Baromètre MKG Hospitality : des baisses moins fortes en juillet
Conjoncture - jeudi 13 août 2009 11:55
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À Paris et sur le littoral, les indicateurs sont toujours négatifs mais les résultats sont meilleurs que depuis le début de l’année. L’hôtellerie de la Côte d’Azur est, elle, la grande gagnante du début de l’été, surtout sur son segment haut de gamme.
L’observatoire MKG Hospitality observe pour le mois de juillet, toutes catégories confondues, un recul du revenu par chambre disponible (RevPAR) de 6,3 %. Bien que le résultat soit toujours négatif, cette baisse est la moins forte enregistrée sur l’ensemble de l’année 2009 (- 8,8 % de janvier à juillet 2009). Si les taux d’occupation restent nettement orientés à la baisse, les prix moyens, toutes catégories confondues, sont demeurés stables, situation qui tranche avec les tendances observées depuis le début de l’année.
En particulier, le segment 4 étoiles, tiré notamment par les résultats des établissements très hauts de gamme, a connu un recul limité de son prix moyen. L’hôtellerie parisienne s’est relativement bien comportée en juillet, avec un taux d’occupation supérieur à 80 %. Le RevPAR s’inscrit toujours en recul (- 5,6 % en résultat mensuel) mais de manière nettement moins accentuée que sur le début de l’année 2009 (-13,1 % au cumul de janvier à juillet).
L’hôtellerie d’Île-de-France (hors Paris) connaît un mois de juillet plus difficile, victime d’une moindre demande. Elle affiche un taux d’occupation en chute de près de 8 points.
En province, les évolutions sont moins négatives que la moyenne nationale (RevPAR : - 4,9 %). Les hôtels du littoral, en particulier ceux situés sur la Côte d’Azur, ont réussi à porter l’hôtellerie de province. En effet, l’hôtellerie de chaînes des départements du Var et des Alpes-Maritimes enregistre une hausse de 1,2 % de son RevPAR. À Nice, le RevPAR de l’hôtellerie haut de gamme augmente de 6 %.
Une météo déterminante
La météo du mois de juillet a certainement un rôle à jouer concernant les résultats des hôtels situés sur le littoral français : plus le thermomètre a atteint des niveaux élevés, plus les performances hôtelières ont été satisfaisantes. Néanmoins, à l’exception de la Côte d’Azur, les résultats sur le littoral français restent en deçà de ceux enregistrés en juillet 2008. La concurrence des campings a été durement ressentie.
De la frontière belge à la Bretagne sud (zone Atlantique-Manche), l’hôtellerie de chaînes a enregistré un net recul de son RevPAR (-9,5 %), surtout pour en catégorie supérieure.
Sur la façade Atlantique, les hôtels situés de la région Poitou-Charentes au Pays Basque ont pu, au profit d’une augmentation de prix moyen, faire face à la baisse de la fréquentation et in fine limiter le recul de leur RevPAR (-1,2 %).
Sur le Golfe du Lion (de la frontière espagnole jusqu’aux Bouches-du-Rhône), le taux d’occupation dépasse les 80 % et le RevPAR réussit à atteindre le niveau enregistré en juillet 2008 (-0,8 %).
Enfin, la Côte d’Azur enregistre toutes catégories confondues des évolutions positives des indicateurs de performance. Le segment haut de gamme s'est distingué, avec un taux d'occupation proche de 80 %.
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