Les salariés des CHR vont pouvoir bénéficier de jours d’absence payés en cas de maladie d’un enfant À compter du 1er décembre, les salariés ayant un an d’ancienneté dans leur entreprise vont pouvoir bénéficier de trois jours de congés enfant malade payés en cas d’hospitalisation de leur enfant, ou de 2 jours en cas de maladie de l’enfant afin de pouvoir rester auprès de ce dernier. L’avenant n° 34 du 19 juin 2024, relatif au bénéfice de jours d’absence rémunérés en cas de maladie de l’enfant, a été étendu par un arrêté publié au Journal officiel du 15 novembre 2024. Son application est obligatoire pour toutes les entreprises à compter du 1er décembre 2024. Les salariés ayant un an d’ancienneté dans l’entreprise vont pouvoir bénéficier de trois jours d’absence rémunérés en cas d’hospitalisation d’un enfant inscrit sur le livret de famille et jusqu’à la date de son 16e anniversaire. Pour en bénéficier, le salarié doit fournir un justificatif d’hospitalisation de l’enfant. Les parents travaillant dans une même entreprise peuvent bénéficier chacun de ces trois jours de façon successive. Le code du travail prévoit un congé pour enfant malade de 3 jours au maximum par an et de 5 jours au maximum si l’enfant est âgé de moins d’un an ou si le salarié assure la charge de 3 enfants ou plus âgés de moins de 16 ans. Il serait plus exact de de parler d’absence autorisée non rémunérée. L’avenant n° 34 prévoit que sur ces congés non rémunérés, le salarié pourra bénéficier de deux jours payés. Pour en bénéficier, le salarié devra fournir un justificatif médical mentionnant que le parent droit rester avec l’enfant. Les salariés ont droit à ces congés pendant une période de référence qui va du 1er janvier au 31 décembre. Pascale Carbillet LES TEMPS FORTS DE LA QUINZAINE © GETTYIMAGES Anne Eveillard 4 L’Hôtellerie Restauration N° 3838 - 22 novembre 2024 Une question, un commentaire sur cet article ? lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR203050 EquipHotel : la montée en gamme du salon se confirme PARIS L’édition 2024 s’est déroulée du 3 au 7 novembre derniers. Les exposants soulignent la qualité du visitorat et une montée en gamme des espaces expérientiels. Et ses conférences ont fait le plein. Vers un accord sur l’assurance chômage Dans la nuit du 14 au 15 novembre, les partenaires sociaux sont parvenus à s’entendre sur les nouvelles règles de l’assurance chômage et sur l’emploi des seniors. “En exposant à EquipHotel cette année, nous avons gagné en notoriété. Nous avons également confirmé que notre offre de produits et de services était pertinente sur le marché de l’hôtellerie”, se réjouit Thomas Liault, responsable produits et innovations chez Meubles Celio. “Nous avons décroché des rendez-vous pour équiper les chambres de plusieurs hôtels.” Un cas loin d’être isolé. Nathalie Kuhn, chef de produit chez Ada Cosmetics, parle de 110 personnes reçues chaque jour sur son stand. La marque de cosmétique a, de surcroît, été récompensée par un trophée des Innovation Awards, pour une pompe hygiénique mono-matériau. Quant à Maxime Dittlo, directeur général de l’Orfèvrerie Royale, il a déjà réservé un stand pour l’édition 2026 du salon. “La fréquentation a été stable comparé à 2022, mais notre visitorat est de plus en plus qualitatif ”, constate Béatrice Gravier, directrice du salon EquipHotel, qui a eu lieu du 3 au 7 novembre derniers à Paris, porte de Versailles (XVe). Les nombreux espaces expérientiels ont également séduit les visiteurs. À l’instar du VIP & Press Club, imaginé par le Studio Briand & Berthereau, dont les banquettes XXL n’ont pas désempli. Répondre à un public en quête d’inspiration et de solutions pratiques Côté conférences, la plupart ont affiché complet. La pertinence des thématiques, telle que l’attractivité pour le secteur de l’hospitalité, l’IA ou encore l’écoconception, et les profils d’experts invités ont permis de répondre aux attentes d’un public en quête d’idées, d’inspiration, mais aussi de solutions pratiques ou plus techniques. La déambulation dans les allées du salon de Marina Ferrari, ministre déléguée en charge de l’Économie du tourisme, a également été l’un des temps forts de cette édition 2024. Enfin, ce salon reste bel et bien celui de tous les métiers de l’hospitalité. Du jeune qui s’interroge sur les débouchés d’un cursus en lycée hôtelier jusqu’à l’investisseur, en passant par l’architecte, le designer ou encore le cuisinier, tous se sont croisés dans les halls du parc des expositions de la porte de Versailles. Un mélange de profils, mais aussi de générations : la clé pour transmettre savoir et savoir-faire. Succès grandissant pour les conférences du salon EquipHotel. ©GETTYIMAGES © DR “Nous, acteurs sociaux, avons réussi au terme d’une négociation flash à aboutir ce soir à trois accords, qui ont rassemblé une très grande majorité…”, s’est félicité Hubert Mongon (Medef) au lendemain de la signature de trois accords concernant la réforme de l’assurance chômage, l’emploi des seniors et l’évolution du dialogue social. La ministre du Travail et de l’Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet, a salué ces signatures. Pascale Carbillet Voici les principaux points de l’accord : • Conditions d’ouverture des droits : pour s’inscrire pour la première fois à l’assurancechômage, il faudra avoir travaillé au moins cinq mois, au lieu de six, au cours des derniers 24 mois. • Seniors : les bornes d’âge ouvrant droit à une indemnisation plus longue sont relevées de deux ans. Le palier ouvrant droit à 22,5 mois d’indemnisation au maximum passe ainsi de 53 à 55 ans, et celui donnant droit à 27 mois de 55 à 57 ans. La dégressivité de l’allocation chômage, qui concerne les hauts revenus, ne sera plus appliquée à partir de 55 ans, contre 57 ans jusqu’ici. Pour les autres demandeurs d’emploi, la durée d’indemnisation maximum est de 18 mois. • Frontaliers : le projet d’accord prévoit d’appliquer un coefficient aux droits d’indemnisation des travailleurs frontaliers en fonction du niveau de salaire du pays dans lequel ils ont travaillé. • Saisonniers : afin de mieux sécuriser la situation des saisonniers sur le marché du travail, la condition d’affiliation est abaissée à 5 mois. Le plafond des périodes non travaillées prises en compte dans le calcul de l’allocation est également abaissé. • Mensualisation : l’allocation chômage versée sera identique chaque mois, sur la base de 30 jours. Sur une année complète, les chômeurs perdront donc cinq jours d’indemnisation, et même six les années bissextiles. • Baisse des cotisations patronales : la cotisation patronale pour l’assurance-chômage passera de 4,05 % à 4 % du salaire brut. Cette mesure doit entrer en vigueur à compter du 1er mai 2025. Une question, un commentaire sur cet article ? lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR203133
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