) qui sont composés minute devant le client, tel le Marguerite (Brie de Meaux au lait cru sur son lit de pommes vertes, fine couche de crème truffée). Également au menu : les Mini Carrés, de petits sandwichs de pain de mie variés à 3,50 € pièce ou 12 € la boîte de 4. La proposition salée est complétée par les Carrés chauds (8,50 €) dont le croque-monsieur Tradition des Deux Magots, une variété de salades (9 à 10 €) et des sélections du jour (soupe, salade du moment, portion de fromage). Sans oublier les paniers à partager pour 2 personnes à 39 € aux noms évocateurs : Le Quai de Seine et Le Jardin du Luxembourg. Et pour peaufiner l’expérience, la maison invite les clients à rédiger une carte postale que l’équipe se chargera d’envoyer à Paris ou à l’autre bout du monde. Nadine Lemoine Marc Veyrat et Christine Hecker-Veyrat ont travaillé un concept inédit : dans un même lieu, deux ambiances, deux cuisines. de créativité. “J’affûte mon propos culinaire, je pense différemment les plantes, je travaille les saveurs, les goûts. Ma cuisine est une cuisine haute définition.” Autre point d’orgue de cette expérience immersive, un écran diffuse quelques moments choisis de la vie pastorale, une balade dans les sous-bois, ou même des souvenirs personnels des clients, avec leurs propres photos. “Cela peut aussi servir à un lancement de produit. L’important, c’est de susciter l’émotion.” Marc Veyrat, qui a la transmission chevillée au corps, organise aussi des cueillettes pour le grand public et les écoles : “C’est un devoir moral.” Le chef va de la cuisine à la salle, parlant avec chaque client. “J’aime être proche d’eux, leur transmettre ma passion.” De la passion, le chef en déborde, et les réservations affluent. “J’affûte mon propos culinaire, je pense différemment les plantes.” © DR © SÉBASTIEN DUBOIS-DIDCOCK Fleur Tari En chiffres Menu unique > Cuisine haute définition : 395 € hors boissons Menu unique > Table de l’âtre : 180 € hors boissons Nombre de services : 4 (jeudi, vendredi, samedi soir et dimanche midi) Formule Logis une nuit : un dîner, un petit déjeuner > Cuisine haute définition, pour deux personnes : 2 100 € hors boissons > Cuisine de l’âtre, pour deux personnes : 1 600 € hors boissons © DR © DR

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