L'Hôtellerie Restauration No 3836

LES TEMPS FORTS DE LA QUINZAINE IMAGES DE UNE : © GETTYIMAGES • © DR Les dommages causés par des crues ou des inondations ne peuvent être pris en charge qu’au titre de la garantie catastrophe naturelle qui figure obligatoirement dans tous les contrats d’assurance multirisques habitation ou commerce. Toutefois, l’état de catastrophe naturelle ne peut être reconnu que par un arrêté interministériel, publié au Journal officiel, qui détermine les zones, les périodes de la catastrophe naturelle ainsi que la nature des dommages indemnisables. Quand peut-on être indemnisé ? Suite à une inondation, vous devez prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter l’aggravation des dommages subis par votre commerce ou votre habitation. Pensez à conserver dans la mesure du possible des justificatifs (photos, vidéos, témoignages de voisins…). Les premières démarches à effectuer ÉDITO L’Umih perd une bataille contre Airbnb 2 L’Hôtellerie Restauration N° 3836 - 25 octobre 2024 Romy Carrere Comment être indemnisé suite aux inondations De nombreux départements français ont été touchés par de fortes pluie, provoquant crues et inondations, qui ont causé d’importants dégâts matériels. La reconnaissance de l’état de catastrophe est nécessaire pour se faire indemniser. Explications. Retrouvez l’intégralité des éditos de la rédaction lhotellerie-restauration.fr/actualite/theme/edito Abonnements 01 45 48 45 00 abo@lhotellerie-restauration.fr Service Emploi & Annonces 01 45 48 64 64 pa@lhotellerie-restauration.fr Rédaction 01 45 48 48 94 redaction@lhotellerie-restauration.fr Publicité 01 45 48 55 85 pub@lhotellerie-restauration.fr 5 rue Antoine Bourdelle - 75737 Paris Cedex 15 web + mobile lhotellerie-restauration.fr Ce numéro est composé de 48 pages dont une surcouverture recto/verso ePackPro Imprimeur : Roularta Printing - Meiboomlaan 33, B-8800 Roeselare Origine du papier : Belgique Taux de fibres recyclées : 100 % Certification : PEFC - Eutrophisation : Ptot 0,0071 kg/tonne Éditeur : SAS SEPT - Dépôt légal à parution ISSN : 2117-8917 Commission paritaire n° 0925T79916 Directeur de la publication : O. Milinaire Prix au n° : 0,77 €/temporairement 1,54 € (hebdomadaire/temporairement quinzomadaire) De l ’info, des métiers, des passions Suivez-nous Retrouver notre engagement pour la planète En raison de la recrudescence de cas de catastrophe naturelle, une franchise reste toujours à la charge des assurés. D’intenses précipitations se sont abattues mi-octobre sur une large partie de la France avec des cumuls de pluie très importants. Au plus fort de cet épisode cévenol intense, six départements dont l’Ardèche, le Rhône, la Haute-Loire et la Loire, ont été placés en vigilance rouge pour crues et inondations par Météo-France et 34 en vigilance orange. Samedi 19 octobre, le ministre de l’Économie, Antoine Armand, a indiqué sur X que “la reconnaissance de catastrophe naturelle [était] enclenchée”, ajoutant avoir “mobilisé les assureurs pour que les indemnisations interviennent rapidement.” Dimanche 20 octobre, Météo-France a levé les dernières alertes orange. De nombreux dégâts matériels sont à déplorer, des routes sont toujours fermées. Des centaines de sinistrés n’ont pas retrouvé leur domicile, quand d’autres restent privés d’électricité. L’heure est maintenant au bilan et à la constatation des dégâts pour une indemnisation. Pascale Carbillet Le tribunal de commerce de Paris a rendu son jugement, le 21 octobre, dans le conflit qui oppose l’Umih à Airbnb. Le syndicat patronal, dirigé par Thierry Marx, accusait la plateforme de concurrence déloyale, dénonçant une rupture d’égalité notamment sur la collecte de la taxe de séjour. Six ans après l’assignation, la justice a tranché en faveur d’Airbnb, condamnant l’Umih à lui verser 40 000 € au titre des frais engagés dans le cadre de la procédure. Airbnb a réagi dès le délibéré prononcé : “Cette procédure n’était rien d’autre qu’une énième tentative infondée d’un lobby hôtelier pour protéger les intérêts de ses membres en s’attaquant aux hôtes, qui, dans l’immense majorité, louent leur propre logement quelques jours par an.” De son côté, l’Umih a interjeté appel et indique “reste[r] déterminé à défendre les intérêts des hôteliers face à Airbnb”. Cette bataille illustre les tensions croissantes entre deux modèles économiques : l’hôtellerie traditionnelle et les plateformes numériques. Pour les hôteliers, c’est un enjeu crucial qui touche à la pérennité de leur activité et à l’équité concurrentielle. En appel, ce dossier pourrait redéfinir la réglementation applicable aux plateformes de locations touristiques. D’autant que d’autres décisions de justice, comme celle rendue le 17 octobre par le tribunal administratif de Rennes dans le conflit opposant la ville de Saint-Malo à un collectif de loueurs (lire p. 4), ne leur sont pas favorables.

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