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La Brasserie OM Café concilie le foot et la convivialité

Café - Bar - Discothèque - lundi 17 novembre 2008 16:52
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Marseille (13) L’emblématique café des supporters de l’OM finit sa révolution. Il devient une brasserie chic sur le Vieux Port.



En 1998, peu avant pour la Coupe du Monde de Football, Henri Blanc (président du groupe de torréfaction du même nom), accrochait l’enseigne OM Café sur l’ex-Beaufort. Avec sa billetterie, son décor bleu et blanc, sa boutique et son petit musée, le café devenait le repaire des supporters du mythique club de foot. Grandiose les soirs de match. En 2006, René Faurie, ancien propriétaire de La Ferme (rue Sainte) reprenait l’affaire. Avec des ambitions affirmées : faire de ce lieu stratégique (en bas de La Canebière et face au Vieux Port), une brasserie digne de ce nom… sans bousculer les habitudes des Marseillais”. En 2007, il donnait à l’OM Café un décor aux couleurs chocolat et crème. Il revisitait également la carte, avec des plats comme la Chaudrée (soupe de poissons, coulis de crabe et poissons blancs sans arrête), l’Entrecôte de 6 heures, la Pièce de cochon ou les Tartares de bavette. Résultat : “L’arrivée d’une nouvelle clientèle costume cravate”, y compris les soirs de match diffusé en direct sur les 10 écrans plats. L’ambiance sans la foire ! 

La Brasserie OM
Pari gagné pour René Faurie qui décide de tourner la page OM et d’ancrer une brasserie chic sur le Vieux Port. Après 10 jours de travaux - un record de vitesse, tout ayant été monté en atelier -, l’OM Café a cédé la place à la Brasserie OM Café, inauguré le 13 novembre par Jean-Claude Gaudin et le tout Marseille sportif et économique. Le résultat est superbe. Le décorateur Bruno Mascollo (cabinet Allis) a installé deux décors : blanc côté port, avec moquette grise et noire, gris, en arrière salle avec jeux de miroirs entrelacés d’inox, banquettes capitonnées, appliques et lustres de Murano. Plus les 10 écrans plats et les photos noir et blanc de joueurs. Histoire de rappeler que la Brasserie n’a pas tourné définitivement la page, même si la billetterie et la boutique vont disparaître.

Dominique Fonseque-Nathan

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