Une question, un commentaire sur cet article lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR203064 © GETTYIMAGES Députés et sénateurs adoptent la loi sur la régulation des meublés de tourisme Le Sénat et l’Assemblée nationale ont voté, les 5 et 7 novembre, un texte dont le but est de donner aux maires des outils pour mieux réguler le marché des meublés de tourisme à l’échelle locale. Les boîtes à clés font désormais partie du paysage des zones touristiques. ©THIERRY VALLIER. La loi sur la régulation des meublés touristiques a été adoptée au Sénat et à l’Assemblée nationale, les 5 et 7 novembre derniers. Le but de ce texte, adopté largement (seul l’extrême-droite a voté contre), est de “renforcer les outils de régulation des meublés de tourisme à l’échelle locale”, en donnant de nouveaux outils aux maires, en alignant la fiscalité et les obligations de performance énergétiques sur celles de locations classiques, et en augmentant les sanctions en cas de fausses déclarations. C’est une victoire pour les hôteliers mobilisés depuis de longues années face à des hébergements non soumis aux mêmes obligations réglementaires ni à la même fiscalité, ainsi que pour les maires de villes touristiques qui voient leurs agglomérations se vider de leurs habitants, en raison de la baisse du nombre de locations disponibles et de la spéculation immobilière. La Confédération des acteurs du tourisme (CAT) et ADN Tourisme se félicitent, dans un communiqué commun, de l’adoption définitive de cette loi qui “constitue une réponse équilibrée en faveur de la montée en qualification de l’offre”, déclare Stéphane Villain, président d’ADN Tourisme. “La question du taux d’acceptabilité de l’activité touristique dans certains territoires devient plus prégnante à mesure que la crise du logement se creuse et attise un ressentiment des populations à l’égard des touristes. Il fallait donc mieux encadrer l’offre de meublés de tourisme et donner aux élus locaux les moyens sécurisés d’agir en fonction des spécificités territoriales”, rappelle Jean-Virgile Crance, président de la CAT. Pour sa part, Airbnb reste confiant : “Nous n’anticipons pas d’impact notable de ces mesures sur notre activité. Nous collaborons déjà avec plus de 350 villes à travers la France sur le bon respect des règles locales, et nous souhaitons travailler avec davantage de communes à la mise en œuvre de mesures proportionnées et efficaces, dans les territoires où les problématiques sont clairement identifiées. Nous regrettons l’addition de nouvelles contraintes fiscales et administratives qui pèseront lourdement sur les familles françaises désirant louer occasionnellement leur logement.” Il a fallu un jury de 25 étoiles et 5 MOF pour départager les cinq finalistes issus des sélections régionales lors de la finale qui s’est déroulée sur le Campus de Groisy (Haute-Savoie). Pour les 140 ans de la Maison Masse, les candidats devaient s’inspirer de recettes historiques. Arthur Debray, qui officie à l’Écrin de Yoann Chapuis à Tournus (Saône-et-Loire), a su relever le défi avec brio. Pour ses foies gras entiers en plateau, l’ancien commis de Davy Tissot au Bocuse d’or et vainqueur du Prix Taittinger France a choisi de remonter aux origines du foie gras avec une recette de Marcus Gavius Apicius. Son laquage au miel, son tapis de pommes et le type de cuisson du foie s’inspiraient de recettes antiques. Pour son pressé de foie gras, il a articulé sa gelée autour du champignon. Le jury, présidé par Christophe Hay, 2 étoiles Michelin à Blois (Loir-etCher), a attribué la deuxième place à Élysée Mauclair, de l’Assiette champenoise à Reims (HauteMarne), et la troisième place à Maxime Kuhlmann, du restaurant JY’S à Colmar (Haut-Rhin). Une nouvelle identité visuelle pour l’Umih Le 5 novembre, dans le cadre du salon EquipHotel à Paris, Thierry Marx, président de l’Umih, a dévoilé la nouvelle identité visuelle du syndicat professionnel. Un changement nécessaire selon le président pour affirmer “l’union” et faire de l’organisation un “syndicat moderne, totalement indépendant”. Exit la pyramide pour laisser place à un logo plus épuré. Pour le cahier des charges, Thierry Marx souhaitait un logo qui mette en avant l’union - première lettre du syndicat - et qui affirme le rassemblement. “Il faut montrer notre dynamique, notre rajeunissement. Mettre une Umih moderne en place pour défendre les combats de la profession”, a exprimé Thierry Marx. Le président du syndicat souhaite en effet “une Umih qui se métamorphose, qui se transforme (...) pour amener [le syndicat] à avancer vers 2030, 2050 dans les meilleures conditions possibles”. Ces changements s’accompagnent d’un nouveau site : interactif et adapté aux smartphones, “pour avoir l’information au bon moment”, revendique Thierry Marx. Une application arrivera en 2025. Roselyne Douillet Yohann Chapuis, Paul Stradner, Pauline Hoarau (commis d’Arthur Debray et élève au campus de Groisy), Arthur Debray, Christophe Hay et Frédéric Masse. Arthur Debray remporte la 16e édition du Trophée Masse
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