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Le tribunal administratif de la Ville rose a rejeté la demande des cafetiers toulousains

Café - Bar - Discothèque - vendredi 27 février 2009 10:28
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Toulouse (31) La vingtaine cafetiers du centre-ville de Toulouse qui espéraient dans l’annulation de l’arrêté préfectoral réglementant leurs horaires de fermeture le samedi soir. Le tribunal administratif a rejeté leur demande. Ils devront fermer à 3 heures précise le dimanche matin.



“Le juge a estimé que l’atteinte à la liberté des commerces n’est pas caractérisée pour remettre en cause le bien fondé de cet arrêté”, déclare Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, directrice de cabinet du préfet. Toulouse vivait depuis 1970 dans l’exception festive. En effet, depuis cette date, la fermeture des bars le week-end n’était soumise à aucune réglementation. “Les principaux représentants des débits de boissons étaient d’ailleurs favorables à ce que l’arrêté de 1970 soit modifié”, souligne-t-on à la préfecture de Toulouse. Selon cette dernière, cet arrêté en fait a pour but de faire décroître les violences nocturnes générées par l’abus d’alcool chez les plus jeunes. “Nous constatons une multiplication des agressions après minuit et surtout un gros problème de l’insécurité routière.

30 % de perte
Pour les patrons de bars toulousains, si l’arrêté préfectoral est appliqué… c’est la catastrophe assurée. “Il va falloir que je supprime au moins 3 postes sur 18, tempête Jean Mesnard, patron du Bodega. La majorité des patrons des bars de nuit qui parlent de préjudice entre 500 et 2 000 € par soirée, soit environ 30 % de perte de chiffre d’affaires et de licenciement sec ou de chômages partiels, concèdent une fermeture à 4 heures. “Une fermeture à 3 heures c’est ridicule”, observe l’un d’entre eux. “Ce sont des fonctionnaires déconnectés du problème économique qui ont fait cet arrêté”, constate Bernard Bosc, président du syndicat des cafetiers de Haute-Garonne à l’Umih 31. Beaucoup pensent qu’en étant dehors plus tôt, les noctambules iront dans les épiceries de nuit.
Philippe Duffaut

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