© DR le reporter édite une gazette tous les mois avec les informations utiles sur le groupe et le marché parisien… “Selon leurs affinités, les hôtes Korner choisissent le ou les rôles qu’ils souhaitent occuper, posent leur candidature pour être élus par les autres membres de la communauté. Ils pourront alors prendre les décisions et réaliser les tâches de ce périmètre”, précise Cécile Rosset. Communiquer et convaincre Au fur et à mesure des rachats d’hôtels, les cofondateurs ont dû convaincre et former les salariés en place : “Quand on bouleverse autant une organisation, les repères sont perdus donc il est important de les accompagner et de bien communiquer pour qu’ils comprennent ce fonctionnement en rôles et à qui ils doivent s’adresser en cas de besoin. Ce qui est génial, c’est que ceux qui ont été les plus difficiles à convaincre sont aujourd’hui nos meilleurs ambassadeurs”, se réjouit la cofondatrice. Fort des bons résultats obtenus à Paris, le groupe souhaite désormais s’implanter dans de grandes agglomérations en France et en Europe. “Pour que notre système soit opérationnel, nous devons acheter des petits groupes d’hôtels dans une même ville. Nous allons donc procéder à une nouvelle levée de fonds de 100 M€ en janvier prochain, avec pour ambition de compter une quarantaine Une chambre du Korner Opéra, à Paris. Des hôtels optimisés pour une gestion décentralisée Pour que leur modèle de management fonctionne, les cofondateurs ont défini les caractéristiques type de leurs hôtels, qui comptent entre 20 à 30 chambres, pour être gérés par un seul hôte Korner. Il s’agit souvent d’anciens 2 étoiles qui sont rénovés pour passer en 3 étoiles et proposer “les fondamentaux d’une bonne nuit de sommeil”, indique Cécile Rosset : une literie de qualité, des chambres insonorisées avec rideaux occultants et une salle de bains moderne. Au rezde-chaussée est aménagé un vaste espace avec cuisine équipée, tables hautes et banquettes, jus et cafés à disposition, où les clients peuvent se restaurer et travailler. “Les clients ont l’autonomie qu’ils apprécient dans un Airbnb mais ont aussi la garantie du côté chaleureux d’un petit hôtel indépendant.” d’hôtels d’ici à 2030”, confie Cécile Rosset, qui n’est pas inquiète pour les recrutements à venir. “Nous n’avons pas de difficulté à trouver des équipes parce que les candidats comprennent qu’ils vont pouvoir développer leurs compétences et participer vraiment à la gestion du groupe, en toute transparence. Cela fait toute la différence.” Une question, un commentaire sur cet article ? lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR202745
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