Baromètre Deloitte pour les performances hôtelières en février 2009 : la tendance à la baisse s’accentue pour les 4 étoiles
Conjoncture - jeudi 2 avril 2009 11:14
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Janvier avait donné le ton. En février, la tendance à la baisse se renforce sur l’ensemble des territoires pour l’hôtellerie 4 étoiles. Des baisses prononcées de RevPAR sont relevées dans cette catégorie d’hôtels de Paris et de la Côte d’azur, avec des chutes de plus de 30 %. Les 2 étoiles et économique parviennent à maintenir leur chiffre d’affaires hébergement en province et Île-de-France (hors Paris).
Les difficultés rencontrées en début d’année se renforcent en février pour l’hôtellerie 4 étoiles. Ce segment affiche les plus forts reculs de recettes hébergement. La capitale est très affectée avec une chute de près de 35 % de RevPAR. La famille 4 étoiles supérieur est la plus touchée avec une baisse de la recette moyenne par chambre louée (RMC) de 21 % conjuguée avec un recul de 28 % du taux d’occupation (TO).
La Côte d’azur accuse également le coup, comme Toulouse, Montpellier et Marseille, où les baisses de chiffre d’affaires hébergement sont supérieures à 20 %. Ces marchés sont pénalisés par un recul cumulé de l’occupation et du prix moyen.
Les 2 et 3 étoiles enregistrent de moins fortes baisses
L’hôtellerie 3 étoiles enregistre des performances en baisse également, en restant toutefois dans les mêmes proportions que le début d’année. Paris affiche les plus forts reculs de recettes hébergement. En Île-de-France (hors Paris), la fréquentation baisse dans les mêmes proportions que dans la capitale, alors que les prix moyens se maintiennent.
La catégorie 2 étoiles résiste en Province et en Île-de-France (hors Paris), un marché moins sensible à la défection de la clientèle internationale et la clientèle de séminaires. La demande se rétracte tout de même légèrement, mais dans une moindre mesure par rapport aux établissements 3 et 4 étoiles.
Croissance de fréquentation
Quelques villes ont le rare privilège d’afficher des croissances de fréquentation : Amiens, Angers, Reims et Rennes. Globalement, cette catégorie réussit à maintenir, voire à faire progresser, selon les villes, ses prix moyens. La capitale ne bénéficie pas de cette tendance et accuse un recul de 7 % environ du chiffre d’affaires hébergement.
L’hôtellerie économique enregistre des performances satisfaisantes, avec un maintien de la fréquentation et un prix moyen en légère progression. Ainsi, les hausses de RevPAR s’échelonnent de 2 % pour Nantes à près de 14 % pour Rouen. Seules Montpellier et Grenoble se distinguent par une baisse de la demande qui n’est pas compensée par la croissance des prix moyens.
| Données mensuelles | |||
| Février | 4 * | 3 * | 2 * |
| TO 2009 | 49,9 % | 54,5 % | 59,6 % |
| Var./n-1 | -18,8 % | -8,1 % | -4,5 % |
| RMC 2009 | 188 € | 95 € | 63 € |
| Var./n-1 | -13,2 % | 1,1 % | 6 % |
| RevPAR 2009 | 94 € | 52 € | 37 € |
| Var./n-1 | -29,5 % | -7,1 % | -1,3 % |
| Données cumulées | |||
| Février | 4 * | 3 * | 2 * |
| TO 2009 | 52,3 % | 53,5 % | 57 % |
| Var./n-1 | -12,8 % | -7,1 % | -4,8 % |
| RMC 2009 | 196 € | 95 € | 62 € |
| Var./n-1 | -9,5 % | 0,7 % | 4,7 % |
| RevPAR 2009 | 102 € | 51 € | 35 € |
| Var./n-1 | -21 % | -6,5 % | -0,3 % |
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